Cerise interprète
Margot la ravaudeuse, l'héroïne d'un roman libertin
du 18ème siècle écrit par Louis Fougeret de
Monbron, récit dont, sur un coup de coeur, elle a assuré
l'adaptation.
Pleine de gouaille, d'allant, de vivacité et de finesse,
elle nous donne une interprétation vivante et légère
de l'itinéraire de la petite ravaudeuse dont le chemin vers
l'émancipation passe par le commerce de l'amour.
Dans sa loge, quelques heures avant de retrouver la loge recrée
sur la scène, elle nous accueille avec gentillesse et naturel
pour nous parler de cette belle aventure.
Du casino de Deauville au Petit Hebertot, quel est
le chemin parcouru par Cerise ?
Cerise : Oh la la !
Sans rentrer dans tous les détails de votre
biographie, le théâtre est une vocation, une passion
?
Cerise : C’est forcément une passion
car la vie d’artiste est trop dure.
J’ai le souvenir extrêmement vivant et précis
de cette première rencontre avec le théâtre.
J’avais quatre ans et j’ai joué le rôle
d’un petit champignon vénéneux mais j’étais
dans un jardin d’enfants, et cela a eu lieu au casino de Deauville
parce que c’était une vraie salle de spectacle et j’habitais
Deauville.
Je faisais un petit solo et on m’a bissé
et je l’ai refais. J’ai senti qu’il y avait quelque
chose qui se passait. Et c’est resté imprimé
dans ma tête. Et puis après, ça a été
oublié, évidemment. C’est à l’adolescence
que j’ai voulu refaire cela. Alors j’ai changé
d’école et je suis allée chez les sœurs
parce que je savais que tous les ans elles faisaient un spectacle
de théâtre au casino de Trouville. Et j’allais
toujours dans des écoles où je savais qu’il
y avait des spectacles organisés pour y jouer. J’ai
fini par être en pension à Paris et j’ai joué
dans des spectacles amateurs. C’était impératif.
Mes parents voulaient que je fasse des études mais cela ne
me lâchait pas.
Donc quand j’ai eu fini mes études de
bibliothécaire, j’ai tout lâché pour faire
saltimbanque. Et puis ce fût le parcours classique : j’ai
pris des cours, j’ai fait le Conservatoire et j’ai embrayé
sur la vie d’artiste avec tous ses aléas, ses hauts
et ses bas, et des rencontres.
Margot la ravaudeuse est-elle une de ces rencontres
?
Cerise : Au cours d’une tournée à
Marseille, je furetais dans une librairie – j’adore
les livres, c’est un peu une déformation professionnelle
– et j’ouvre un livre et je suis transpercée.
Il s’agissait non d’une pièce de théâtre
mais un ouvrage d’un auteur de la Renaissance italienne, la
vie des nonnes de Pierre l’Arétin qui se présentait
sous forme de dialogues en six volumes, qui traitait des courtisanes.
J’étais éblouie. J’ai acheté les
deux premiers volumes et cherché à avoir les autres
qui devaient être édités plus tard. L’éditeur
m’a conseillé de chercher l’édition originale
et j’ai crapahuté pour la trouver.
J’ai lu toute l’œuvre, une œuvre
magistrale et j’ai travaillé dessus pour en faire une
adaptation théâtrale. Il s’agit d’une œuvre
très puissante et noire tout en étant, comme on le
disait à l’époque, pornographique avec des images
picaresques, des scènes très croustillantes et des
métaphores absolument inimaginables pour parler de la chose.
C’était compliqué à faire et j’y
ai travaillé plusieurs années. Je vous en parle parce
que vous verrez le lien avec Margot. Les dialogues mettaient en
scène trois femmes : une courtisane, Nanna, qui avait réussi
et qui était au faîte de sa gloire, un peu comme la
maîtresse de Raphaël, adulée de tous les princes
de l’époque, sa fille de vingt ans et la fille galante
qui n’a pas réussi et qui est malade. La courtisane
s’interroge sur l’avenir de sa fille et se demande si
elle doit la mettre au couvent. La fille galante dit que le couvent
est une solution épouvantable car c’est une abomination,
un vrai lupanar . Autre solution le mariage mais comme la courtisane
a été mariée, elle renonce. Reste donc d’être
courtisane qui n’est pas une solution idéale mais qui,
si on a de la jugeote, permet de s’émanciper. Elle
opte pour ça et décide d’apprendre à
sa fille toutes les ruses du métier.
