Nom : Bürki, prénom : Travis, origine : on s’en balance, symptômes : sourire funk, énergie rockabilly solaire, mise en garde : produit hautement contagieux à consommer sans modération, effet secondaire : optimisme inspiré.
Je propose de le faire entrer dans le vocabulaire serti des adeptes du serment d’hypocrate, comme antidépresseur par exemple. Travis Bürki n’est pas un génie, et c’est ce qui fait de lui un farfadet touche-à-tout, bourré de talent et mal coiffé. Il sait transporter avec sa voix, il est aérien, mélodieux, léger… et mal rasé.
Je vous passe les assommantes références auxquelles il est systématiquement associé, on s’en tape, il chante en français, il musique chez tout le monde, alors les intellos-artistos avides d’étaler leurs sciences musicales se perdent dans les généalogies, les filiations, les ascendances et les descendances, les origines et compagnie.
Pour ce quatrième album, Travis Bürki propose simplement treize titres pour se détacher et regarder plus loin, de près ou de loin, des thèmes quotidiens comme l’amour, "Les grands espaces", le rêve, les sentiments intemporels, les envies d’ailleurs, d’autres et d’émancipation…
Comme une bonne chantilly, légère, fraiche, mousseuse et délicatement sucrée. Miam. Encore. |