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Interview de Gaz Coombes et Danny Goffey  (Paris)  9 février 2010

Le dernier album de Supergrass, Diamond Hoo Ha, est sorti en 2008. Seuls Gaz Coombes, le chanteur, et Danny Goffey, le batteur, en avaient assuré la promotion. En effet, le bassiste Mickey Quinn s'était sévèrement blessé peu de temps après la fin de l'enregistrement de l'album ; il avait chuté par la fenêtre de sa chambre, de la hauteur d'un étage, lors d'une crise de somnambulisme. Quant à Robert Coombes, aux claviers, il s'est toujours volontairement tenu en retrait.

C'est donc sans grande surprise qu'on retrouve Gaz et Danny, complices depuis la période des Jennifers, leur premier groupe, réunis pour un projet parallèle. Ce qui est plus étonnant, c'est de les rencontrer à l'occasion de la sortie d'un disque de reprises, enregistré avec le sorcier du son de Radiohead aux manettes, le producteur Nigel Godrich. Le son de l'album est brut, essentiellement guitares/batterie/voix comme les White Stripes. On y croise les idoles de jeunesse des deux compères : les Doors, les Kinks, Squeeze, Bowie, le Velvet, les Pink Floyd, Roxy Music... et plus étonnamment Cure ou les Beastie Boys assaisonnés à la sauce pop.

La veille de leur concert au Point Ephémère, avant qu'ils ne tournent quelques vidéos à faire les clowns sur des vélib pour leur site internet, c'était l'occasion de discuter avec eux de leurs goûts musicaux, de l'exercice de la reprise, du rôle du producteur lors d'un enregistrement, de la sortie de ce disque de manière complètement indépendante, et aussi d'essayer d'en savoir un peu plus sur le prochain Supergrass, intitulé pour l'instant Release The Drones, sur lequel beaucoup de rumeurs circulent.

La première question est très simple. Comment allez-vous ? Et comment vont Robert et surtout Mick ?

Danny : Nous allons bien, merci.

Gaz : Robert aussi. Quant à Mick, ça y est, il est totalement remis de son accident. Il est un peu plus petit qu'auparavant en raison du tassement de ses vertèbres, mais il va bien.

Danny : Actuellement, il est en train de goûter aux plaisirs qu'offre l'Australie. Il en profite, par la même occasion, pour rendre visite à sa famille.

A quel moment avez-vous décidé de mener tous les deux ce projet parallèle à Supergrass et d'enregistrer l'album des HotRats ?

Danny : L'été dernier. Notre décision a été prise très rapidement. Tout s'est fait en quelques semaines seulement. Nigel Godrich avait quelques jours de disponibilité dans son planning. Au départ, nous n'avions pas décidé de faire un album, nous voulions juste rentrer en studio, enregistrer quelques morceaux et voir ce qui pourrait sortir de ces sessions. Se faire une idée des chansons pour lesquelles notre interprétation sonnait bien, et celles qui ne nous convenaient pas. En fait nous sommes restés deux semaines en studio, et au final ce qu'il en est ressorti nous plaisait bien.

Gaz : Ça s'est fait de manière très naturelle. On voulait retrouver l'esprit de ces artistes des années soixante ou soixante-dix, qui rentraient en studio d'abord pour le plaisir de jouer, comme par exemple lors de sessions où John Lennon produisait, Keith Moon se mettait à la batterie, puis Ringo Starr passait par là... Parfois il en sortait de grandes choses. Lennon était fabuleux lorsqu'il faisait des reprises, sa version de « Stand by me » en est un exemple.

Comme je le disais, ça s'est fait de manière très simple. Nous sommes rentrés en studio. Nous y avons retrouvé Nigel qui est un excellent musicien. Puis nous nous sommes lancés, sans savoir ce qui allait sortir de ces sessions.

Dans les années 50 et 60, les chanteurs ne semblaient pas autant "propriétaires"  de leurs chansons. Un classique du rock pouvait être interprété par de nombreux artistes qui se l'appropriaient, comme 'Be bop a lula' par exemple, ou les Stones qui ont commencé en intégrant à leur répertoire des morceaux de blues. Il y avait aussi les thèmes classiques de jazz que chaque orchestre et groupe mettait à son répertoire. Or c'est quelque chose qui tend à disparaître dans les années 70. D'après vous, pourquoi y a-t-il eu cette tendance où, de plus en plus souvent, une chanson fait partir du répertoire d'un seul artiste ?

