Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Absynthe Minded - Revolver
Le Fil  (Saint-Etienne)  mercredi 7 novembre 2012

Mercredi 7 novembre… Ce soir j’ai de la chance, car en plus d’avoir reçu une jolie rose pour ma fête - oui Carine aussi fut une Sainte - je passe cette soirée au Fil de Saint-Etienne avec à l’affiche deux groupes : Absynthe Minded et Revolver !

La grande salle est à l’honneur et à 20h20 le monde est présent. Je m’imprègne déjà d’un avant-goût musical, le public est assez "jeune" et plutôt féminin également. Je ne connais pas le premier groupe…

Absynthe Minded… Cinq jeunes hommes entrent en scène, je suis frappée par la candeur et les traits encore juvéniles de Bert Ostyn chanteur et guitariste dont la voix nous plonge d’emblée au cœur de la Belgique. Le son tout de suite me percute, fort, résonnant, une basse profonde qui m’attrape le cœur. Je suis déjà "ailleurs" et les jeux de lumière renforcent cette immersion.

Après une ouverture assez intimiste, la musique se teinte de touches plus pop rock avec "Fighting Against Time", titre au goût de nostalgie avec des accords de déjà-vu. Dès les premières notes de "Crosses" le public se met à hurler, rythmé par un clavier entêtant, un violon à la ritournelle un peu tzigane et une contrebasse piquante ce titre m’emballe également.

Autour de moi les rangs s’agitent, une jeune femme sautille gaiement et les visages pétillent. L’ambiance évolue de nouveau et le public baigné de lumière orangée se balance sur les nappes musicales plus slowly. Je me perds au milieu de ces têtes qui ondulent, du son suave du violon et de cette musique à la saveur des longues soirées d’été des possibles adolescents.

Bert Ostyn interpelle le public "On va bouger un peu", et enchaîne avec "Only Skin Deep" puis des musiques aux sonorités plus rock rétro. Je m’amuse à voir les jeunes agiter la tête et faire bouger leur fameuse mèche bien coiffée !

Le public savoure et je constate d’ailleurs qu'un grand nombre semble connaître le groupe. Les musiciens prennent plaisir également, l’énergie est présente et telle que le violoniste en perd ses crins. Je passe un bon moment bien que le son soit un peu trop fort et que les titres manquent parfois d’originalité, mais les musiques sont maîtrisées. L’ensemble sonne souvent plus pop que rock avec une simplicité de composition et une fraîcheur efficace.

Sous une lumière rouge électrisante, le groupe clot le concert avec "Stuck in Reverse" et achève ce début de soirée par une thématique universelle portée par le cri du chanteur "I’m sick in love" !

Attente…le public ne bouge pas beaucoup, certains se sont assis au sol pour ne pas perdre leur place. Les jeunes filles surtout s’agglutinent devant la scène… heu… on attend les Beatles ?

Le violoncelle au bois brillant se dresse sur scène et les mots REVOLVER marquent la grosse caisse. Je suis impatiente, j’ai envie de voir ce que Revolver donne en live. Je connais les titres phares, mais pas beaucoup plus.

Ils entrent… au bord de scène des ampoules dressées figurent des bougies, tous les trois sont en ligne, j’ai la sensation d’être face à une sorte de tableau solennel. La voix grave et chaude d’Ambroise Willaume envahit le Fil, devant moi un couple s’enlace. Tandis que le trio de voix (Christophe Musset guitare, chant et Jérémie Arcache, violoncelle, chant) s’installe et s’épanouit dans les tierces, le public semble hypnotisé par cette ouverture acoustique. Le batteur et la bassiste rejoignent la scène dans le noir tandis que l’ouverture s’achève sur une tenue de voix stoppée net.

Le concert débute alors sur un glissando du violoncelle que tout le monde reconnaît : "Let’s get together" ! Je suis un peu décontenancée au départ, je n’ai entendu ce morceau qu’en enregistrement, le live me semble moins percutant, peut-être est-ce dû au son que je ne trouve pour le coup pas assez fort et un peu trop mat. Le public est quant à lui déjà conquis, les cœurs palpitent à l’unisson. Le chanteur présente le batteur et la bassiste, Elise Blanchard, qui passe l’épreuve du feu ce soir, puis s’enchaînent les titres.

Contrastant avec les morceaux précédents, je découvre des chansons aux sonorités moins rock, plus acidulées et parfois presqu’un peu mièvres à mon goût. Le public martèle le rythme de "Do you have a gun", simple mais efficace, puis avec "Losing you", je m’envole un peu au son du riff de guitare qui me donne des envies d’équipées sauvages. La lumière s’abat sur moi, et la foule se balance sur "Let go", je me retourne, je suis au centre de cette marée humaine, une marée horizontale où je distingue des visages illuminés qui dessinent les paroles de lèvres souriantes.