Mais c’est une peinture très noire des
hommes et des moeurs de l’époque. J’ai beaucoup
travaillé sur ces dialogues car il y a une grande différence
entre un récit magnifique et un objet théâtral.
Et ça jusqu’au moment où Alain Sachs me dit
qu’il n’y avait aucun rôle pour moi dans cette
adaptation.
Et donc au moment où je vais abandonner, je
tombe sur Margot la ravaudeuse de Fougeret de Monbron. Et là,
j’ai compris que Margot était faite pour moi et que
cela traitait pratiquement du même sujet. Et j’ai eu
en plus la surprise de voir que cet ouvrage parlait de l’Arétin.
A un moment, je dis : "Et même l’Arétin
avec tout son savoir ne fut pas capable d’inventer la moitié
des attitudes et des postures qu’il me fît tenir toute
la nuit et une partie de la journée".
Je me suis très vite rendue compte que cette
admirable langue française du 18ème pleine de verve,
de gouaille, d’humour, cette légèreté,
car ce n’était pas la noire œuvre de l’Arétin,
me correspondait, correspondait à l’actrice que je
suis. Je me suis investie dans ce texte qui était plus facile
à adapter pour le théâtre. Le cheminement fût
long mais au bout il y avait ce cadeau.
Margot raconte aussi l’histoire d’une
courtisane mais dans une version plus solaire, plus joyeuse que
l’Arétin.
Cerise : Exactement. Bien sûr, il y a des passages
moins légers, quand il traite de la maladie, mais Margot
est plus joyeuse, plus…je ne dirais pas désinvolte,
mais pertinente. Elle a tous les traits de ce 18ème siècle
français, le bel esprit français. Fougeret de Monbron
a mis en scène les mœurs un peu dissolues de Louis XV,
ce qui lui a valu la prison.
Comment avez-vous travaillé, en termes de
temps et de coupures, pour parvenir à une adaptation de qualité
tout en respectant un certain format pour la mise en scène
théâtrale ?
Cerise : Si j’avais pu, j’aurais appris
tout le livre. Il m’a donc été très difficile
de procéder à des coupures. Mais ce travail a été
facilité par le fait que l’œuvre originale comportait
des parties dialoguées, ce qui me permettait de jouer les
personnages et d’exploiter mes qualités de comédienne.
Cela évitait le côté linéaire du récit.
J’ai donc privilégié cet aspect.
J’ai fait des coupures mais de faible ampleur,
sur des anecdotes ou sur des descriptions assez longues des protecteurs
de Margot car si ce n’est pas gênant à la lecture,
en revanche au théâtre cela peut ressembler à
un catalogue un peu ennuyeux, répétitif et indigeste.
J
’ai essayé de conserver dans l’adaptation tous
les passages qui me permettraient sur scène de changer de
ton, de registre en gardant toutes les couleurs du texte afin de
surprendre et captiver l’attention du spectateur et le séduire.
Comment Alain Sachs a-t-il été amené
à assurer la mise en scène ?
Cerise : Quand je suis rentrée chez moi après
ce coup de foudre pour ce texte, je n’ai rien demandé
à Alain Sachs car je savais qu’il ne faisait pas de
mise en scène à un personnage. Je lui ai simplement
dit quelques mots sur le thème du récit. Donc pour
moi il s’agissait d’un projet très personnel
et je pensais faire appel à un autre metteur en scène
ou à défaut assurer moi-même la mise en scène.
