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Tom sweetlove - Van jets - L'enfance rouge - Les Galatasaray - Hitch - Creatures with the Atom Brain - To rococo rot - Diam's - Sniper - Lali Puna - Explosions in the sky - Karate - Magnus - Bono  (Dour)  17 juillet 2004

J’arrive sur le site et plus particulièrement dans la Magic tent (rebaptisée pour ce jour : tente nameless du nom d’un webzine belge) pour voir la fin du set des post rockeux liégeois de Tom Sweetlove. Au vu du dernier morceau, ça devait etre très sympa à voir, ce que me confirmeront des plus courageux que moi.

On passe sur la deuxième scène que nous n’allons pas quitter non plus : le Marquee et la programmation pour le deuxième jour du clubcircuit. Ce sont les Van Jets qui ont l’immense honneur d’ouvrir cette scène et ils s’en sortiront pas mal avec leur rock teinté de blues, un peu comme le font si bien outre les White Stripes, les Black Keys.

Et puis première grosse claque de ce samedi, le groupe pluriculturel L’enfance rouge : on y retrouve ainsi un français (François Régis Cambuzat à la guitare et au chant), une italienne ( Chiara Locardi à la basse et au chant) et enfin Jacoppo Andreini (à la batterie).

On ne peut nier que ce groupe soit fortement influencé par Sonic Youth (la ressemblance entre Chiara et Kim Gordon rajoute encore plus à cette impression) et toute la scène expérimentale.

Très engagé politiquement, ce groupe est vraiment intéressant à regarder, je m’étais donc mis au premier rang pour profiter de tout. Le batteur est vraiment impressionnant, il brosse les cymbales à l’aide d’un pinceau pour les moments les plus calmes et puis martelle la grosse caisse dans les moments noisy, on a l’impression qu’il y a beaucoup d’impro dans leur musique et la complicité entre les trois est très visible, on sent qu’ils adorent ce qu’ils font et s’engagent complètement pour faire passer des messages d’ordre politique et social.

Certains morceaux sont meme empreints de poésie, de théatre comme celui où Chiara prend des ciseaux tachés de sang et commence à les gratter sur la guitare afin de provoquer des larsens. Bref, un grand moment que ce concert de l’Enfance Rouge qui n’a rien contre le téléchargement puisqu’ils mettent à disposition sur le site (http://www.enfancerouge.org) l’entièreté de leur nouvel album.

Après ce concert tout en tension et engagé, un peu de fun avec les Galatasaray, une fanfare qui officie autour des membres d’un groupe emocore flamand : Hitch. Et là, deuxième claque de la journée, quel bonheur de voir cette fanfare s’en donner à cœur joie pour éblouir un public ravi d’etre là à ce moment là.

On a parfois l’impression de retrouver les Jagga Jazzist avec ce groupe et sa section rythmique et tous ses cuivres. Ils vont littéralement mettre le feu à un chapiteau où le public est déjà accablé par la chaleur qui régne à l’intérieur.

Le groupe qui suit après est suisse, complètement inattendu et repose sur tout un concept de performance proche du cabaret, de musique de transe parfois noisy parfois proche de l’electronica, de projections et de fashion. En effet, lorsque j’arrive dans la Magic tent, le public se trouve devant quatre bonhommes immobiles habillés comme les Deschiens le sont dans leurs sketch (petit gilet, chemises fermées jusqu’au bout, alors que la chaleur est intenable) et cela pendant plus de 5 minutes.

Puis un morceau extrèmement lancinant commence et au fur et à mesure se mue en brulot noisy qui fait danser et sauter tout le public. Puis de nouveau, le groupe devient immobile pendant un certain temps attisant ainsi la curiosité de la plupart, les morceaux durent rarement moins de cinq minutes et provoquent une espèce de transe dans le public. Derrière, un projectionniste dessine sur une table et agit sur les projections, à un moment, la pellicule brule. Tout cela donne un concert déconcertant et bizarre mais qui a beaucoup plu ne serait ce que par l’effet de surprise qu’il provoque.

Pour info, si vous allez à un de leurs concerts, après leur performances, ils vendent des objets à leur effigie : le gilet du chanteur, une brosse peigne, des frisbee et autres sacs.

