Le lendemain de cette interview, me voici à La Hune, la grande salle de la Maison de la Culture, quasi pleine. Un tapis vert, un piano avec des coquelicots (bien évidemment), une ambiance lumière rouge, et Amélie, avec ses crayons, qui chante à pleine voix dans son petit univers.

Le temps de quelques chansons, ce groupe a su capter l’attention de la salle, pourtant remplie de journalistes blasés…

Une première chanson sur un docteur terriblement beau, où Amélie nous montre ses talents vocaux, et puis, changement de lumière, elle se met au piano et nous emmène sur la lune avec une ballade touchante. Et, juste avant que je parte (à regret car la bande a vraiment suscité mon intérêt, j’ai envie de voir continuer ce show improbable), un dernier air, où la belle interpelle un jeune homme qu’elle fait promettre de l’aimer pour toujours.

La jeune Amélie est comédienne, on le sait, ça se sent ! De la bonne musique française, avec une grosse pointe d’originalité, et un charisme fou. On aime, on n’aime pas, mais je ne vois guère comment ce petit groupe, de plus en plus suivi par la presse, pourrait passer inaperçu dans les prochains temps…