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Interview  (Paris)  septembre 2004

A l'occasion de la pièce "Margot la Ravaudeuse", mise en scène par Alain Sachs, Cerise Sachs nous avait annoncé leur collaboration pour une comédie américaine. Il s'agissait de "Si j'étais diplomate" dont ils signent l'adaptation, Alain Sachs en assurant également la mise en scène.

Actualité qui nous permet de retrouver avec plaisir la gentillesse et la spontanéité de Cerise Sachs.

Nous vous avions rencontré cette année pour parler de la pièce Margot la ravaudeuse que vous aviez adapté d’un texte de Fougeret de Monbron et joué au théâtre du Petit Hébertot. A cette occasion, vous nous aviez annoncé votre travail d’adaptation et votre collaboration avec Alain Sachs pour cette pièce. Comment avez-vous découvert cette pièce et quels sont les éléments qui vous ont intéressé ?

Cerise Sachs : La pièce est tombée sur le bureau d’Alain par l’intermédiaire d’un agent littéraire. Dès les premières pages j’ai senti tout le potentiel comique de la pièce. Je l’ai lue et j’ai hurlé de rire. J’ai dit à Alain d’acheter les droits. Nous ne trouvons plus actuellement des auteurs, en tout cas français ou francophones, qui ont cette écriture moderne et qui écrivent ce genre de comédies pleines de rebondissements et un esprit logique, mathématique. On nous dit c’est pas du Feydeau mais c’est normal. Feydeau écrivait du Feydeau. Les autres écrivent autrement. Dans cette pièce, il s’agit plus de burlesque à la Marx Brothers sans doute parce que les auteurs sont américains.

Pour l’adaptation, nous avons travaillé ensemble, en se passant les versions successives. Le problème de ce genre de répertoire réside également dans le choix des acteurs qui savent jouer dans ce registre et il n’y en a pas tant que cela dans Paris. Alain avait pensé à José Paul avec qui il avait déjà travaillé. La réalisation de ce projet a pris du temps parce qu’il jouait dans Un petit jeu sans conséquence quia été un triomphe. José Paul a donné son accord et ensuite il a fallu trouver les autres acteurs.

Quelle sont été les difficultés d’adaptation en termes notamment de transposition de l’humour anglo-saxon ?

Cerise Sachs : Le travail d’adaptation a été assez long parce que nous devions modifier un peu les éléments factuels mais aussi transposer certaines expressions idiomatiques qui font rire les anglo-saxons mais qui sont intraduisibles ou qui ne font pas rire les français. Nous avons donc fait beaucoup de réécritures, de remaniements et de coupes parce que dans le texte original il y avait une accumulation de jokes à l’intérieur des scènes. J’adore lire en anglais et en même temps je suis très française. Donc cela me permet de trouver des équivalents aux formules originales qui ne sont pas directement traduisibles en français. Il faut garder ce qui fait rire et que ce soit juteux en bouche pour les acteurs.

Et puis, la mécanique est très précise pour que le rire vienne. Cela exige beaucoup de rigueur. Alain vous en parlera mieux que moi. Souvent ce genre de théâtre est déprécié alors que c’est noble ! Un des auteurs est d’ailleurs venu voir la pièce. Il était mort de rire alors qu’il ne comprend pas le français. Mais il connaît sa pièce et notamment le rythme impulsé par les répliques qui amènent le rire.

Etiez-vous présente lors des répétitions ?

Cerise Sachs : Non, je ne pouvais pas et je le regrette. Les répétitions ont eu lieu en deux parties, entrecoupées d’un mois de vacances, mais j’avais vu un filage.

Nous vous avons vus dans la salle au cours d’une représentation et vous riiez. Le résultat vous satisfait ?

Cerise Sachs : (éclats de rire). J’étais comme un spectateur lambda et j’ai beaucoup ri. J’assiste souvent aux représentations et bien que connaissant le texte je me laisse cueillir. Et puis on est porté aussi par le public qui varie selon les soirs.

Vous aviez un deuxième projet, une pièce irlandaise, pour lequel la difficulté était de trouver l’actrice ?

Cerise Sachs : Nous avons contacté l’actrice que j’aimerais voir interpréter cette pièce et si elle donne son accord cela pourrait se faire à la rentrée prochaine. C’est un choix un peu audacieux car le public n’a pas l’habitude de la voir dans ce registre. Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus. Si cela se concrétise, ce sera le rêve.

Et qui sera le metteur en scène ?

Cerise Sachs : Ce sera Alain…puisque je l’ai sous la main (sourires). Il y a une chose amusante d’ailleurs au sujet de cette pièce. Quand j’ai eu terminé l’adaptation, du moins dans un premier jet, j’étais anxieuse d’avoir son avis et je voulais absolument qu’il la lise. Donc je lui ai demandé de la lire et il m’a dit non parce qu’il était fatigué, qu’il se levait tôt le lendemain et qu’il avait pris un petit truc pour dormir. J’ai insisté tant et plus que j’ai obtenu qu’il lise le premier acte. Il a commencé et en fait, il ne l’a pas lâché. D’où une bonne publicité : La pièce qui résiste à tous les hexomil ! Car l pièce est vraiment passionnante.

Et Cerise sur scène ?

Cerise Sachs : J’attends. (petit soupir). J’attends le beau projet.

Ne pouvez-vous forcer la chance en trouvant vous-même le texte qui vous conviendrait ?

Cerise Sachs : Je lis beaucoup. Mais je trouve des pièces pour les autres ! C’est quand même incroyable non ? Les œuvres m’appellent et celles qui appellent mon attention ne comportent pas de rôle pour moi. J’ai aussi envie de faire de la mise en scène. Mais je vous confie quand même que je viens de découvrir un auteur qui écrit pour les femmes, Janine Worms, une vieille dame, dont les textes sont magnifiques. Ses pièces ne sont plus montées alors qu’elles sont d’actualité. Donc, il y aura peut être une petite ouverture.

Donc vous avez trouvé une petite pépite ?

Cerise Sachs : C’est une énorme pépite.

A suivre donc...

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de "Si j'étais diplomate"
L'interview d'Alain Sachs
La chronique de "Margot la Ravaudeuse"


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