Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Alaïa
Palais Galliera  (Paris)  Du 28 septembre 2013 au 26 janvier 2014

Pour sa réouverture, le Palais Galliera a choisi de consacrer un exposition monographique, qui s'avère en sus une première rétrospective parisienne, au couturier Azzedine Alaïa et célèbre trois décennies de créations intemporelles qui célèbrent le corps de la femme érigée en vestale sculpturale.

Le commissaire de l'exposition, Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera, historien d'art qui a signé nombre des expositions de mode présentées notamment au Musée des Arts Décoratifs, a opéré, en collaboration avec l'intéressé, une rigoureuse sélection de soixante-dix modèles iconiques pour retracer un parcours créatif unique.

Loin de la monstration spectaculaire, le designer Martin Szekely chargé de la scénographie oeuvre dans l'épure avec un jeu de lumières tamisées qui exaltent les volumes majestueux coiffés par les coupoles réalisées par le célèbre mosaiste italien Giandomenico Facchina, les boiseries noires et les murs au rouge pompéien du lieu.

Sans vitrine ni stockman, mais des podiums noirs et des formes en plexiglas, les modèles exposés vus à distance semblent en apesanteur soulignant la silhouette parfaite de corps invisibles et cependant, à l'approche, à la présence presque palpable.

Alaïa, le couturier de l'éternel féminin

L'exposition ne propose pas un parcours chronologique imposé mais une déambulation libre au sein des collections mêlées qui mettent en évidence la permanence du vocabulaire stylistique du couturier "body liner".

Alaïa, le petit grand couturier à l'austère costume noir à la Mao conçoit le vêtement comme une seconde peau et s'inscrit comme l'héritier assumé de Madeleine Vionnet, créatrice du début du 20ème siècle qui constitue "la" référence absolue et met une technique hors pair au service de la beauté plastique.

Formé à l'ancienne dans un atelier de couture tout en étudiant la sculpture à l'Ecole des Beaux-Arts de Tunis, Azzedine Alaïa maîtrise toutes les étapes de la réalisation du vêtement qu'il conçoit comme une seconde peau indissociable d'une anatomie féminine idéale.

Car la femme d'Alaïa a non seulement un physique sans défaut mais une morphologie qui répond aux canons de la beauté classique qu'il résume ainsi : "L’épaule est essentielle, la taille primordiale. La cambrure des reins et le derrière sont capitaux. La poitrine, on s’en arrange toujours"

Alaia c'est donc une technique époustouflante qui tend à l'épure, la sophistication de la coupe sous une apparente évidence, la fluidité de la forme et des tissus et l'exploration tant des matières souples et malléables, du strech à la maille en passant par la fibre antistress, que de la souplesse insoupçonnée des matières "raides" à l'instar du cuir, du drap ou du raphia.

Et le vêtement Alaïa n'étant ni costume ni déguisement, l'utilisation économe de l'ornement, souvent né d'un détournement tels le zip ou l'oeillet, requis davantage pour sa valeur structurante que pour sa finalité décorative.

S'il joue sur les couleurs solaires saturées ou les ocres séculaires et les imprimés qui évoquent la terre d'Afrique et exaltent la beauté de la femme noire - Grace Jones fut une de ses muses - , il sublime la palette minérale avec toutes les déclinaisons du noir avec des création stout aussi intemporelles que novatrices pour l'oeil contemporain.

Et il ne reste ensuite au visiteur qu'à traverser les jardins du Palais Galliera pour se rendre au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.

La salle Matisse, en accès libre, accueille un florilège de modèles d'exception présentés en résonance avec les deux compositions monumentales du peintre sur le thème de la danse.

Ainsi les robes à l'évasé corolle et "La Danse ou Lutte des Nymphes". Ou quand les robes-sculptures dialoguent avec la peinture.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Palais Galliera

Crédits photos : © Pierre Antoine
avec l'aimable autorisation du Palais Galliéra


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 4 octobre 2020 : Triste automne

La culture continue comme elle peut se survivre en cette triste année 2020. Voici nos découvertes de la semaine avec pas mal de chose au théâtre ! quelle joie ! Nous avons aussi réalisé une émission spéciale sur le jeu RIP THEM OFF, le replay, c'est par ici. En route pour le sommaire.

