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Le Zénith  (Paris)  mercredi 25 janvier 2012

Carton rock des derniers mois, The Black Keys débarquent en France fin janvier, forts de deux albums épatants en autant d'années. Leur tournée est "sold out" partout où ils passent. Leurs noms sont sur toutes les lèvres - et sur toutes les couvertures de magazines. Bref, la consécration semble en bonne voie pour le duo d'Akron. Acquis à la force du médiator après dix années passées à écumer les petites salles aux quatre coins du monde, ce succès amplement mérité fait plaisir à voir (même s'il faut bien avouer que la concurrence ne fait pas rage).

C'est donc dans les Zénith que se produisent désormais Dan Auerbach (guitare/chant) et Pat Carney (batterie). Après Lille hier, les voilà à Paris, désormais accompagnés d'un deuxième guitariste et d'un clavier. En attendant notre pression au bar, nous entendons la fin du set de Portugal The Man (et notamment l'excellent single "So American"), groupe prometteur qu'il faudra revoir.

"Howlin' For You" est jouée d'entrée. Batterie militaire, riff ciselé et refrain repris en choeur : le ton est donné. De manière prévisible, les titres de Brothers et El Camino constituent l'essentiel de la setlist. En une poignée de chansons imparables ("Sister", "Gold On The Ceiling", "Strange Times", "Run Right Back", "Dead And Gone"), le duo marque son territoire et prouve qu'il a les épaules pour séduire les grandes salles. Le public n'a d'ailleurs aucun mal à se laisser convaincre, sautille allègrement et donne de la voix sur chaque refrain. Plus appliqués que déchaînés, les Black Keys déroulent.

Après une entrée en matière calibrée mais à l'efficacité indéniable, on assiste à un tout autre concert. Les deux musiciens additionnels quittent la scène, laissant Dan Auerbach et Pat Carney remonter le cours de leur histoire. La bride est lâchée, les deux comparses s'en donnent à coeur joie, Dan se fendant notamment de quelques jolis solos. Si la qualité des mélodies reste inférieure aux titres les plus récents du duo, cet intermède de quatre morceaux offre au Zénith un pur moment de rock & roll.

La suite du concert est plus convenue et inégale. Surtout, à mesure que la soirée avance, quelques faiblesses apparaissent clairement : les morceaux finissent par se ressembler un peu (ici et là, on n'est pas loin de la formule), le jeu de batterie de Pat Carney s'avère trop stéréotypé et ne soutient pas la comparaison avec l'inventivité de Dan Auerbach à la six cordes. Ce dernier, également excellent chanteur, s'impose sans conteste comme la véritable force motrice du duo. The Black Keys aurait aussi pu s'épargner le coup de la boule à facette ou du nom du groupe qui clignote en fond de scène sur le dernier titre - Coldplay ou les Hives font ça très bien.

On ressort de la salle avec un sentiment mitigé. Malgré de vrais moments enthousiasmants (ne serait-ce que pour "Lonely Boy", la soirée valait le détour), un travail bien fait, une setlist construite intelligemment (les Black Keys commencent à avoir une belle petite collection de tubes), les riffs explosifs en pagaille, ce concert nous laisse un peu sur notre faim. Le plus dur commence peut-être pour les Black Keys : parvenir à conserver leur crédibilité rock indé tout en creusant la brèche qu'ils ont fraîchement ouverte vers le succès planétaire. Jusqu'ici l'équilibre est parfait, mais on croise les doigts pour que dans le futur, les Black Keys ne fassent pas un pas de plus vers le mainstream.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

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La chronique de l'album Brothers de The Black Keys
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The Black Keys en concert à Bowery Ballroom (3 octobre 2004)
The Black Keys en concert à Bowery Ballroom (3 octobre 2004) - 2ème
The Black Keys en concert au Trabendo (5 octobre 2006)

En savoir plus :
Le site officiel de The Black Keys
Le Myspace de The Black Keys
Le blog de Pierre Baubeau


Pierre Baubeau         
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# 14 février 2021 : Nos Victoires de la musique

C'est reparti pour une semaine de couvre-feu mais pas seulement, voici de quoi tenir votre curiosité culturelle en éveil. Et puis samedi à 18h c'est la 21ème édition de la Mare Aux Grenouilles, on compte sur votre présence ! En attendant, voici le sommaire avec une belle sélection musicale notamment.