Et puis, j’ai travaillé sur l’adaptation. Je
sentais bien qu’il fallait, dans le souci de ne pas ennuyer
le spectateur, mettre le texte en perspective. Cela ne pouvait pas
être un récit linéaire avec Margot dans sa belle
robe de courtisane adulée.
Et le travail de mise en scène d’Alain
Sachs ?
Cerise : La mise en scène a été
très difficile à mettre en place techniquement pour
moi notamment parce qu’il fallait que je sois l’actrice
qui répète son texte dans sa loge tout en faisant
son thé ou son repassage. Au début ça me gênait
un peu parce que cela me distrayait mais maintenant c’est
au contraire une grande aide pour trouver des ruptures et des points
d’appui pour enchaîner sur des dynamismes différents.
Et un jour, il m’a fait une suggestion, alors qu’il
ne connaissait pas le texte : jouer une actrice qui répète
dans sa loge. Oh !!!!! Je lui ai dit : "Tu veux faire la mise
en scène ?" Mais nous n’en avons pas parlé
davantage.
Nous sommes partis en voyage au Maroc et là
je lui fais lire l’adaptation. Il trouve que le rôle
est vraiment parfait pour moi. Je ne lui avais pas encore demandé
officiellement s’il voulait faire la mise en scène
et il ne s’était pas proposé de la faire. Au
point où j’avais déjà envisagé
de demander à quelqu’un d’autre. Cependant j’ai
bien senti que son intérêt était piqué.
Mais tout est resté dans le flou.Et puis, dans les souks,
je le vois acheter des tas de babouches et des coffres mais sans
y prêter davantage d’attention.
De retour à Paris, je lui fais une demande
officielle tout en insistant sur le fait que de toute manière
je ferais ce spectacle. Et il me réponds : Si tu veux bien
de moi, je veux bien. Il est bien évident que je n’allais
pas me priver de son énorme talent. Et soudainement j’ai
compris la finalité de tous ses achats dans les souks.
Voilà donc l’auteur de la symbolique
de la chaussure !
Cerise : Oui, il cogitait déjà. Petit
à petit, il s’est imposé mais de manière
très subtile. Et cette symbolique permet de faire le parallèle
entre l’actrice qui reçoit des cadeaux d’admirateurs
et la courtisane qui reçoit des cadeaux de ses protecteurs,
deux vies de séduction, mais aussi de matérialiser
l’ascension sociale de Margot.
Le télescopage des espaces temps est une
idée intéressante. Dans ses notes de mise en scène,
Alain Sachs indique : "Avec ce miroir à trois faces,
Margot la ravaudeuse s’efforcera de devenir, avant tout et
par tous les moyens, un véritable spectacle de théâtre".
Cerise : Je suis Cerise qui joue une actrice dans
sa loge qui répète un texte sur la vie de Margot.
Ces trois facettes donnent un rythme au spectacle et évite
que les spectateurs soient assommés par une avalanche de
mots Il faut que ce soit passionnant et montre une progression,
tout l’itinéraire de Margot, afin de créer une
dramaturgie.
Effectivement, cela permet de raconter une histoire
et d’une certaine façon faire participer le spectateur.
Qui a eu l’idée de prendre un spectateur pour lui faire
jouer, ponctuellement, le rôle de souffleur ?
Cerise : C’était presque écrit
dans le texte original. Il y avait cette phrase inouïe dans
la bouche de Margot : Oh Je vous raconte dans l’ordre sinon
je ne m’en sors pas !. Je crois que cela a donné l’idée
à Alain Sachs de l’actrice qui a un souci de mémoire
et qui va demander de l’aide à la première personne
venue, en l’occurrence le public. Du coup ça donne
un côté complice avec le public et puis je fais souffler
des mots un peu croustillants, donc c’est amusant.
Cela participe aussi du choix de la salle, le Petit
Hébertot, où il y a une grande proximité entre
la salle et la scène.
Cerise : J’ai aussi joué Margot dans
des grandes salles. Mais je suis capable de descendre dans la salle.
Vous avez déjà joué Margot
à Paris ?
