Bien évidemment, c'est l'affluence pour la conférence de presse de Mathieu Chedid à laquelle j'arrive de plus en retard.
Impossible d'approcher ni même espérer poser un micro. Et cependant, au fin fond de la salle,je peux le voir parfaitement entre les jambes d'un caméraman monté sur une chaise.
Mathieu Chedid c'est -M- le kitsch flamboyant à la scène. Mais ici dans la tente des interviews c'est un jeune homme tout simple, qui murmure plus qu'il ne parle…
Mathieu Chedid en quelques phrases :
Précision :
Appartenir à une famille d’artistes est un faux débat.
De l'influence du climat :
Il parle du phénomène étonnant qu’est la pluie : quand il fait froid on est moins dans la communication.
Sur le sida :
Le sida suscite la réflexion sur le lien entre le plaisir ultime qu’est l’amour et la mort.
Il préfère délivrer une énergie positive et ne pas être larmoyant.
Pour évoquer la dérive du sida sans idéologie,
il proposera de jouer un morceau en compagnie de bénévoles
qui iront sur scène.
.
Sur les concerts :
Ce soir, il présentera son spectacle mais amputé d’une heure version tout terrain avec la version festival de la guitare qui sera gonflable ce qui donne un côté chamallow.
Par ailleurs, il s’interroge sur la problématique du spectacle bien rôdé par rapport à la spontanéité du spectacle qui est toujours réinventé.
Le concert fait mûrir la chanson, il faut que le disque ait du vécu derrière.
Il apprécie tout particulièrement l’Olympia qui a qualité de la grandeur et de l’intimité et qui est un lieu d’histoire mais est prêt à faire une grande fête à Bercy.
Sur les festivals :
Il aime les festivals qui sans être dans la compétition présentent un aspect stimulant.
Sur ses coups de cœur :
A découvert et apprécie An Pierlé (serait-ce à cause de son gros ballon ?)
Credo : "J’ai
décidé d’aimer le bonheur et d’être
dedans".