Du côté de la musique :

"Qui naît dort plus" de Armande Ferry-Wilczek
"La beauté du jour" de Ben Lupus
"For the first time" de Black Country, New Road
"Spare ribs" de Sleaford Mods
"Vertigo days" de The Notwist
"Lumen" de Dalva
"Michel de la Barre : Suites et sonates" de Ensemble Tic Toc Choc
"Muses" de Karen Lano
"Road of the lonely ones" le Mix #12, saison 2 de Listen In Bed
Interview de Med dont nous vous présenterons le disque très bientôt
"Blue" de Rosie Balland
RosaWay et Belfour dans un petit ni vus ni connus pour parler de leurs clips
et toujours :
"Doppelgänger" de Joseph d'Anvers
"La peau des arbres" de Tue Loup
"Ok Human" de Weezer
"Mersi" de Christine Salem
"Hide my face" de Dahlia
"Concerto Saint Saëns, Huillet, Ravel" de Damien Ventula, Gilles Colliard & Orchestre de chambre de Toulouse
"Eleanora : The early years of Billie Holliday" de Hot Sugar Band & Nicolle Rochelle
"Antonio Salieri : Armida" de Les Talens Lyriques & Christophe Rousset
"Lubamba" de Sam Mangwana
"Happy hours" de Vincent Touchard & Stephen Binet
"Blue hawaiian" le mix 11 de Listen In Bed à écouter ici

Au théâtre au salon :

avec les captations vidéo de :
"Lucide" de Rafael Spregelburd
"Cabaret Apocalypse" de Jonathan Capdevielle
"Kadok" de Rémi De Vos
une trilogie Luigi Pirandello mise en scène par Stéphane Braunschweig : "Vêtir ceux qui sont nus" - "Les Géants de la montagne" - "Six personnages en quête d'auteur"
"Silence, on tourne !" de Patrick Haudecoeur
"Nuit d'ivresse" de Josiane Balasko
"Ma soeur est un chic type" de Pierre Palmade et Dominique Lavanant
"Le Roi Soleil" de Kamel Ouali

Expositions :

en virtuel :
"Hammershoi, le maître de la peinture danoise" au Musée Jacquemart-André

"Etre moderne : le MoMA à Paris" à la Fondation Louis Vuitton
"Victor Brauner - Je suis le rêve. Je suis l'inspiration" au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
"Un duel romantique - Le Giaour de Lord Byron par Delacroix"au Musée national Eugène Delacroix
"Un Geluck peut en cacher un autre" à la Belgian Gallery à Namur
"Trop fou pour toi : 50 ans de Hard rock, heavy metal, metal français" au Musée de la Sacem

Cinéma :

at home :
"Fais-moi plaisir !" d'Emmanuel Mouret
"La Belle personne" de Christophe Honoré
"L'amant d'un jour" de Phuilippe Garrel
"Petits secrets et gros mensonges" de Laurence Katrian
"Un plan d'enfer" de Peter Hewitt

Lecture avec :

"Cela aussi sera réinventé" de Christophe Carpentier
"De l'autre côté des croisades" de Gabriel Martinez-Gros
"L'instruction" de Antoine Brea
"La pierre du remords" de Arnaldur Indridason
"La sountenance" de de Anne Urbain
"Le premier homme du monde" de Raphaël Alix
"Yahya Hassan" de Yahya Hassan
et toujours :
"Serge Gainsbourg : Histoire de Melodie Nelson" de Philippe Gonin
"Analphabète" de Mick Kitson
"Baiser ou faire des films" de Chris Kraus
"La transgression selon David Cronenberg" de Fabien Demangeot
"Les maréchaux de Staline" de Jean Lopez & Lasha Otkhmezuri

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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