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Interview  (Paris)  7 juillet 2011

Cleo T. est une belle petite brunette au physique aussi généreux que sa musique. On irait même jusqu'à dire que tout cela est pulpeux, gracieux, généreux, à la fois sombre et étincelant, un drôle de mélange quoi. Auquel on ne peut que succomber (que ceux qui ne succombent pas se manifestent, ça m'intéresse).

Pour la sortie de l'EP Songbirds Singing le 11 juillet dernier, on a rencontré la jolie Cleo T. et ses musiciens Valentin "Almighty" Mussou (violoncelle), Eric Birdream (claquettes et percus) et Hervé Mazurel des Fitzcarraldo Sessions (guitare) dans un micro-bar parisien (un concept que ce Scandale...). Cleo T. se raconte (un peu).

Peu de choses circulent encore sur toi (ça ne saurait tarder !) et le peu que l'on trouve reste très mystérieux. Même le communiqué de ton attaché de presse... : "la demoiselle Cleo et ses Marchands de Sable aux Mains D'Argent ouvrent leur Boîte à Secrets, à coup de Valses Désarticulées et de Ritournelles Mélancoliques pour dérober La Clef des Songes…". Peux-tu donc te présenter ? Qui es-tu, d'où viens-tu, que fais-tu ?

Cleo T. : Alors je m'appelle Cleo, je fais des chansons. J'ai déjà quelques milliers d'années-lumière derrière moi. Je viens d'un peu partout sur la Terre qui est ma source première d'inspiration...

Donc on garde le mystère ! Cela me va.

Cleo T. : Non mais c'est une question compliquée. Les hirondelles, par exemple : elles viennent d'Afrique du Sud mais il y en a plein, partout, alors d'où sont-elles ? Elles sont d'ici, d'ailleurs et des endroits qu'elles traversent en même temps. Elles laissent un petit peu d'elles partout où elles passent.

Alors Cleo T. c'est ton projet, c'est toi qui composes, écris et interprètes ?

Cleo T. : Exactement. C'est une sorte de descente, on ne va pas dire en Enfer (rires), mais dans les profondeurs de moi. J'ai aussi à mon côté de super compagnons de jeu. Et il y a quand même quelques morceaux sur l'album qui sont des co-compositions. J'avais envie d'avoir des apports d'autres instruments que je ne pratique pas, comme la guitare.

C'est dur de composer pour un instrument qu'on ne pratique pas ?

Cleo T. : C'est très agréable, ça ouvre une manière très différente de voir la chanson. C'était aussi pour piquer d'autres choses à d'autres instruments que les miens.

Les musiciens qui t'accompagnent, c'est juste un one-shot ou ils te sont fidèles et sont partis pour rester ?

Cleo T. : Ah la vie nous le dira ! (rires) Non, ce sont de très, très belles rencontres. Cela s'est fait pour certains parfaitement au hasard, des bouteilles lancées sur Internet "je cherche un batteur", qui se retrouve à faire des claquettes un an et demi après cette rencontre un peu hirsute. J'ai l'impression d'un chemin tracé. J'ai fait pas mal de choses et tout à coup le chemin s'est éclairé. La route était noire mais la lumière au bout très claire. Les gens sont apparus petit à petit. J'aime aussi l'idée de géométrie variable, de travailler avec différents guitaristes selon leurs spécificités. J'aimerais pouvoir impliquer de plus en plus de musiciens et voir ce que ça peut donner. En tout cas, ceux-là j'y tiens et je les garde aussi longtemps que possible !

"Ceux-là", ce sont ceux des Fitzcarraldo Sessions ?

Cleo T. : Non pas du tout ! Ah ah ! Une fausse piste merveilleusement orchestrée par mes services secrets !

Oui, et magnifiquement relayée par ton attaché de presse !

Cleo T. : Non, le guitariste qui joue là, Hervé Mazurel, et avec qui j'ai composé Columbine est effectivement celui des Fitzcarraldo Sessions. Il fait de l'acoustique avec nous de temps en temps parce qu'on aime bien jouer ensemble mais il ne nous suit pas sur les tournées et ne joue pas avec nous sur scène. Et le reste des musiciens, ils viennent d'ailleurs, et pas spécialement du milieu du rock. Ce sont plutôt des gens que je suis allée pêcher plus loin pour m'inspirer de domaines très éloignés.

Ils ont d'autres projets parallèles ?

Cleo T. : Le violoncelliste, Valentin "Almighty" Mussou, joue avec beaucoup de gens. Il a notamment un projet très intéressant qui s'appelle Chkrrr, qui est le son commun à leurs instruments.

