Vivre de sa passion. Etre photographe et ne penser qu'à la photo, pour nourrir sa passion et en vivre. Un défi et un choix de vie pour Thomy Keat. Même si au cours de l'interview qu'il nous a accordé il affirme qu'il ne conseillerait à personne d'être photographe !
Son inspiration, le monde et les hommes d'aujourd'hui, tels qu'ils sont, dans l'instantanéité figée à jamais. Des pixels d'éternité peut être. Mais un regard attentif ne suffit pas à capter l'instant magique. Il faut un oeil, un oeil qui cherche.
A deviner peut être à travers son portfolio...par une approche en tryptique.
De son assistanat auprès du photographe portraitiste, Arnault Joubin, il a gardé le goût des portraits, de ceux qui vont au plus près du corps, de la peau, du visage, du trait. En noir et blanc ou en couleur, ce sont autant de moments rares pour tenter d'approcher l'autre dans ce qu'il a de plus émouvant et de plus secret sans doute.
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Mais la réalité, c’est la ville comme La Défense et ses froides tours monolithiques à l’assaut du ciel ou New York aux rues saturées de jaune et de rouge, c’est l’environnement urbain avec ses entrailles lumineuses, des photos dépouillées sans sujets humains, comme pour ne pas détourner l'attention.
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Et puis, ce sont, aussi ces paysages, en noir et blanc, énigmatiques même si familiers, dont le cadrage peu conventionnel invite le regard à converger vers le haut, vers ce mystérieux point à l'infini que nous désigne la flèche, la nébuleuse flamme ou la ligne de fuite.
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"L'illusion n'a pas toujours d'image"