Cabaret
de chansons et de poésies du 2àème siècle,
mise en scène de Benoît Bellal, avec Delphine Haber
et Isabelle Siou accompagnées par Yan Pradeau.
Ce délicieux spectacle de chansons pour cabaret, né en 2006 sous le titre "Balade parisienne, ballade poétique", a, depuis, investi les lieux lilliputiens et les micro-scènes parisiennes. Il fallait vraiment le vouloir par exemple pour dénicher le trio officiant, une guitare-deux voix, au sous-sol du d'un petit bar improbable du 12ème arrondissement en pleine expansion bobo-branché.
Quatre années après, devenu "Bal(l)ade parisienne" , ce cabaret de chansons et de poésies, qui n'a rien perdu de sa fraîcheur et de sa fluidité, le voici qui tient le haut du pavé, dans le cossu 16ème arrondissement, et en haut de l'affiche au Théâtre Le Ranelagh".
Yan Pradeau, frac et chapeau claque, tout de noir vêtu comme un étrange Mister Jack, accompagne deux vraies fausses jumelles en rouge et noir, une blonde, Isabelle Siou, et une brune, Delphine Haber, comédiennes particulièrement gracieuses et expressives, et dotées d'un joli timbre de voix tant parlé que chanté, qui invitent à une bigarrée escapade parisienne.
A partir de textes d'auteurs, de Apollinaire à Gainsbourg, aussi solides, célèbres qu'incontournables, et des intermèdes de Yan Pradeau, ce cabaret de chansons et de poésies se révèle une véritable ode à Paris qui donne envie de relire "Zazie dans le métro" de Queneau et de découvrir des poètes moins connus comme Jacques Réda et Jacques Roubaud.
Un réverbère et un banc public suffisent à poser le décor
dans lequel Benoît Bellal fait virevolter
ces deux fées clochettes qui chantent, jouent la comédie et
mène une agréable bal(l)ade enchantée. |