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Interview  (Mail)  juin 2009

Comme c’est une interview par email, je commence en regrettant le peu d’information disponible sur toi sur internet. Pourrais-tu faire une sorte d’auto-présentation (d’où viens-tu, où as-tu grandi, qu’as-tu étudié, quand et comment a commencé ta carrière musicale, quelles ont été tes expériences depuis…) ?

Bon, mon opinion à ce sujet c’est : en quoi est-ce intéressant de savoir où j’ai grandi, où j’ai étudié et d’où je viens? Je trouve que dans cet âge d’or du village global ces questions intéressent de moins en moins... Ca ne m’intéresse pas de savoir d’où viennent les artistes que j’aime. Ce qui m’intéresse, c’est leur art. Sans vouloir être drôle, l’information est ailleurs.

Après l’écoute de Distance and Time et de Sort of Revolution, mon impression a été que le premier est le résultat d’un processus de séparation encore douloureuse pour le narrateur. Le dernier, au contraire, m’a paru exhalé l’ambition, l’optimisme, les promesses et les nouveaux commencements. Ai-je bien compris ? Tes textes sont-ils, d’une certaine manière, autobiographiques ?

Tous les textes sont totalement autobiographiques... Tu as bien lu... C’est vraiment ça qui s’est passé... Au fur et à mesure que la vie change, les expériences que je vis changent aussi. Le niveau d’abstraction et d’ambition (pour mon art, et pas pour moi) croît et nous améliorons tous notre capacité à l’atteindre. Va savoir, peut-être que tout ça c’est un peu prétentieux, mais les expériences des dernières années m’ont amené un peu partout à travers le monde. Les expériences physiques et les plus petites émotions sont les mêmes... Le passé continue d’avoir existé et le futur continue de venir et je crois que c’est un peu ça qui est encapsulé dans Sort of Revolution.

Actuellement, tu fais la promotion de Sort of Revolution. Un travail plus optimiste que le précédent Distance and Time. Penses-tu que ton style d’écriture et de composition est en train de changer dans cette direction ou bien est-ce la conséquence de ton état d’esprit actuel ?

Oui, on s’améliore constamment, tant dans la musique qu’on joue que dans le reste, ce qui est plus facile quand on veut faire quelque chose et qu’on l’exécute réellement – comme la musique "Q & A" – je pense que j’ai été au plus près de ce moment où je m’assis avec une idée dans la tête et elle sort par l’autre côté comme je l’avais idéalisée.

J’ai seulement réussi à écouter les deux albums dont nous parlons. Pourtant, deux autres sont nommés sur le site de ton éditeur (Ninja Tune) :  Biscuits for Breakfast et Fresh Produce. Peux-tu en parler un peu au niveau de la musique et des textes ?

Biscuits a été le premier vrai disque de Fink, en tant que chanteur et compositeur – je cherchais encore à comprendre qui et ce que j’étais, comme le Ninja Tune... Mais il contient quelques bonnes chansons comme "Kamlyn" et "Biscuits" qui ont, d’après moi, bien supporté le poids du temps... Fresh Produce a été lancé sous le label électro expérimental de Ninja Tune, le N:Tone, en 2000. Il recrée un peu mes temps de DJ trip hop – j’ai de bons souvenirs de cette époque – mais je ne suis pas sûr qu’il tienne encore la route musicalement, peut-être dans certains morceaux comme "Ever Since I Was A Kid". Au niveau des paroles, je considère que le premier album est au niveau du meilleur de moi-même. Il est le résultat de toutes les idées que j’ai eu en moi pendant deux ans.

Ton son et ton style musical sont très différents du reste du catalogue Ninja Tune. Comment es-tu arrivé là ?

Eh bien, en grande partie parce que j’étais déjà là en tant que DJ et producteur, donc ça n’a pas été une grosse prise de tête pour Ninja Tune. En réalité, je pense qu’ils voulaient expérimenter un chanteur compositeur mais ils n’en trouvaient pas qui soit parfait pour la marque Ninja et ça a fini par être moi. Bien que beaucoup de ninjas les plus puristes n’aiment pas ce que je fais...

Les sons electro qui apparaissent dans quelques morceaux dans les deux derniers CD sont une introduction récente ou bien les utilisais-tu déjà depuis le début ?

Ils ont toujours été présents – je ne veux pas utiliser de cordes ni d’orchestre ou autre chose de ce style. Tout le monde est influencé par Radiohead et Nigel Godrich (moi je le suis, complètement). Avec du matériel électronique, on peut remplir la musique d’émotions, il suffit que tu l’humanises, que tu lui donnes de la vie. Mais je crois que mes années de DJ ont influencé les rythmes et autres trucs que nous utilisons.

Retrouvez Fink en Froggy's Session
pour 2 titres acoustiques en cliquant ici !
 

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Fink
Le Myspace de Fink

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


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Fink (17 avril 2009)


# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine

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Du côté de la musique :

"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
"Liminal status" de Watertank
"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch

"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard

Au théâtre :

les nouveautés :

"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
zt toujours :
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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