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Mandragore  (BCBA / Wagram)  octobre 2012

Le monde de la musique est injuste. Pendant dix ans il fut auteur, compositeur et chanteur du groupe Les veilleurs de nuit, second couteau d'une nouvelle scène française qui n'en avait que pour les assauts des Têtes Raides, la bouille à Louise Attaque. Il aura fallu attendre qu'il rencontre Cabrel et Cali, producteurs respectivement de ses deuxième et troisième albums solo, pour que le nom de Daguerre pointe le bout de son nez dans l'espace public. Mais, nous qui marchons dans les ténèbres, n'aurions-nous pas souhaité qu'il reste plus souterrain ?

Drôle de mélange que ce Mandragore, où l'on entend, c'est certain, des vestiges d'un amour un peu dingue, un peu paumé, où l'on croit apercevoir, de dos, le fantôme d'une Loreleï (sebasto cha), mais où c'est le portrait triste de "Carmen" que l'on entend, écrit par Théophile Gauthier et doublé par Francis Cabrel. Où l'on s'attend, sous le soleil écrasant d'un vague terrain de jeux cruels, à devoir se chercher un futur malgré tout, mais où l'on se retrouve piégé dans le canapé moëlleux d'une production-velour, assis sous l'air conditionné et sagement éclairé par des ampoules à économie d'énergie idéalement disposées.

On aime la voix fluette, trop rare, de la violoniste Bertille Fraisse, qui donne à celle de Daguerre, rauque et profonde, un contrepoint savoureux. On aurait aimé, presque, que ce duo-là ose aller plus loin, plus loin que la variété bien arrangée, jusqu'à un rock plus viscéral, à la sensibilité moins contrôlée, moins raffinée, moins élaborée. Et l'on n'est pas loin de frissonner, parfois, lorsque Daguerre, mettant enfin de côté ses vrais-faux airs de doublure de Cali, laisse entrentendre une voix-tempête qui pourrait rappeler Romain Humeau ou Bertrand Cantat, si seulement...

Mandragore est loin d'être indigeste, mais il lui manque justement cette petite touche aphrodisiaque, le regain d'excitation qui l'arracherait du registre d'une chanson francophone trop jolie, trop polie. En bref : on souhaiterait, parfois, que Daguerre ose grogner plus simplement, qu'il se veuille moins beau, moins élégant – moins respectable, peut-être même. Qu'il délaisse l'amour et les fleurs pour atteindre à ce qui compte réellement. Souviens-toi, Olivier : on ne lave pas la poésie, un poète, ça pue des pieds.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

Une 2ème chronique de l'album Mandragore de Daguerre
La chronique de l'album Daguerre & Bertille de Daguerre
Daguerre en concert au Festival FNAC Indétendances 2008
Daguerre en concert à Théâtre des Déchargeurs (octobre 2009)

En savoir plus :
Le site officiel de Daguerre
Le Soundcloud de Daguerre
Le Facebook de Daguerre


Cédric Chort         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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