Froggeek's Delight :

"Hades" sur Windows, Mac OS et Switch
Toute la semaine des directs jeux vidéo, talk show culturel, concerts en direct sur la FROGGY'S TV

Du côté de la musique :

"All thoughts fly" de Anna von Hausswolff
"Die, motherfucker ! die !!!" de Apple Jelly
"BT93" de BT93
"Brahms - musique de chambre vol 3 et 4" de Geoffroy Couteau
"Le temps béni de la pandémie" de Les Goguettes (en trio mais à 4)
"Mozart : Betulia liberata" de Les talens Lyriques & Christophe Rousset
"Both at once" de Martin Joey Dine
"Dialogues" de Nicolas Baldeyrou
"Source" de Nubya Garcia
"Glasgow kiss EP" de Shadow of Planes
et toujours :
"Echos" de Romain Humeau
"American head" de The Flaming Lips
"Grand écran" de Ensemble Triptikh
"Beethoven : op 109, 110, 111" de Fabrizio Chiovetta
"B.O. d'une scène de meurtre" première émission de la saison 2 de Listen In Bed
"Oiseau(x) scratch" de Luc Spencer
"Debussy" de Philippe Bianconi
"Tête Blême" de Pogo Car Crash Control
"XIII" de Quatuor Ardeo

Au théâtre :

les nouveautés :
"Vivre" au Théâtre de la Colline
"Exils intérieurs" au Théâtre des Abbesses
"Crésus" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Et le coeur fume encore" au Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis
"La loi de la gravité" à la Comédie de Béthune
"Lorsque Françoise paraît" au Théâtre Lepic
"Un cadeau particulier" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"Exécuteur 14" au Théâtre du Rond-Point
"Flagrant déni" au Théâtre de la Huchette
"Toi Tu Tais Toi" au Théâtre Trévise
les reprises :
"En attendant Godot" au Théâtre Essaion
"Dans les forêts de Sibérie" au Théâtre de ¨Poche-Montparnasse
"Racine par la Racine" au Théâtre Essaion
"Kean" et "La vie devant soi" en tournée
et les spectacles déjà à l'affiche

Expositions :

la rentrée muséale avec :

"L’Age d’or de la peinture danoise (1801-1864)" au Petit Palais
"Man Ray et la mode" au Musée du Luxembourg
"Victor Brauner - Je suis le rêve. Je suis l'inspiration" au Musée d'Art Moderne de Paris
"Sarah Moon - PasséPrésent" au Musée d'Art Moderne de Paris

"Alaïa et Balenciaga - Sculpteurs de la forme" à la Fondation Azzedine Alaïa
"Pierre et Gilles - Errances immobiles" à la Galerie Templon

Cinéma :

en salle :
"Yalda, la nuit du pardon" de Massoud Bakhshi
at home :
"Caramel" de Nadine Labaki
"Tomboy" de Céline Sciamma
"Peur" de Danielle Arbid
"La Cour de Babel" de Julie Bertucelli
"La Bataille de Solférino" de Justine Triet

Lecture avec :

"Athènes" de Sonia Darthou et "Le palais d'Orsay" de Hélène Lewandowki
"Le monde des Abberley" de Robert Goddard et "Marilou est partout" de Sarah Elaine Smith
"Marc Aurèle" de Benoit Rossignol
et toujours :
"Ici finit le monde occidental" de Matthieu Gousseff
"L'heure des spécialistes" de Barbara Zoeke
"Mémoires" du Général von Choltitz
"Porc braisé" de An Yu
"Portraits d'un royaume : Henri III, la noblesse et la Ligue" de Nicolas Le Roux
"Sublime royaume" de Yaa Gyasi

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=