Album singulier pour un artiste singulier ! On commence par ouvrir une pochette blanche estampillée d’une silhouette noire. C’est simple, efficace et…énigmatique ! Cette impression va se confirmer peu à peu au fil de la découverte. James Levy qui partage les dates de la tournée européenne de Turner Cody nous propose un album tout en retenue, fraichement sorti dans les bacs et intitulé Promising young talent.
C’est de la pop, folk teintée électro…bien souvent mélancolique qui sort des sentiers battus. Non pas que les morceaux soient d’une originalité renversante. Non, en revanche, l’instrumentation mêle le folklore américain à des arrangements électro assez semblables à ceux de Moby. Soit un pied dans le passé, un autre dans le futur ! Le tempo semble être assuré par une boite à rythme notamment sur "Don’t do it". Les cuivres côtoient des violons et un clavier omniprésents.
A vouloir tout assumer lui même, on sent chez ce petit gars venu de l’autre côté de l’Atlantique, une volonté de présenter sa musique de façon artisanale. Et il se débat pour garder les rênes de son travail d'expert. En live, James Levy propose ses compositions, guitare en bandoulière, d’une manière beaucoup plus dépouillée que sur le disque. A ce propos, mon cœur s’emballe davantage pour l’authenticité du live. En revanche, l’auteur/compositeur/interprète garde sa trame de fond avec "Note" , "Give me happiness" ou "Lion" , des titres à la mélodie nostalgique d’une réelle beauté. Sa ligne directrice est loin d’être une agression pour l’auditeur autant sur le plan visuel que sur le plan sonore. L’écoute peut à certains moments s’avérer lassante.
Effectivement, l’ensemble est un peu redondant, les transitions sans réelles coupures. C’est pourquoi, si vous aimez la pochette, le 1er morceau, il ne fait aucun doute que vous aimerez l’enchainement des 13 titres de l’album.
La nouvelle génération appartenant à cette noble catégorie a beaucoup de choses à apprendre mais nous fait également partager de jolies choses. La promesse d’un bel avenir ? |