Avec le groupe flamand suivant, nous ne sommes pas au bout de nos surprises : eux aussi accordent de l’importance à leur apparence et n’ont pas peur de la chaleur : ici, les Creatures with the Atom Brain sont trois et portent des combinaisons et des cagoules sur le visage. Issus de formations comme Millionnaire ou Vandal X, ils pratiquent un rock dur lorgnant souvent vers le stone rock et c’est assez plaisant, je dois l’avouer.

On change de registre avec les premiers allemands de la scène nameless, les To Rococo Rot avec comme batteur le chanteur de Tarwater et un membre de Kreidler. Ils pratiquent un post rock electronica très technique et là aussi les morceaux sont longs et amènent le public en transe.

A ce moment là, on apprend que la pauvre Diam’s s’est faite insulter par quelques personnes complètement irrespectueuses et qu’elle a préféré quitter la scène après un morceau plutôt que de continuer à recevoir divers projectiles. Vraiment pas de quoi se vanter. Il y a assez de scènes pour ceux qui n’aiment pas Diam’s et cette attitude est impardonnable.

Sniper, qui eux aussi, avaient lancé une polémique avec ses textes visiblement anti flics, antisémites et entrainé un renforcement de la sécurité afin d’éviter des débordements de la part de groupes extrémistes enchainent et accueilleront la pauvre Diam’s. Je n’ai pas vu ce concert mais on m’a dit qu’ils s’en étaient très bien tirés et avec les honneurs et avaient démenti toutes ces rumeurs.

Me revoici à nouveau dans la tente Nameless avec le concert visiblement très attendu des Lali Puna, moitié de Notwist en la personne de son chanteur et en compagnie entre autre de la jolie Valérie Trebeljahr. Ici l’influence de Notwist est très visible, on retrouve ce mélange de noise et de transe chère au label Morr Music où est d’ailleurs signé Lali Puna.

C’est le dernier album (Faking the books) qui va être mis en avant lors de ce concert et bien que ne le connaissant pas très bien, je vais de suite rentrer dans le concert et je ne serai pas le seul vu les mouvements dans la foule. Quelques morceaux de l’album précédents viendront complèter ce set qui aura une fois de plus rempli toutes les attentes.

Direction la tente clubcircuit pour le concert emocore des flamands de Hitch, déjà vus en formule fanfare avec les Galatasaray quelques heures auparavant. Ici l’énergie est au rendez vous et le groupe plait et a l’air de se plaire sur scène. Mais alors que le concert n’est pas fini, le public commence à déserter la tente. Mais qu’est ce qui peut bien les faire se presser ainsi ???

Eh bien, la réponse se trouve dans la Magic tent où le concert des américains d’Explosions in the Sky débute. Pratiquant un post rock fortement influencé par des groupes comme Mogwai, les Explosions in the Sky bénéficient d’un engouement que je n’arrive pas toujours à comprendre.

Certes, ils sont impressionnants sur scène lorsque le guitariste fait voler sa guitare autour de lui mais ils ne révolutionnent quand meme pas le genre, enfin c’est mon opinion. En tout cas, tout ce que je peux dire, c’est que Explosions in the Sky, en dégustant une délicieuse crèpe lardons, chèvre, miel, ça le fait sourire !

Nous ne quittons pas tellement le domaine du post rock avec les Karate bien que le blues soit aussi très important dans leur musique et surtout la voix de Geoff Farina qui est une des plus belles du P.A.I.M. (Paysage audio indie mondial). J’en ai encore des frissons rien que de penser à cette voix chaude, posée mais la basse et le batteur font leur part du boulot aussi pour nous faire passer à nouveau un très bon moment.

Je ne verrai pas Tom Barman dans son projet electro avec C.J.Bolland , à savoir Magnus et ses superbes hotesses et j’assisterai à la fin du concert très jazzy des Bonobo (Ninja Tune).

Mais voici venu le moment de se prendre la claque magistrale du festival : le concert de Pinback. J’adore ce groupe issu de Three Mile Pilot qui s’est scindé en deux lors du split : Black Heart Procession et Pinback.

Pinback est le versant pop, joyeux alors que Black Heart Procession est le coté plus noir, sombre et triste. Les ayant vus déjà auparavant, pas de grosse surprise mais j’ai été pris par ce concert du début à la fin, dansant comme un fou sur le plancher, chantant à tue tête avec le public et les chanteurs, réclamant tel ou tel morceau du premier album.