Danny : Je suppose que c'est lié à l'apparition du prog-rock. Vers la fin des années 60, les groupes deviennent plus aventureux, plus ambitieux. Des groupes comme les Pink Floyd ou Led Zeppelin commencent à écrire des morceaux plus personnels. C'est vrai qu'aujourd'hui l'exercice de la reprise revêt parfois un aspect plus commercial. Il y a des groupes qui ont de bonnes chansons, mais on intègre une chanson déjà connue à l'album pour attirer le grand public.

Gaz : C'est vrai que dans les années 50 et 60, la motivation des groupes qui faisaient une reprise était sûrement différente, moins orientée business. Les titres repris étaient peut-être plus underground.
Danny : Un autre aspect à prendre en compte est qu'un artiste qui fait une reprise touche moins de droits... En fait, on n'a pas du tout la moindre idée du pourquoi. (rires) Peut-être que simplement, dans les groupes, il y a de plus en plus de compositeurs et qu'ils souhaitent interpréter leurs propres morceaux...

Par rapport à cet exercice de la reprise, que pensez-vous des émissions de télé-réalité dans lesquels des chanteurs amateurs viennent chercher la notoriété ?

Danny : Je pense qu'il faut voir ça comme un spectacle de détente, d'entertainment, pendant une heure. Ce qui est ennuyeux, c'est qu'on essaie de nous en faire manger à toutes les sauces.

Gaz : Le plus ridicule dans cette affaire est qu'il y a beaucoup de très bons interprètes parmi les gens qu'on croise dans la rue tous les jours. Le problème de ces émissions vient de l'absence de création. Lorsque les Sex Pistols ont commencé, ils ont pris des instruments et ont tout fait par eux-mêmes. Ils voulaient créer leur propre musique, pas faire des petites chansons agréables à écouter. Il y avait un vrai processus créatif. Leurs chansons n'étaient pas construites pour mettre en valeur une belle voix, qui flatte l'oreille. Or dans ces shows, ce n'est ni la personnalité ni le style des artistes que les producteurs cherchent à mettre en avant.

Danny : On est face à des chanteurs aussi interchangeables que des marques de lessive.

Comment avez-vous choisi les chansons qui composent l'album ? Avez-vous d'abord porté attention aux chansons en elles-mêmes ou aux artistes qui chantaient ces chansons à l'origine. On remarque que vous n'avez repris que des chansons de groupes marquants, il n'y a pas le "one hit wonder"  d'un groupe retombé dans l'anonymat après un seul succès.

Danny : En entrant en studio, nous nous sommes dit "Tiens, essayons de voir ce que ça va donner si on reprend un titre des Doors". Mais le reste du temps, ça a été la chanson qui s'est imposée d'elle-même.

Gaz : L'été dernier, avant d'enregistrer, nous avions beaucoup tourné en tant que DJ. Les chansons qu'on retrouve sur le disque étaient des titres que nous mixions lors de nos DJ-sets, comme "Damaged Goods"  les Gang OF Four ou "Love Is The Drug"  de Roxy. Nous savions donc que les gens réagissaient bien sur ces morceaux, que ça leur donnait envie de danser. C'est vrai que ce sont pour la plupart des classiques, mais ce sont avant tout des morceaux vraiment populaires en Grande-Bretagne. C'est l'aspect que nous avons voulu privilégié dans notre choix. Notre choix s'est donc bel et bien porté en priorité sur les chansons.

Je suis surpris de ne pas retrouver de morceau de T-Rex sur l'album des HotRats. A l'écoute des albums de Supergrass, Marc Bolan semble pourtant être une de vos influences majeures.

Gaz : On nous le dit souvent, pourtant ce n'est pas le cas. J'apprécie T-Rex, mais j'ai toujours préféré Bowie ou Roxy Music.

Danny : Dans nos DJ-sets, nous passions du T-Rex, mais le chant de Marc Bolan est très caractéristique. Sa voix, un peu chevrotante, amène beaucoup aux morceaux de T-Rex. Or cela a pour conséquence de rendre difficile l'appropriation du morceau, et donc d'en faire une reprise intéressante.

Vous avez joué "EMI"  avec Steve Jones, l'ancien guitariste des Sex Pistols, dans une émission de télé américaine, le Late Late Show de Craig Ferguson. Tout d'abord, qu'a pensé Steve Jones de votre version? Ensuite, cette reprise d' "EMI"  est-t-il un clin d'œil au fait que le contrat qui liait Supergrass à cette maison de disques est aujourd'hui rompu ?

Danny : Il nous a dit qu'il la trouvait horrible (rires). En fait, je crois qu'il n'avait pas beaucoup d'opinion sur la question.

Gaz : C'est vrai, il ne nous en a pas parlé.