La formation originelle du trio se retrouve dans "Leave me alone", où l’harmonica s’harmonise avec la guitare acoustique pour un titre rond et convivial mais sans grande surprise musicale. Le rythme s’accélère et le débordement d’énergie des musiciens est contagieux, le public danse, frappe des mains, les sonorités se font plus rock mais moins propres également, puis cette apothéose se termine par le tube "Wind song" pour le plus grand plaisir d’un public connaisseur.

Revolver quitte la scène acclamé et reviendra rapidement pour un bis de deux titres. Je sors emballée par l’ambiance, par le dynamisme de ces jeunes hommes, et notamment le violoncelliste-clavier un peu fou fou. Leur musique me laisse une impression d’inégalité, des titres très aboutis et d’autres qui le sont moins, mais un ensemble convainquant et un groupe qui a de beaux jours encore devant lui.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album eponyme de Absynthe Minded
La chronique de l'album Pop de Chambre (EP) de Revolver
La chronique de l'album Music For A While de Revolver
La chronique de l'album Julien Bouchard - Kissamilé - Manuel Etienne - Hoboken Division - Orwell - The Wise Dude’ de Pop à Noël
Revolver en concert à EMI ( 6 mai 2008)
Revolver en concert au Bataclan (31 octobre 2008)
Revolver en concert au Festival GéNéRiQ 2009
Revolver en concert au Grand Mix (dimanche 14 mars 2010)
Revolver en concert au Festival Le Printemps de Bourges 2010 (jeudi 15)
Revolver en concert à Main Square Festival 2012 - Samedi
L'interview de Revolver (14 mai 2009)
L'interview de Revolver (15 avril 2010)

En savoir plus :
Le site officiel de Absynthe Minded
Le Myspace de Absynthe Minded
Le Facebook de Absynthe Minded
Le site officiel de Revolver
Le Myspace de Revolver
Le Facebook de Revolver

Crédits photos : Claude Crépet


Carine Ferreira         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

• Edition du 2024-04-14 :
Burning Heads - Embers Of Protest
Waxahatchee - Tigers Blood
Bertrand Betsch - Kit de survie en milieu hostile
Nikita Mndoyants - Prokofiev
Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler - Alas
Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne - Arnold Schönberg : Pierrot Lunaire
Thomas de Pourquery - Let the monster fall
Chaton Laveur - Etat Sauvage
Cyrille Dubois & Tristan Raës - Louis Beydts : Mélodies & Songs
Madame Robert - C'est pas Blanche-Neige ni Cendrillon
Chu Chi Cha - Sin Miedo
The Black Enderkid - Symptom Of Decline
Michelle David & the True Tones - Brothers and Sisters
Wizard - Not Good Enough

• Edition du 2024-04-07 :
Partie - Théâtre Silvia Monfort
La Mare Aux Grenouilles #83 - Talk Show Culturel
Dal Sasso Big Band - Le Carnajazz des animaux
Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce - Eden Beach Club
PALES - Sweet Needles - Soviet Suprem - Mazingo - Ni Vus Ni Connus
Lucie Folch - Ailleurs
Down To The Wire - Deep In Denial
Palace - Ultrasound
Terestesa - Bella Faccia
Sophie Cantier - Songez
 

• Archives :
Keigo Mukawa - Maurice Ravel : Complete works for solo piano
Lisatyd - Fishtalk - Ni Vus Ni Connus
Vanessa Philippe - L'amour c'est chiant
Mohamed Najem - Jaffa Blossom
Frustration - Our Decisions
CXK - Castèls dins la luna
Dynamite Shakers - Don't Be Boring
Johnnie Carwash - No Friends No Pain
Esparto - Nous célébrer
Michel Portal & Michel Dalberto - Berg, Brahms, Schumann, Poulenc
Louise Jallu - Jeu
Camille Bénâtre - Dommage
La Mare Aux Grenouilles #82 - Talk Show Culturel
CocoRosie - Elevator Angels EP
Bad Juice - Watertank - Intrusive Thoughts - The Darts - Mélys - Ni Vus Ni Connus
Judas Priest - Invincible Shield
Ecr.Linf - Belluaires
Iamverydumb - Queenside Castle
Karkara - All is Dust
Jean-Marc Millière / Sonic Winter - Five to the Floor
Claude Tchamitchian Trio - Naïri
Tangomotán - Motán
Junon - Dragging Bodies to the Fall
Chester Remington - Almost Dead
Les Diggers - Atmosphérique
Tara - Sekoya
Nicolas Jules - Ravage Club - Nouriture - Les Tambours du Bronx - Heeka - Ni Vus Ni Connus
La Mare Aux Grenouilles #81 - Talk Show Culturel
Sprints - Letter to Self
Laetitia Sadier - Rooting For Love
- les derniers albums (7489)
- les derniers articles (354)
- les derniers concerts (2393)
- les derniers expos (5)
- les derniers films (20)
- les derniers interviews (1131)
- les derniers livres (8)
- les derniers oldies (20)
- les derniers spectacles (9)
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=