D’autant plus que cet album va etre largement exploré par les deux membres de Pinback assisté pour l’occasion d’un clavier et d’une batterie. Et on s’étonne de connaître par cœur ces chansons anodines sur album et de reprendre le tout en chœur, à l’unisson avec le groupe visiblement très heureux de cet accueil plus que chaleureux.

Quelques morceaux en avant première du nouvel album qui doit sortir à la rentrée nous ont mis l’eau à la bouche et ça va etre dur d’attendre jusque là. Et c’est sous un tonnerre d’applaudissements et de hourras que le groupe quittera la scène de la Magic tent. A ce moment là, on peut lire sur les visages plein de bonheur d’avoir été là à ce moment là.

Et notre bonheur va continuer avec un grand bonhomme complètement anodin à première vue (si ce n’est par ses lunettes à double foyer) membre des Kings of Convenience, ayant sorti un album solo plus électronique, ayant collaboré avec les Royksopp, je veux bien entendu parler d’Erlend Oye qui va nous faire gouter à son dj kicks en live.

Basé sur un voyage européen, son set va aller de l’Italie (avec des dj’s ayant collaboré à son album electronique) à la France (le fabuleux Rubicon de Fred Falke et Alan Braxe, deux morceaux de Phoenix) en passant par l’Angleterre (Venus, Joy Division, Cure) et les USA (Rapture). On a pas du tout affaire à un dj mais à quelqu’un qui se fait plaisir et qui veut faire plaisir et faire la fete avec le public, il adopte une attitude très débonnaire, joue avec les lights, fait ce qu’il veut du public et ça marche. Mention très bien.

Son set était tellement emballant que j’ai négligé d’aller voir Mme Herbert : Dani Siciliano et ses tenues affriolantes, classes et fashion. Mais qu’à cela ne tienne, j’irai voir un style complètement différent : le stone rock et les Mondo Generator avec Nick Oliveri (ex Queens of The Stone age) et une bassiste déguisée en infirmière au porte jarretelles affriolant. J’assisterai à un set très puissant de la part de ce groupe et ma foi, très agréable bien que ce ne soit pas mon style de musique préféré.

Les 2 many dj’s (alias Soulwax qui vont sortir leur nouvel album qui serait au vu des rumeurs très stoner façon Queens of the stone age justement) m’avaient emballé l’an passé en cloture du festival. Alors quand on vous dit que James Murphy, (fondateur du label DFA et qui a produit entre autres The rapture et Black dice entre autres et surtout chanteur des LCD SOUNDSYSTEM) mixera avec eux, on s’attend à du grand spectacle. Eh bien non, dix minutes après le début du set, je rebrousse chemin trop énervé par ce son épouvantable de la grande scène.

Mais ma deuxième claque de la journée m’attend dans la petite maison dans la prairie où nous arrivons pour la fin du set de RJD2, le DJ Shadow du label Def Jux qui chauffe bien la salle pour les parisiens de TTC. TTC (aka Tido Berman, Cuizinier et MC Teki Latex) qui a sorti un des albums les plus enthousiasmants de hip hop l’an passé : Ceci n’est pas un disque.

Dans le titre, tout est dit : on a affaire à un groupe plus que surréaliste et l’écoute des paroles nous conforte dans cette idée. Le public est venu en masse pour les acclamer et cela malgré l’heure tardive de leur set (il est quand même 3h du matin). Et ça commence, dès la deuxième chanson (De pauvres riches), le public montre qu’il aime TTC et son rap décallé par rapport au reste de la production. Le public connaît par cœur les paroles de cette chanson et ça étonne Teki Latex (de tous les publics qu’on a vu , vous etes les premiers à la connaître par cœur).

Ce hip hop électronique très proche des meilleurs artistes electronica est vraiment jubilatoire et on ne compte plus les mains en l’air en train d’accompagner les beats et rimes du groupe. Au niveau des textes, c’est complètement fou, illogique, surréaliste. Teki Latex a un flow digne des plus grands comme le chanteur de Blackalicious. Et plus son flow est impressionnant, plus le public crie.

Un tout grand moment donc pour finir cette troisième journée.

 

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