Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Rhapsodie pour une dent creuse
Régis Delicata  (Editions Grasset)  février 2012

La lecture du premier roman de Régis Delicata, au CV mystérieux, la quatrième de couverture est muette sur ce point mais il est vrai qu'il n'a que 27 ans, parfois présenté comme "rédacteur et directeur de collection pour des maisons d'édition", s'annonce de manière plutôt enthousiasmante.

A savoir : un titre accrocheur qui fleure bon la Série noire vintage ("Rhapsodie pour une dent creuse"), un personnage principal, héros et narrateur, à la profession atypique (il est "trouveur d’objets introuvables pour collectionneurs extravagants") et une intrigue loufoque qui consiste à rapporter le dentier de Robert Mitchum.

Immédiatement, après quelques pages, se profilent, quand à la langue, les figures tutélaires de Frédéric Dard et Michel Audiard, et pour le registre le polar humoristique à la Donald Westlake. Certes il y a pire comme références mais, en l'espèce, il ne s'agit pas tant de références que d'une écriture ostensiblement "à la manière de" qui vire au pastiche.

Par ailleurs, là où cela se gâte, c'est que la trame narrative, réduite et au dénouement expédié à l'issue de 250 pages, est complètement parasitée, voire phagocytée, par un séquençage en développements digressifs sur des thèmes divers et variés, truffés de références littéraires et cinématographiques - véritable salmigondis de "scènes" comme le lecteur laborieux l'apprendra en lisant le "bonus" constitué de "scènes coupées", l'auteur étant cinéphile - qui atteste de la culture-confiture de ce dernier tout en faisant irrémédiablement penser à la compilation-recyclage de chroniques, ce qui réjouira sans doute les doctes lettrés, amateurs de delicatessen, et les férus de littérature échevelée.

Cela étant, entre érudition et cuistrerie, s'inscrivant à contre-courant de ce qu'il appelle "le dogme ambiant du style à l’os", Régis Delicata, qui se dit, avec humour bien évidemment et sans doute auto-dérision, "le David Bowie de la littérature", et qui a, comme les feuilletonistes payés à la ligne, la plume hémophile et la prose logorrhéique, se livre à un brillant exercice de style aux vertus scénaristiques.

Pour apprécier le sien, rendez-vous, peut-être, au second opus.

 

MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

Abonnez vous à la Newsletter pour recevoir, outre les mises à jour en avant première, des infos de première importance et peut être des choses dont vous n'avez même pas encore imaginé l'existence et l'impact sur votre vie... et nous non plus.

se désabonner, changer son mail ... c'est ici!


» Contacter un membre ou toute
   l'équipe (cliquez ici)


Afficher les chroniques d'un membre :

Liste des chroniques... Cécile B.B.
Liste des chroniques... Cyco Lys
Liste des chroniques... David
Liste des chroniques... Didier Richard
Liste des chroniques... Fred
Liste des chroniques... Jean-Louis Zuccolini
Liste des chroniques... Julien P.
Liste des chroniques... LaBat’
Liste des chroniques... Laurent Coudol
Liste des chroniques... Le Noise (Jérôme Gillet)
Liste des chroniques... Margotte
Liste des chroniques... MM
Liste des chroniques... Monsieur Var
Liste des chroniques... Nathalie Bachelerie
Liste des chroniques... Nicolas Arnstam
Liste des chroniques... Paola Simeone
Liste des chroniques... Philippe Person
Liste des chroniques... Rickeu
Liste des chroniques... Séb.T

 

Les articles de ce site sont la propriété de froggydelight.com et de leurs auteurs.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=