En parlant de musiciens, tu es à peine éclose que tu travailles déjà avec Robert Wyatt (ancien batteur de Soft Machine et de Matching Mole) et John Parish (musicien, producteur qui a beaucoup travaillé avec PJ Harvey, entre autres). Peux-tu nous en dire plus ?

Cleo T. : Alors je travaille surtout avec John Parish. C'est une sorte de nounou extraordinaire qui m'a suivie dès les premiers babillages du projet. Je lui ai transmis les premières démos, ce ne sont même pas des maquettes, c'est du garage band de base avec des bruits de porte et de mon oiseau qui chante, des trucs dont aujourd'hui j'ai vraiment honte (rires). Mais j'avais besoin de retour.

Pourquoi lui ?

Cleo T. : Parce que j'adore son travail. Pour moi il n'était pas possible de faire ce disque avec quelqu'un d'autre. A son insu, c'est quasiment mon premier collaborateur : je pensais à lui, à ses textures, à son travail. Il a accompagné tout le cheminement et nous a permis de venir chez lui et d'y faire le disque sous son regard bienveillant, ses doigts magiques et son oreille incroyable. C'était un vrai bonheur.

Robert Wyatt, c'est plutôt une sorte de correspondance étrange qu'on entretient depuis quelques années. Je lui envoie mes disques, il m'envoie ses retours, je lui envoie des poésies, il m'envoie des collages, je lui envoie des dessins, il m'envoie des bouts de papier découpés dans la presse (rires). Il m'a offert une très belle poésie autour de cette rencontre imaginaire qui n'a jamais vraiment eu lieu... Et c'est le plus beau cadeau que j'ai jamais reçu.

De quel morceau s'agit-il ?

Cleo T. : Aha ! Il est quelque part sur le disque...

Pas sur l'EP ? Ni sur votre Myspace ?

Cleo T. : Non (sourire).

Donc il faudra attendre... Tu ne l'as même pas rencontré physiquement ?

Cleo T. : Si, une fois, très rapidement, à l'occasion d'une dédicace. Comme tout le monde j'ai posé mon disque sur la pile et il m'a téléphoné. J'ai une photo qui immortalise cette rencontre. Mais après, non. Il a été question il y a longtemps et la vie a fait que... Mais finalement c'est très chouette, c'est un ami imaginaire. C'est très métaphorique et très imagé en fonction des objets qu'on s'envoie.

Et John Parish, comment l'as-tu rencontré ?

Cleo T. : J'étais assez proche des Venus, qui m'ont pas mal aidée au début, dont le batteur, Jean-Marc Butty, est celui de PJ Harvey et de John. Par lui j'ai pu inviter John à jouer et depuis j'ai toujours gardé le contact. Mais ce n'était pas facile de l'attraper, surtout dans une année où il était particulièrement chargé. Il travaillait sur la sortie de This is England. Donc à maintes reprises, la possibilité a failli disparaître. On a tout fait, cherché des solutions, mis des ponts, des échasses et on est arrivés jusqu'à Bristol !

J'ai lu que tu avais déjà sorti un disque, Our hearts belong to the storm. De quoi s'agit-il ?

Cleo T. : Oui mais c'était dans une autre vie, depuis j'ai changé de peau, comme le serpent (sourire). Je l'ai redécouvert il n'y a pas longtemps et je l'aime bien. Mais c'était quasiment une autre personne.

Alors l'EP Songbirds singing est sorti le 11 juillet en digital et compte 5 titres. Je sais qu'un 45 tours suivra aux Etats-Unis et un album en Italie, mais rien en France. Pourquoi ?

Cleo T. : Il n'y a pas encore de sortie prévue en France, pour plusieurs raisons. Déjà parce qu'on a un label aux Etats-Unis et que j'aime beaucoup travailler avec eux. On va sortir un 45 tours pendant l'été là-bas et l'album suivra effectivement. En fait, je me balade et je fais les choses où elles se présentent. Mais on aura une manière de le trouver quand même !

Ta bio et ce que tu me dis ressemble à un conte de fées. Ton univers est à la fois sombre et brillant, je dirais cinématographique. D'où te vient ce goût pour le rêve, le mystique ?

