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Pop In  (Paris)  26 janvier 2005

Electophönvintage... voilà bien un nom de groupe original pour cette formation originaire de Montauban. En guise de formation il s'agit d'ailleurs avant tout de Rémi Parson et de 2 musiciens puisque ce groupe est le résultat du travail solo du chanteur/guitariste officiant également dans le groupe A place for parks.

Faussement intimidé devant un parterre conséquent de spectateurs pour la petite salle du Pop In, Rémi joue de sa maladresse, fait mine de ne pas connaître sa setlist, s'excuse de râler et raconte une blague dont je vous laisse la découverte lorsque vous le verrez en concert !

Car il faut le voir en concert ce petit jeune homme de Montauban et sa bouche, à faire pâlir Ian Mc Culloch, de laquelle sort un joli accent chantant quand il parle et mélancolique quand il chante. Accompagné d'une choriste multi-instrumentaliste (percussions, mélodica) et d'un bassiste, Rémi donne vie à ses chansons pop qui louchent certes du côté d’Outre Manche mais qui ne sont pas sans rappeler un certain Jeffrey Lewis. Faux minimalisme et vraies trouvailles émaillent chaque titre inlassablement terminé par un sourire un peu gêné, comme pour dire "Excusez moi de déranger votre écoute mais la chanson est terminée, je passe à la suivante". Juste, intimiste et touchant, Electrophönvintage risque de faire parler de lui lors de la sortie de son premier album intitulé We sang a yeye song, en mars (le 16, c'est bien cela Rémi ?).

Arrive ensuite Angil sur scène. Si, à la tête d'Angil , il y a un seul homme en la personne de Mickäel Mottet, auteur compositeur et interprète, sur scène, Angil est un collectif à géométrie variable. D'un maximum de 10 personnes sur scène on se trouve ce soir face à un quator :Mickäel à la guitare et au chant bien entendu, Flavien au "bruitage vinyl", Tom au trombone à coulisse et Marie à l'alto.

Angil sur scène c'est une véritable performance car les musiciens laissent une grande place à l'improvisation. Ainsi Flavien crée des ambiances en faisant tourner, façon DJ, des vinyls sur une platine ancestrale et joue avec quelques boutons d'effets interférant parfois (volontairement) avec les propres pédales d'effet de Mickäel, qui lui même possède un "Boomerang", engin ayant la faculté d'emmagasiner en temps réel des sons provenant d'un micro ou de la guitare, ainsi un tapotement sur un micro se transforme en une ligne de batterie et une phrase scandée devient une entêtante rythmique.

De leur coté Tom et Marie ne sont pas en reste et, malgré les problèmes (qui ne se résoudront d'ailleurs pas) de Tom pour amplifier son micro, il le tendra à plusieurs reprises vers le violon de Marie afin d'y capter quelques notes qui se retrouveront à leur tour dans un autre sampler aux pieds du tromboniste.

Les chansons intimistes du disque deviennent ici hypnotiques et envoûtantes. Beaucoup d'autres titres ne sont pas sur le disque, c'est aussi la grande force de Angil de donner au live toute son ampleur en en faisant un véritable objet unique (chaque concert est différent, y compris dans la composition du groupe) plutôt que de reproduire de façon appliquée le disque.

Malgré les soucis de son ayant pénalisés tant le groupe que les spectateurs, le groupe fait avec et garde le sourire, les 4 compères s'amusent sur scène et le public est conquis.

Reste à voir ce que cela donnera le 23 février à la Guinguette Pirate, toujours en quatuor mais sans le trombone et surtout le 4 avril à l'Européen dans une formation étoffée et quasi complète d'une dizaine de musiciens.

Angil, le second souffle de la scène rock française ? A suivre de très près.

 

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crédits photos : David

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# 17 mai 2020 : le joli mois de mai

Après tout ce temps confiné, l'impression d'une liberté quasi retrouvée n'a d'égale que la prudence avec laquelle il faut aborder ses semblables. En attendant des jours meilleurs, voici de quoi se mettre du baume au coeur avec notre petite sélection culturelle hebdomadaire.

Du côté de la musique :

"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier
et toujours :
"Soir paien" de Alexis Kossenko, Anna Reinhold & Emmanuel Olivier
Interview de Morgane Imbeaud accompagnée d'une belle session acoustique
"Enrique Granados : Oeuvres pour piano" de Myriam Barbaux-Cohen
"For their love" de Other Lives
"Schubert, sonates pour piano D.845 & D.850" de Philippe Cassard
"Nothing is never over" de The Eternal Youth

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Cléopâtre in love"
"Affordable Solution for Better Living"
"Queen Blood"
"One night with Holly Woodlawn"
du des classiques revisistés :
"Antigone"
"La Dame de chez Maxim"
des comédies de moeurs:
"La garçonnière"

"Deux hommes tous nus"
du boulevard :
"Panique au Plaza"

"Grosse chaleur"
"Oscar"
du côté des humoristes :
"Shirley & Dino à Marigny"
"Philippe Lelièvre - Givré !"
Au Théâtre ce soir :
"Trois partout"
"Quand épousez-vous ma femme ?"
"J'y suis, j’y reste"
et une échappée opératique de classiques recontextualisés :
"Madame Butterfly" de Puccini
Pelléas et Mélissande" de Debussy

Expositions :

voir et revoir:
la récente exposition "Le Rêveur de la forêt " du Musée Zadkine en vidéo et avec les images commentées sur le site du musee
et la rétrospective "Christian Dior - Couturier du rêve" qui s'est tenue au Musée des Arts Décoratifs avec une visite-reportage réalisée par Benjamin Wu assortie des commentaires des commissaires
sillonner l'Hexagone en direction de l'exposition"Balenciaga, Magicien de la Dentelle" à la Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais et du Musée La Piscine de Roubaix
partir ensuite pour l'Europe :
au Pays-Bas avec le Musée Van Gogh à Amsterdam et la visite virtuelle de chacun des quatre niveaux de monstration
puis au Danemark au Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague
et encore plus loin en Turquie au Pera Museum d'Istanbul
et en Corée du Sud pour explorer en 6 étapes le National Museum of Modern and Contemporary Art
enfin revenir à Paris au Musée du Louvre avec les visites commentées par les commissaires des expositions "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" et "Un rêve d'Italie, la collection Campana"
et finir en musique avec un revival musical avec l'exposition en ligne "Mai 68 - De la révolte à la légende" au Musée de la Sacem

Cinéma at home avec :

voir ou revoir :
de la romance avec "Coup de foudre au Caire"
de la comédie musicale hollywoodienne avec "Mariage royal" de Stanley Donen
de la comédie dramatique avec "Coffee and Cigarettes" de Jim Jarmush
du policier avec "Jeff" de Jean Herman
du thriller avec "Volte face" de John Woo
du western avec "Mon nom est personne" de Tonino Valerii et Sergio Leone
du fantastique avec "La femme aux bottes rouges" de Juan Luis Bunuel
de la comédie avec :
"Absolument Fabuleux" de Gabrieh Aghion
"Cash Express" de Jerry Zucker
au Ciné Club avec des films des années 50 :
"Topaze" de Marcel Pagnol
"Sacré jeunesse" d'André Berthomieu
"Vous n'avez rien à délarer ?" de Clément Duhour
une curiosité avec "Le Père Noël contre les Martiens" de Nicholas Webster
et une rareté avec "L'invincible Kid du Kung Fu" de Eddie Niccart

Lecture avec :

"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
"Les lumières de Tel Aviv" de Alexandra Schwartzbrod
et toujours :
"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
"La chaîne" de Adrian McKinty
"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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