Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Festival Fury Fest 2004 (dimanche)
Vitamin X - Terror - Do or Die - Street Dogs - J.R. Ewing - Loudbast - Discharge - Stampin Ground - Agnistic Front - Slipknot - Zeke - Morbid Angel  (Le Mans)  27 juin 2004

Dimanche. Après quelques galères de voitures j’arrive un peu avant 15h00 et je loupe donc Vitamin X (argh) et Terror (re-argh). Juste le temps d’aller voir Do or Die (décevant) et mon service au bar commence.

Sous un gros soleil la bière re-recoule à flots. Un rapide tour sur la Velvet pour aller voir Street Dogs, nouveau groupe de street-punk avec le premier chanteur des Dropkick Murphys, qui me lassera vite (pas très original) et c’est la fin pour moi de 3 jours de bénévolat. On salue les collègues, on prend rendez-vous pour l’année prochaine et je file vite pour ne pas rater le début de J.R Ewing.

J’attendais ça avec impatience, et je n’ai pas été déçu : une furie noisy-rock’n roll-punk à classer quelque part entre At the Drive in, Refused et les Blood Brothers. Le batteur est loin d’être un manchot et le chanteur, légèrement dandy sur les bords, porte une veste de colonel des plus ringardes. Un bon show rock salutaire dans cet amas de death et de hardcore, une grosse claque encore.

Direction la Main Stage où je crois retrouver Discharge alors qu’en fait j’arrive pour la dernière chanson des trasheurs Lillois de Loudbast.

Un coup d’œil sur le programme et il faut se rendre à l’évidence : il y a un problème. Je vais à la pêche aux infos pour finalement apprendre que ces messieurs de Slipknot, ayant prolongé leurs balances d’une heure le matin, ont foutu un joli bordel dans le planning du festoch. Résultat : les deux scènes accueillent un groupe en même temp. Ah ces stars américaines !

Bref passons, les grands-pères du punk crust Discharge arrivent, et tous les crêteux présents à 1km à la ronde rappliquent. Personnellement je me suis vite lassé et je suis parti voir Stampin Ground.

Alors que sur albums, S.G ne m’avait pas particulièrement attiré, en live c’est autre chose. Vétérans de la scène hardcore anglaise, ils font aussi partie des groupes les plus appréciés en France, un métal-hardcore des plus brutauxl emmené par un chanteur bodybuildé qui exhorte le pit de se bouger le cul : il ne faut pas le dire deux fois.

Une bonne grosse surprise. 22h00, c’est au tour d’Agnostic Front de se frotter au public du Fury. Une énorme prestation des vieux de la vieille du NYHC (New York Hardcore), un Madball en moins rapide mais aussi bourru. Roger Miret et ces balèzes tatoués fouttent le feu et le public en redemande, 45 minutes de hardcore pur jus : PUISSANT.

"Grâce" à nos amis masqués de Slipknot je loupe la prestation de Zeke proposé en même temps que celle des touch guys de New York.

Ensuite place au groupe de death par excellence, Morbid Angel. La légende du death est bien présente ce soir en France pour une date unique, et qui dit Morbid Angel dit carnage, dévastation et brutalité.

Un gros death servi par une grosse voix (ma parole ce ne sont pas des cordes vocales c’est du papier de verre), et du gros son.

Alors que je pensais m’ennuyer ferme et partir, je fus agréablement surpris (tout est relatif mais quand même). Loin d’aimer le death je dois reconnaître qu’ils ont un petit plus par rapport à tous les autres groupes du même acabit présent ce week-end, et puis rien que pour leur réputation bestial le coup d’œil valait le coup.

00h30, le groupe qui fait polémique au sein du Fury est bien là : Slipknot. Que vient donc faire au sein d’un festoch de musiques extrêmes, donc inévitablement underground, la musique "mainstream" et la grandiloquence commerciale de Slipknot ? La réponse est simple : gonfler le nombre de places vendues pour rentabiliser la manifestation et quand on voit les efforts faits par l’asso organisatrice on ne peut pas lui en vouloir de s’être "fourvoyée" en faisant venir les "vendus" de chez Slipknot industrie.

L’attitude ne colle pas du tout avec l’esprit du festival, mais n’en déplaise aux détracteurs, la musique reste sauvage et a largement sa place (il y a bien Funeral for a friend!!!). Toujours est-il que si un grand nombre de personnes semble être venue juste pour les 9 masqués de l’Iowa, le reste est venu pour leur cracher à la gueule. Non seulement le groupe n'est pas des plus appréciés, mais en plus le bruit a couru sur le site : "Attitude odieuse vis-à-vis des bénévoles, exigence d'une balance sans respect des horaires, insultes envers les organisateurs, décalage de tout le planning." Leur compte est bon : un tiers du public ovationne pendant que les autres sifflent.

C’est sous un fatras sonore de cris et d’insultes (dominantes il faut le reconnaître) que le monstre à 9 têtes fait son entrée sur "Sic" issu du premier album. Les verres et objets en tout genre fusent vers la scène, les majeurs sont dressés, la salle est pleine, tout le monde vient quand même voir le phénomène là où il ne peut tricher : la scène.

Et le résultat est là, malgré des conditions pas faciles, Slipknot joue le jeu tant bien que mal et assure un bon show, carré et puissant. Le bassiste et un des gratteux se chauffent avec les détracteurs les plus virulents, les invitant à monter sur scène s’expliquer, tandis que Corey Taylor (chanteur) tente de rester impassible. Il est là pour les fans de devant et ce n’est rien que pour eux qu’il revient sur scène pour un "rappel".

Musicalement c’est du Slipknot : "Eyeless", "Wait and bleed" , "People = shit" (ou le refrain sera quelque peu modifié pour nous faire comprendre à ceux de derrière que ce sont eux la merde), "Duality" (1er single du dernier album). Quelques nouveaux morceaux et puis basta, Slipknot se retire après à peine 1h de show. On assiste à quelques discussions enflammées dans la fosse entre fans et détracteurs.

En sortant on entend des "on a gagné", effectivement face à l’hostilité de la majorité du public, Slipknot a écourté sa prestation, il n’est qu’1h du matin quand le festival prend fin. Je me dirige le pas lourd vers la sortie, conscient que ces 3 jours touchent à leurs fins.

Le bilan est bon et mauvais pour l’asso’ MAIN IN FEST : environ 25 000 personnes sur les 3 jours ce qui est bien, mais ce festival leur a coûté beaucoup d’argent (surtout pour faire venir Slipknot), plus la ville du Mans qui demande bonbon pour l’accueillir. On ne peut toujours pas dire aujourd’hui si 2005 verra la 4ème édition du Fury Fest.

En attendant on croise les doigts et on s’incline bien bas devant une telle réussite et une telle audace.

A l’année prochaine !!!

N.B. : News de dernière minute : on apprend du directeur du festival que le Fury à été repris par une structure plus adaptée et que donc l’édition 2005 aura bien lieu.

 

A lire également sur Froggy's delight :

Le Vendredi au Festival Fury Fest
Le Samedi au Festival Fury Fest

A lire aussi sur Froggy's Delight :

Discharge en concert au Bus Palladium (vendredi 3 janvier 2014)
La chronique de l'album We are not your kind de Slipknot
Zeke en concert au Festival de Dour 2004 (jeudi)

Crédits photos : Samuel Challéat
pour en savoir et en voir plus : www.leica-gallery.net/antidote


Romain         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=