Cleo T. : C'est vrai. Je pense que je suis née comme ça. C'est très empreint des couleurs des symbolistes. Je suis une grande fan de la peinture de William Blake, de cette vision du monde. La littérature m'a beaucoup porté vers ce genre de tentative de sortie. Pas au-dessus ni en-dessous : à l'intérieur du monde, mais très au fond. Dans la création et dans la vie, il faut accepter la grande dépression pour avoir la grande joie. D'ailleurs, l'un n'a pas de valeur sans l'autre. J'aime les contrastes très forts, au cinéma, en photo aussi. J'aime ces images aux contours très marqués et très définis. C'est ma façon de penser. Je trouve qu'il y a beaucoup de lumière dans les choses très sombres et les deux se nourrissent je pense.

Quels sont les artistes qui t'ont forgée, que ce soit en musique ou dans d'autres domaines ?

Cleo T. : Je devrais préparer des listes, c'est toujours dans ces moments-là qu'on ne les trouve pas. Dans la musique j'adore les lieder, la musique allemande, quelque chose que j'écoute énormément et qui est une des inspirations de ce projet. L'expressionnisme allemand. En musique, je vais parler bêtement de Einstürzende Neubauten (groupe allemand de musique expérimentale à tendance industrielle, NDLR) qui est, je crois, le groupe que j'aime le plus au monde. J'aime beaucoup de choses mais je crois que j'aime surtout la musique populaire, les chants traditionnels italiens par exemple. Le free jazz, Charlie Haden and The Liberation Music Orchestra. J'aime la musique des gens, la musique du monde. Et c'est ce que j'aime dans l'idée de songwriting, d'où le titre de l'EP Songbirds singing.

Cela se ressent, ce que tu fais est très varié. On sent l'influence jazz par moments, dans "Kingdom of Smoke" par exemple. Il y a aussi des ballades, des choses plus rock, plus nerveuses. On ne s'ennuie pas !

Cleo T. : Ah tant mieux ! C'est l'essentiel de ne pas s'ennuyer ! Je n'écoute pas tant de musique que ça malheureusement. Mais oui le jazz, le blues, j'aime beaucoup. J'écoute aussi de la musique industrielle ! Mais il y a toujours quelque chose au fond, un lien que je trouve en tout cela.

C'est vrai, c'est varié mais il y a malgré tout dans l'EP une vraie cohérence... D'ailleurs, il ouvre avec "I love me I love me not", qui est une espèce de comptine noire et lancinante, ce n'est sûrement pas la plus accessible. Pourquoi l'avoir choisie comme entrée en matière ?

Cleo T. : Pour moi cette chanson est fondatrice. C'est la première que j'ai écrite pour ce projet. C'est comme un résumé. Il peut y avoir des morceaux plus théâtraux. Celle-ci est peut-être sombre mais elle est très simple. Pour moi c'est le prologue, c'est l'ouverture. D'ailleurs, j'ai toujours besoin de la jouer en premier. C'est un peu le sas, un rite. C'est avec elle que j'entre dans ce parcours-là.

"Whistles in the night" est, je trouve, magnifique. Elle est particulièrement addictive au niveau de la rythmique. Qui fait le choeur ?

Cleo T. : Ce sont les musiciens du groupe. Le seul guest est sur "Columbine", c'est John Parish.

En tout cas on te sent particulièrement habitée.

Cleo T. : J'essaie ! Comme sur toutes. De toute façon, je ne fais pas des choses dans lesquelles je ne crois qu'à moitié. C'est vrai qu'il y a quelque chose d'assez dur dans cette chanson. C'est un enfant sous sa couette. Ca chuchote, ça chuchote, mais ça crie très très fort à l'intérieur de lui. Il y a une espèce de nervosité du cri dans le silence. C'est une cavalcade nocturne à l'intérieur d'une tête qui n'arrive pas à s'exprimer, à se libérer. A la fin, c'est le thérémin qui prend le relais, qui marque le paroxysme de cette tension. Il fait ce que je ne peux pas faire à la voix.

Quels sont tes projets ? Une tournée de prévue ?

Cleo T. : On va partir en Italie au moment de la sortie de l'album, vers septembre, octobre. Je pense aller l'année prochaine aux Etats-Unis, à San Francisco où se trouve notre label, Saint Rose Records, qui est celui d'Emily Jane White et de David J, le membre fondateur de Bauhaus. On va continuer à faire ce qu'on fait, à savoir poser ses valises partout. Et on fera sûrement la Flèche d'Or pour une BS Party vers l'automne.

Retrouvez Cleo T.
en Froggy's Session
pour 2 titres en cliquant ici !
  

 

 

 

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La chronique de l'album Songbirds singing de Cleo T.
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L'interview de Cleo T. (jeudi 27 juin 2013)

En savoir plus :
Le Bandcamp de Cleo T.
Le Myspace de Cleo T.
Le Facebook de Cleo T.

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


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