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Bar Three  (Paris)  22 novembre 2004

Deuxième soirée Froggy's Delight dans les caves bondées du Bar Three ! Un beau succès car vous étiez venus nombreux nous retrouver et écouter théâtre et musique.

Voici un petit souvenir de ce que vous avez vu et entendu et, pour les autres aussi, ceux qui l'ont raté parce qu'ils avaient préféré aller voir le bon vieux Morrissey grand comme une aiguille dans la botte de foin qu'est le Zenith.

C'est la toute jeune compagnie La Malle à Malice qui, grâce à Cléa, assurera l'accueil du public et les intermèdes.

La jeune troupe a décidé de nous faire découvrir le dramaturge britannique Martin Crimp. Deux scènes de la pièce "Atteintes à sa vie" ("Attempts to her life") nous sont présentées dans une petite cave pleine à craquer.

La mise en scène spartiate s’intègre bien au lieu. La cave est plongée dans l’obscurité, de petites lumières allumées rythment la représentation laissant apparaître ici un visage, là une silhouette. Entassé dans cette salle exiguë, le public retient son souffle et vibre à l’unisson du texte tantôt cruel et violent tantôt comique.

L’ambiance sombre et feutrée des lieux rend bien la tension qui se dégage du texte de la première partie. Mais l’énergie, la bonne humeur qui se dégage des acteurs donne une tonalité sympathique et contrebalance le texte grinçant.

Le deuxième passage est plus léger, plus rapide, plus comique. Il s’agit d’une sorte de monologue en miroir français italien. Chaque phrase en français est immédiatement traduite en italien et vice versa. Le décalage entre les deux langues ainsi que les mimiques des actrices déclenchent des rires dans le public.

L’audience conquise restera un peu sur sa faim devant une trop courte représentation. Nous les retrouverons, espérons-le, plus longuement une prochaine fois.

Après démontage des accessoires de La Malle à Malice, c'est au tour de Zlot d'installer ses instruments, un drôle de bric-à-brac que les percussions en tout genre de Virginie alors que Laurent et sa guitare acoustique fait dans le sobre (comment ? sa chemise et sa coiffure ? y'a plus sobre ? ouaip et alors ! :)).

Habitués au public sagement assis dans la confortable petite salle du théâtre des Blancs Manteaux, les Zlot se retrouvent ici face à un public debout, bavard et surtout, parce que il n'y a pas de scène délimitée, nez-à-nez avec les spectateurs.

Mais il leur en faudrait plus pour les déstabiliser et durant une petite heure, ils passeront leur répertoire en revue au rythme de petites plaisanteries et autres mimiques dont ils ont le secret et qui pourraient passer pour de l'improvisation si l'on n'a jamais vu leur spectacle.

 

 

 

 

 

Et comme le disait un spectateur ce jour là, "C'est tellement drôle tout le temps que c'est impossible que ce soit improvisé sans arrêt, ce serait trop balèze" (l'auteur de ces propos se reconnaitra).

Car oui, il faut le dire, les Zlot sont drôles avec un grand U comme Humour.

Leurs textes affutés taillés dans le lard de tout un chacun, militaires, vieux, amoureux, vous et nous. Une chanson française dépouissiérée et atypique rythmée par Virginie qui joue même de la rape à fromage et de la valise (si si !) et les gesticulations de Laurent, le roi du solo de guitare, un sacré musicien même s'il se joue de la rockattitude !

Pour voir la baguette magique lumineuse, courrez donc les retrouver aux Blancs Manteaux, vous ne le regretterez pas !

Toujours en duo, un de ces duos qui de Rita Mitsouko aux Kills sont porteurs d'un univers, les Delenda investissent la scène à leur tour.

Toujours un peu traqueurs, quelques incidents techniques vont émailler le début du concert sans pour autant leur faire perdre, ni le rythme, ni leur concentration, ni leur enthousiasme. Tout de rouge et noir vêtus (veste CCCP pour Thierry et tailleur noir et collants rouges pour Anne dont la coupe de cheveux très rock'n roll en surprendra plus d'un), les Delenda entament le set de la même façon que lors du précédent concert par "About a girl" de Nirvana.

Première chose frappante, le son est bien meilleur que la fois précédente, plus puissant, avec plus de basse, encore un petit effort sur les décibels et une guitare un peu moins timide et on tiendra un son impeccable.

