Chez Froggy's Delight, on reçoit beaucoup d'albums à chroniquer, mais il arrive que l'on ait aussi des singles et des EP. C'est difficile de faire une chronique complète pour un ou deux morceaux. Du coup, les singles et les EP s'accumulent. Il était temps de réagir et de faire une sorte de rubrique spéciale. Cette semaine, j'en ai pris 4 au hasard dans le tas de CD. Il s'agit de Boolfight, Lucid Ann, Bitchee Bitchee Ya Ya Ya et Tahiti 80.
Boolfight Multipe Devils EP (Last Wonder Lions, novembre 2010)
A la première écoute, il est évident que le groupe a la capacité de concurrencer certains anglais sur leurs propres terrains.
Si l'énergie pétillante du groupe n'est pas sans rappeler les écossais de Franz Ferdinand, Boolfight peut aussi faire penser par certains aspects aux Pixies. Ils mélanges diverses influences pour créer un rock indé, pop et mordant, avec une touche de cold-wave et d’électro.
Lucid Ann X Voto to Kim Gordon's legs (MUSICAST / Wild Palms Music, mars 2011)
Bon bin le Cd ne passe ni sur ma platine, ni sur mon ordi... Donc pas de chronique, même si le nom de cet EP me faisait envie (en même temps, c'est un CD gravé...).
Bitchee Bitchee Ya Ya Ya Jackie EP (Kitsuné / Warner Chapell Publishing, novembre 2010)
La jaquette de cet EP est vraiment horrible, ce n'est même pas kitsch, c'est juste moche ! Mais ce n'est pas si grave puisque les 3 titres contenus dans ce disque sont excellents.
Bitchee Bitchee Ya Ya Ya propose une musique entre électro lo-fi, disco pop et post-punk. On se prend une avalanche de claviers vintage, une rythmique basique mais efficace avec des mélodies minimalistes réhaussées à coup de sons 8 bits, le tout servi par une voix cristalline et un attitude rock. Une sorte de mélange entre Gossip, YMCK et Le Tigre. Mon coup de coeur de la semaine...
Tahiti 80 Solitary Bizness EP (Wallpaper 4, octobre 2010)
A mi-chemin entre le côté aérien des nappes électro du duo Air et l'énergie de Phoenix, Tahiti 80 nous livre une pop d'inspiration 6O avec une couche de boite à rythme par dessus. Ce n'est pas mauvais, bien au contraire, mais peut-être un peu trop aseptisé... Le seul morceau qui sort du lot est celui où Xavier Boyer laisse sa place à Tim Keegan au micro. L'ensemble est sympa mais cela ne fait pas rêver ! Par contre, le clip réalisé par Daisuke Kitayama est une réussite ! |