Sous une chaleur de plomb, arrivée en sueur d’avoir couru pour ne pas manquer le début du micro concert d’une demi-heure, je m’assois enfin tranquillement dans un siège de la Maison de la Culture. Les Poney Club sont déjà là, et tout de suite, je me sens plus apaisée, la musique est douce, langoureuse, malgré Dom à la batterie, qui se donne un maximum.

Les images projetées sur l’écran sont hypnotiques, et la danseuse se mue dans l’espace scénique très naturellement. Une fois l’étonnement passé, on apprécie ce groupe de cinq personnes, tous motivés par la même envie, celle de faire de la musique, tout simplement, et de se donner devant un public. Une envie, une passion dénuée de tout intérêt, juste la musique, dans son état brut, pour le plaisir.

Belle expérience que de rencontrer ce groupe régional hors du commun, influencé à la fois par le hard-rock, le funk, le jazz, le classique mais surtout par la lignée post-rock.

Et de belles premières parties en perspective : Ez3kiel + Daau, et peut-être les Shannon Wright...à suivre...