C’est qu’il en existe des Barrow ici-bas ! Du boyfriend de Bonnie à l’acteur porno, en passant par l’activiste des Barbades et l’historien du reggae, il y a de quoi en perdre son latin. Mais bon, celui qui nous concerne actuellement se prénomme Edward, et ce n’est pas Ed Barrow, le dirigeant de baseball que personne ne connait. Edward Barrow et The Black Tree, here he is…
Un premier album qui débute par ce son particulier, mais si, vous savez bien, la corne de brume qui dit "vvvouuuuuuu… vvvvvoouuuuu" ou bien n’est-ce qu’un didgeridoo ? C’est "Back to the road", empreint de Barrow (John l’explorateur britannique), où un homme qui a tout perdu s’aventure sur de nouveaux chemins, voire de nouveaux horizons. Jouons à Barrow-Barrow à présent.
"You got a knife, but I got a gun, you should probably run" ("Knife And Gun")… Euh ? Clyde ! Clyde Barrow ! Le mec à Bonnie !… "My sea" : bip… boup… bip… boup… Le joueur écrase le buzzer et crie : "Daniel ! le rameur d'aviron américain !" Bravo ! "Blue eyed man" : euh ? Marc Barrow ? La suite, vite ! "I see you when he smiles" : facile ! Henry Barrow, le puritain. "The end of something" : … John D, le physicien (rien ne se perd, tout se crée machin)… Aller, une dernière pour la route : "The black tree"… euh… Errol ou Dean ?
Ok, ok, j’arrête, et pourtant, je n’ai pas encore fait le tour de tous les Barrow de ma liste (merci wikignagna !). Tout ça pour dire que Barrow (Edward, le nôtre de maintenant là) n’est rien de tous ceux que j’ai cités plus haut, il a la nostalgie du passé couplée à la mélancolie des au revoir, sans parler des absents… Certes, je vous le concède, il peut être déprimant, malgré ses petites touches électro.
Au choix : la zenitude des imbéciles heureux contemplatifs des petites fleurs et des gouttes de pluie contre la dépressivitude des blasés mal-aimés engloutissants les JT et les débats politiques. Personnellement, je prends la réponse A, parce que "Life is beautiful", malgré les cheveux blancs et les maladies.
Sur fond de pianos et de sa voix enveloppante comme un bon polaire, Edward Barrow guide ses auditeurs sur la douce pente des rêves, des souvenirs couleurs sépia, des nostalgiques pâtés dans le sable et des chasses au trésor. Viva la pop alternative ! |