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La Maroquinerie  (Paris)  lundi 4 octobre 2010

Pas franchement séduits pas leur nouvelle galette (Wilderness Heart), c'est davantage par curiosité et en souvenir du précédent In The Future (2008) que nous nous rendons ce soir à La Maroquinerie pour voir Black Mountain.

En guise d'accueil, un déferlement humain - le concert est complet - accompagné d'une étouffante bouffée de chaleur. Luttant à contre-courant pour descendre dans la salle, on réalise que l'on vient de manquer la première partie (Tweak Bird). Jouant des coudes, on réussit à glaner une bière au bar, laquelle se retrouve renversée avant même qu'on ait pu y tremper les lèvres. La soirée ne commence pas sous les meilleurs auspices.

Puis la tendance s'inverse : le sympathique latin responsable de la mare de bière à nos pieds nous propose la fin de la sienne, les enceintes crachent "Marquee Moon" de Television (ce fabuleux ping-pong de guitare, ce solo, cette voix haute perchée...) puis "Hang Me Up To Dry" des Cold War Kids pour nous faire patienter. Et les lumières s'éteignent.

En guise de longue mise en bouche, un chant liturgique laisse progressivement place à des percussions désordonnées, le tout dans une ambiance très space rock. Un larsen vient interrompre cette quiétude, puis le groupe fait son apparition.

En entrée, la chanson-titre "Wilderness Heart" et son riff pas finaud pour un sou. Efficace malgré tout. "Evil Ways", plus enlevée, donne à entendre une batterie originale préparant le terrain pour une joute guitaristique rondement menée mais qui s'étire trop en longueur. La chanteuse, secouant ses maracas, a l'air un peu perdue au milieu de la scène pourtant pas bien grande.

"Let Spirits Ride" fait remuer quelques têtes avec ses accords tranchants. S'en suit un long titre progressif et plus calme ("Wucan") où il ne se passe pas grand chose. Les arrangements de synthé ne sont pas trop de notre goût, la décharge électrique se fait attendre. Black Mountain enchaîne avec un autre titre d'In The Future qui remet les canadiens sur les bons rails. Agressive puis lancinante, "Tyrants" fait penser à des Morning Jacket sous influence stupéfiante. La tension monte ensuite jusqu'à un final rageur de bon aloi.

Place maintenant au périlleux intermède acoustique : "Buried By The Blues" (chanson à deux voix et guitare acoustique) ne soulève pas - à juste titre - un enthousiasme démesuré alors que "Stay Free" (belle et lumineuse ballade présente sur In The Future) récolte de mérités applaudissements.

Après "Angels", tiède chanson mid-tempo, retour à l'électricité avec "Old Fangs" (titre étrange et menaçant du dernier album), l'efficace "Rollercoaster" puis l'énorme "Stormy High", à côté de laquelle les nouvelles compositions font pâle figure. Les Black Mountain sont meilleurs dès que ça s'énerve pour de bon. Le salut n'est pas à chercher dans la douceur ce soir.

"No Hits", extrait du premier album, conclut le set par un trip électro prog soutenu par une grosse caisse généreuse et un batteur qui donne de sa personne. On se laisse emporter avec plaisir. Alors que cela fait 1h30 que notre voisin secoue sa tignasse non-stop quelque soit le tempo, le groupe se retire sobrement dans les coulisses.

Ils en ressortent quelques minutes plus tard pour un rappel à l'image du concert : inégal. Entamé par un titre planant au final saturé grandiose ("Queens Will Play"), il se poursuit par une jam psyché interminable pour se conclure par un dernier titre très bon où les canadiens lâchent des riffs énormes entrecoupés d'intermèdes plannants. Black Mountain conclut sur une bonne note un concert mitigé où les morceaux d'In The Future et Wilderness Heart se sont taillés la part du lion.

Il est 23h, c'est maintenant l'heure de combler notre frustration en terme de houblon sur le chemin du retour.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

Black Mountain en concert au Festival Radar 2010 (6ème édition)

En savoir plus :
Le site officiel de Black Mountain
Le Myspace de Black Mountain
Le blog de Pierre


Pierre Baubeau         
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