Ne
nous apesantissons pas sur l’anagramme du titre qui peut laisser
perplexe.
Mr. Cortez est un bourlingueur : batteur au Canada, DJ en Espagne,
seul lui-même sait exactement où il a mis les pieds…
Cette propension à connaître, à voir, à
découvrir, on la retrouve dans ce premier album au ton très
particulier : imaginez Prince qui aurait
avalé des pilules Drum’n’Bass, voire Big Beat.
Néanmoin, Willie Cortez n’est
pas Josh Wink : ça ne castagne
jamais. Au contraire tout le savoir faire de Cortez consiste à
installer une certaine sensualité avec des sons presque hostiles
qui, en l'espèce, deviennent presque doux, comme sur le très
bon "Meeting saal" .
L’ensemble baigne dans une ambiance plutôt feutrée
mais jamais complètement rassurante.
Les titres phares :
-"Class" : premier titre qui
montre très bien le savoir faire de Willie Cortez. De la
Drum’n’bass qui réveille l’auditeur sans
l’agresser ni l’ennuyer.
-Le quatrième et très sexy "Meeting
saal". Qui est Saal ?
-"And the winner is "
sur lequel on se demande ce que vient cette guitare de la mort (cf.
les lyrics).
-"Warmerika" : onzième
titre sur les chapeaux de roues. Wooh !
-"Bolt" : dernier titre, assez
surprenant qui rompt avec le reste de l’album en utilisant
une guitare au son clair. Très bizarre. Le morceau se réveille
vers la 15ème minute où entend quelque chose qu’on
connaît déjà. Mais ailleurs…
Finalement ce Farsuct est un bon
premier album, à l’originalité indéniable.
A suivre…
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