C'est "Lost" qui succède à la reprise de Nirvana, et qui déchaine le public (Public animé par un certain Charles A., en grande forme, soit dit en passant, qui y va de ses commentaires à chaud pour motiver tant le groupe que les auditeurs) enchainé avec "Sunshine" autre pièce maitresse du duo.

 

 

Anne, handicapée par une côte cassée ne s'en laisse pas compter et s'attaque ensuite à "Israel" de Siouxie avec brio.

D'abord parce que le groupe maitrise tout à fait cette reprise mais aussi parce que la performance vocale est notable.

Suit "Tainted love" fidèle à lui-même belle reprise suffisamment personnalisée pour ne pas sentir le réchauffé.

Malheureusement, sur "Riders of the storm", reprise façon reggae dub (un peu boostée ce soir là) tout se complique, la bande accompagnant le groupe a des sautes d'humeur.

Il faut tout le sang froid et le talent du groupe pour continuer imperturbablement le morceau sans se planter ... et sans détruire la platine CD à coup de pieds (Bravo Thierry pour le self control !).

"Ashes to Ashes" pourtant remarquablement réussi dans cette version subit le même sort et Thierry est tout de même un peu déstabilisé alors que Anne toujours zen poursuit sans heurt accompagnée par un public solidaire qui tape dans ses mains.

La bonne fée Technique veille cependant sur eux et se ressaisit. Dès lors, tout repart à fond les gamelles pour un concert d'enfer avec tous le répertoire des Delenda notamment "Smart leader", "Qui mord" ou "Les loups" qui déchaînent le public qui ne s'en lasse pas, reprend en choeur et en redemande.

Un petit chouchou a même droit à une superbe reprise dédicacée de "Femme fatale" du Velvet !.

Le concert se clôt sur "Kultur" mais personne n'a envie de partir. Allez, on reprend "Les loups", une fois encore plébiscité.

Décidément, Delenda, à l'image de cette photo, est un vrai couple de scène !

Et ça ne fait que commencer !

 

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David         
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# 4 août 2019 : De festival en festivals

Il fait beau et chaud et les grenouilles se baladent de festival en festivals, un peu partout en France et on vous raconte tout. Mais il y est aussi question cette semaine, de littérature, de théâtre et même de jeu vidéo.

Du côté de la musique :

Petit tour du côté de La Route du Rock en attendant le 14 août
"When I have tears" de The Murder Capital
Seun Kuti en interview au festival Terre du Son ou nous l'avons également vu en live avec Egypt 80
vendredi au Foreztival avec The Inspector Cluzo, Feu! Chaterton entres autres
samedi au Foreztival toujours avec Tiken Jah Fakoly, Goran Bregovic, Thérapie Taxi
et dimanche pour le dernier jour du Foreztival Joey Starr et Cut Killer, Ska P, Calypso Rose, IAMDDB, Winston McNuff...
et toujours :
Rencontre avec Accident. Nous avons également enregistré une session live de Accident, autour de leur EP "Dernier Voyage"
"an elegy for" de Bobbie
"Code pin" de Angle Mort & Clignotant
Interview de Last Train au festival Terre du Son
Oktober Lieber en interview, mais également en live au festival Terre du Son
Haiku Hands au festival Terre du Son #15
Sara Zinger égalment à Terre du Son, à retrouver en interview
interview de The Psychotic Monks toujours à Terre du Son
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Au théâtre :

des comédies avec des inoxydables à voir ou revoir tels :
"Les Faux British" au Théâtre Saint-Georges
"Le Gros diamant du Prince Ludwig" au Palace
et des outsiders à découvrir :
"Jean-Louis XIV" au Théâtre des Béliers parisiens
"La Moustache" au Théâtre du Splendid
le compte-rendu du Festival Humour & Eau salée à Saint-Georges-de-Didonne
et la chronique des spectacles à l'affiche en août

Cinéma :

la chronique des sorties de juillet

Lecture avec :

"Le voleur d'eau" de Claire Hajaj
"Paix et guerre" de Ronan Farrow
"UK serial killers" de Emily Tibbatts
et toujours :
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"Modus operandi : La secte du serpent" de Nathalie Cohen
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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