Cerise : Non. J’ai joué dans de grandes
salles en banlieue, comme à Puteaux. Tiens c’est amusant,
avant Paris, j’ai joué à Gland en Suisse dans
une sorte de grand paquebot où j’ai mis un temps fou
à aller chercher le public. Cela a créé un
petit happening. Mais il est vrai que la salle du Petit Hébertot
permet une grande intimité avec le public et c’est
un véritable bijou pour moi qui convient tout à fait
à ce spectacle.
Vous avez dit que à défaut de metteur
en scène, vous auriez assuré vous-même la mise
en scène. La mise en scène vous tente-t-elle ?
Cerise : Oh je me serais peut être vautrée..
Vous êtes comédienne, auteur –
vous avez écrit des spectacles solo - , adaptatrice…
Cerise : J’adore faire des adaptations. J’en
ai fais plusieurs et notamment de textes en anglais.
Et je reviens à la mise en scène…
Cerise : En fait, je ne m’y suis encore jamais
confronté. J’ai dit par provocation que je le ferais
pour Margot parce qu’il y avait une urgence, mais je ne sais
pas. Cela me tente bien sûr, diriger les autres peut être,
me diriger moi-même je ne saurais sans doute pas. Je ne sais
pas si je passerais à l’acte. Surtout quand je vois
le travail d’Alain Sachs, ses idées, la nécessité
d’avoir une vision globale et prospective du spectacle pour
transcender une œuvre, je me dis que je ne suis pas encore
prête.
J’ai lu que vous aviez dit que vous
aviez trouvé en Margot une âme sœur, quelqu’un
dont vous vous sentiez proche. A quoi tient cette identification
? Cerise : Margot dresse le portrait d’une
femme qui, à une époque où les femmes de condition
pauvre n’avaient guère de possibilités de sortir
du ruisseau, gagne sa liberté grâce à sa beauté
mais aussi à sa jugeote en devenant une fille galante. Outre
la langue qui est magnifique, cet itinéraire m’a intéressé
d’autant qu’elle manifeste de l’humour et de la
coquinerie.
Et puis je connais l’âpreté de
la vie, quand il faut relever les manches pour faire face aux difficultés
de la vie. J’aime aussi le regard qu’à Margot
sur la vie et les gens, elle ne s’apitoie jamais sur son sort,
elle va de l’avant ne se laissant jamais décourager
par les déboires. Et puis j’aime sa gouaille naturelle,
très parisienne. Il y a peu d’œuvre qui présente
cet aspect.
Ce qui est également intéressant réside
entre le contraste entre cette gouaille du personnage de Margot
et la langue très précieuse dans laquelle écrit
Fougeret de Monbron.
Cerise : J’adore la langue du 18ème siècle
et j’espère que j’arrive à faire partage
cet amour. Et pourtant cette langue très structurée,
complexe, j’arrive à la dire comme s’il s’agissait
d’une langue contemporaine. On me dit souvent que cela paraît
très moderne. Mais c’est un immense travail. J’espère
la rendre limpide.
Le travail de répétition a dû
être laborieux ?
Cerise : Oh la la la !!!! Il a fallu d’abord
apprendre le texte, mot à mot, avec parfois des phrases très
longues puis ont suivi de très longues répétitions.
C’était très dur. D’ailleurs la première
à Avignon, il y a deux ans, était ratée. Je
dis ratée parce que je me sentais dans un carcan, tellement
le texte était frais dans mon esprit. Je ne m’en amusais
pas du tout. L’aisance que j’ai l’air de donner
maintenant résulte d’un énorme travail, beaucoup
d’incubation, de travail, de répétitions, de
reprises.
Donc maintenant le spectacle est à peu près
cadré ?
Cerise : Oui. Maintenant je me sens à l’aise
dans le rôle. J’étais mûre pour Paris.
Je ne l’aurais pas fait l’an dernier. Heureusement que
je l’ai beaucoup tourner cet hiver qui permet une progression
constante avant d’affronter la capitale.