Danny : Aux répétitions, il a demandé à Gaz de lui rappeler un accord dont il ne se souvenait plus. Quant au fait de reprendre "EMI", c'est un petit pied-de-nez. Mais il ne faut pas imaginer que, derrière, il y a une volonté de notre part d'être méchants. Nous sommes conscients d'avoir passé de très bonnes années sur ce label.

Avez-vous eu des retours de la part d'autres artistes qui ont une de leurs chansons sur le disque ?

Gaz : On a croisé les Beastie Boys qui nous ont dit avoir apprécié notre interprétation de Fight For Your Right. On a aussi discuté avec Robert Smith de Cure, Ray Davies des Kinks ou encore Chris Difford des Squeeze. Leur opinion sur les versions était enthousiaste. Ça fait plaisir.

Quel est l'apport du producteur sur un disque de reprises ? Et quel a été le plus que Nigel Godrich vous a apporté qu'aucun autre producteur n'aurait été capable de faire ?

Gaz : Il y a le son de l'album. C'est un paysage sonore varié et intéressant. Nigel arrive à saisir les instruments de manière brute et directe. Il a apporté un soin tout particulier aux résonances de la batterie. Ensuite, c'est quelqu'un qui a travaillé avec certains des meilleurs chanteurs de la scène rock actuelle. Il m'enregistrait. Je chantais avec le casque sur les oreilles. Mais ensuite, à l'écoute, j'étais soufflé. Je ne savais pas que ma voix pouvait donner un tel résultat.

Danny : En plus, Nigel est quelqu'un qui travaille rapidement. Il y a eu très peu de post-production sur le disque. Il savait ce qu'il voulait. Ça donne des résultats extraordinaires. D'autant que souvent, avec Supergrass, on utilise beaucoup d'instruments en studio et c'est très long.

Gaz : Malgré tout notre matériel vintage, il avait une approche très moderne. C'est un musicien. Il a des goûts qui sont sûrs. Sur le disque, Nigel est clairement un des membres du groupes. On a formé une chouette petite équipe, en studio, tous les trois.

Est-ce que vous ne devenez pas un peu schizophrène, entre votre disque de reprises, direct, brut, et l'enregistrement du prochain Supergrass qu'on annonce comme assez expérimental, inspiré par des groupes comme Can ou Neu ?

Danny : Ça fait déjà un moment que nous sommes schizo (rires). Concernant le prochain Supergrass, pour l'instant, chanson par chanson, nous ne sommes pas encore en mesure de dire quelle sera la teinte de l'album au final. Il y a beaucoup d'influences différentes. Mais, je ne crois pas qu'il faille s'attendre à un album de krautrock. Par contre, au niveau de l'enregistrement, il est vrai que notre approche est plus cérébrale, plus conceptuelle qu'auparavant.

Gaz : Nous écoutons aujourd'hui beaucoup de styles différents, des choses que nous n'écoutions pas il y a cinq ans.

Danny : On essaie de ne pas se répéter, de continuer à être intéressant pour l'auditeur. Et en même temps, la manière de travailler de Nigel est une source d'inspiration pour la suite de l'enregistrement.

Gaz : C'est vrai. Les Hot Rats sont un projet parallèle, mais à travers lequel nous avons énormément appris. Chaque album de Supergrass se construit, en partie, en réaction à ce qu'on a pu faire sur les précédents albums, afin d'éviter de nous répéter. En ce sens, le travail réalisé avec Nigel va nous permettre d'injecter un souffle nouveau dans cet album.

A quel moment cet album est-il supposé sortir ?

Danny : L'année prochaine, en début d'année.

En terme de ventes, qu'attendez-vous du prochain album de Supergrass ? Diamond Hoo Ha s'est moins bien vendu que les précédents. Abordez-vous cet aspect-là de manière détendue, ou pensez-vous que vous avez une revanche à prendre ?

Gaz : Avec Diamond Hoo Ha, nous avons sûrement déstabilisé une partie du public pour qui Supergrass se limite à "Alright" et aux singles britpop de nos débuts. Je ne crois pas que la raison de la désaffection du public soit musicale, je crois que c'est d'abord une question d'image. Lorsque nous faisons un disque, nous souhaitons simplement être honnêtes et sortir un album qui interpelle l'auditeur. Aujourd'hui Supergrass a évolué, et nous ne sommes plus les mêmes qu'à nos débuts.

Danny : Mais nous voulons quand même une revanche. Nous venger des gens qui n'ont pas acheté le précédent album. (rires)

Gaz : Moi non.

Danny : Moi oui. (rires)

 

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En savoir plus :
Le site officiel de The Hotrats
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Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


Laurent Coudol         
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