Lorsque l'on m'a proposé de couvrir le concert de Lise, j'étais loin de me douter que j'allais me prendre une jolie claque dans la figure.
La première partie fut... surprenante. Une jeune demoiselle nous raconte des histoires d'amour adolescentes, accompagnée de sa guitare et de son yukulélé. Elle a l'air à l'aise, joue avec le public mais je ne parvins pas à me sortir de l'esprit que j'avais devant moi une fillette de 5 ans. Même sa reprise de Colette Renard, "Je me fais sucer la friandise", ne me convaincra pas.
30 minutes plus tard, petite pause pour me remettre de mes émotions et enfin Lise monte sur scène.
Ma crainte fut d'abord d'assister à une premièer partie bis... Quelle joie alors lorsqu'elle entame son premier morceau au piano, une voix douce et fragile nous susurrant de jolis mots aux oreilles ! Lise est la grâce même. Toute de noir vêtue, elle ressemble à un ange sombre.
J'aime ses textes percutants et touchants, sa reprise de "Where is my Mind" des Pixies tout en finesse, celle de "P.I.M.P" de Fifty Cent tout aussi fascinante.
Lise nous emmène dans un autre univers avec sa jolie voix et son piano qu'elle ne quitte plus depuis ses 5 ans. Elle me fait penser à un Dominique A au féminin, lequel n'a d'ailleurs pas hésité une seconde à lui écrire un titre qui lui va si bien. On ne sera pas surpris non plus que le talentueux Mathias Malzieu (Dionysos) vienne partager la scène avec elle le temps d'une chanson, séduit autant que nous pas la belle.
Le public est conquis, moi aussi. Lise vient d'entrer dans la cour des grands. |