Alors que la soirée Black Lips à la Cigale bat son plein, un show électrique se prépare à la Boule Noire. Petite salle oblige, ambiance et convivialité sont au rendez-vous.
La soirée débute avec The Bewitched Hands on the top of our heads on the top of our heads, groupe rock indie de Reims. On repère d’ailleurs le rémois Yuksek dans la salle, le groupe ayant effectué une reprise folk de son célèbre "Tonight".
Groupe large, tant au niveau du nombre des membres qu’au niveau de la qualité des harmonies, les Bewitched Handson the top of our hands cumulent les influences et les ressemblances plus qu’intéressantes : Arcade Fire (notamment le titre "Work"), The Shins ou encore les Beatles.
C’est une vraie tribue placée au devant de la scène, bien qu’un peu serrée, pour un set de grande qualité.
Suit Chew Lips, jeune groupe électro venant de Londres. La représentation est tout d’abord visuelle.
Tigs, chanteuse et meneuse du groupe, est une petite blonde extravertie, vêtue d’une tunique et d’un short pailletés, alors que ses deux compères claviéristes sont penchés sur leurs instruments, regardant à peine les spectateurs. Ils vont tous les trois dérouler leur set électro pop sans un réel point culminant. On gardera tout de même en tête les titres "Salt Air" et "Solo", gagnant en relief lorsque Will Sanderson et James Watkins saisissent basse et guitare.
C’est alors qu’une soirée si bien entamée se transforme en petit cauchemar. Un sampler de la tête d’affiche de la soirée, The Big Pink, vient de lâcher. La tension monte rapidement parmi les techniciens ainsi que le public.
Après trente minutes d’attente, le groupe monte sur scène à la va-vite, sans réelle ovation des spectateurs. Il faut dire que, comme dans toute salle parisienne, le couvre-feu est une véritable épée de Damoclès.
Le groupe commence difficilement leur set avec "Frisk" ou encore "Velvet", avec un son peu précis et trop lourd. Le set s’améliore et le groupe monte en puissance mais c’est alors que le glas sonne. Concert écourté. Et colère du groupe. Il finira le set par le très puissant "Dominos", laissant le public sur sa faim. |