La programmation actuelle du Petit Hébertot
ne prévoit que 30 représentations jusqu’au 20
mars. Est-il prévu d’autres représentations
ailleurs, à Paris ou extra-muros ?
Cerise : Je ne peux pas continuer ici puisqu’il
y a un spectacle de prévu mais je pense le reprendre à
Paris. Et puis je suis persuadée que Margot est un personnage
qui va m’accompagner toute ma vie. Elle n’a pas d’âge.
Dès que j’aurais un petit créneau, je le ferais.
Elle fait partie de ma vie.
Parce que c’est beaucoup d’investissement
?
Cerise : Oui. Et après le spectacle, qui demande
beaucoup de concentration, je suis rincée. Donc le jouer
en petite série me convient bien.
Et l’idée du chien, votre caniche,
sur scène ?
Cerise : Je ne sais même plus…mais sur
les gravures de l’époque on voit souvent les femmes
accompagnées de chiens.
Il aurait été amusant aussi de prendre
un des spectateurs pour jouer le rôle de votre habilleuse…
Cerise : Oui c’est une bonne idée mais
en fait ce n’est pas très simple de vêtir quelqu’un
avec ces vêtements, tel le corset.
Etes-vous amateur de littérature érotique
et libertine ?
Cerise : Je ne suis pas une spécialiste
de cette littérature mais oui puisque j’ai adapté
un texte libertin. J’adore Crébillon, Feydeau le père
et l’Arétin. Je dois être coquine dans la vie
(rires). Mais il n’y a pas que l’aspect
libertin. Ce sont également des oeuvres littéraires
dont j’adore le style. J’aime beaucoup la littérature
et même dans la littérature romanesque je suis particulièrement,
et presque uniquement, sensible au style.
Dans le texte original de Margot, y a-t-il des passages
plus crus que vous n’avez pas retenus afin de ne pas céder
à la facilité racoleuse qu’induit toujours les
scènes osées ?
Cerise : Non, j’ai conservé tous les
passages croquignolets qui sont effectivement écrits en des
termes plus imagés et suggestifs que pornographiques.
Vous avez conservé également toutes
les scènes dialoguées. Dès le départ,
vous aviez l’intention d’être seule en scène
?
Cerise : Oui. C’était justement mon plaisir
d’actrice d’interpréter tous les protagonistes,
Margot comme le vieux libidineux, la grosse Madame Thomas comme
le chanoine. J’avais envie de m’éclater comme
comédienne. Après ce long et dur travail, c’était
aussi ma récompense.
Avez-vous actuellement des projets d’adaptation
ou autres en cours ?
Cerise : J’ai adapté une pièce
américaine qui va se jouer à la rentrée au
théatre Tristan Bernard, sur une mise en scène d’Alain
Sachs, sur laquelle nous avons travaillé ensemble. Il y a
aussi une pièce irlandaise qui va certainement se faire.
Ce sont deux pièces magnifiques sur lesquelles je suis tombée
par hasard. Je me reconnais une qualité : j’ai du flair.
C’est incroyable. Comme j’ai une vie d’actrice
un peu chaotique et ce sont mes petits cadeaux, des petits signes
qui m’encouragent à ne pas lâcher.
Y a-t-il un rôle pour vous dans ces deux pièces
?
Cerise : Et bien non. Il n’y a rien pour moi.
Mais ce sont des textes que j’adore et j’y vais à
fond la caisse. Dans la pièce irlandaise, il y aurait bien
un rôle qui me conviendrait mais comme il faut des stars…
ce n’est pas moi qui le jouerais. Mais ce n’est pas
grave. Je préfère qu’elle soit montée
et jouée.
Vous venez de dire quelque chose qui ne peut pas
laisser indifférent : "Il faut des stars".
Cerise : Ah oui. Il faut des stars. Bien sûr
ça dépend des projets. Il y a des pièces un
peu chorales qui reposent davantage sur une équipe. Et puis
il y a des projets qui dépendent des coûts économiques
et financiers.
Pourquoi Cerise ?
Cerise : Il s’agit d’une vieille
histoire privée…( rires).
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