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puce Les femmes et les cousins d'abord
Interview  (Paris)  18 février 2005

Tous les dimanches soir, Sébatien L'Arvor et Taieb Rahmani se produisent sur la scène du Théâtre de La Providence sous la houlette de leur professeur et metteur en scène Pascal Daubias dans un spectacle plein d'humour, souvent très noir, et de rires.

Nous avons rencontré le trio infernal, les cousins et leur tonton, qui nous parlent de leur métier et de leur spectacle bien sûr mais nous racontent aussi une bien belle histoire d'amitié.

Les débuts du breton peut être avec Taieb Rahmani (ndlr : petit clin d'oeil dans le spectacle) ?

Taieb Rahmani : Non, non, moi j'ai peur ! (rires) Tout a commencé à l'école où j'ai eu l'occasion de faire un peu de classique mais on m'a vite conseillé d'arrêter. Ensuite, j'ai découvert le cours de Pascal Daubias au Centre de danse du Marais et j'y ai appris à travailler, j'ai appris le métier. Je participais aux spectacles que l'on fait en cours d'année sans ambition de faire quelque chose d'extraordinaire. Peu à peu, j'ai aimé ce métier, je m'en suis amusé et plus je le fais plus je m'amuse.

On vous a conseillé d'arrêter le classique parce vous faisiez rire ?

Taieb Rahmani : Oui, parce que je faisais le guignol. Je n'étais donc pas crédible dans les rôles tragiques. Le comique me convient tout à fait.

Et que vous a dit le professeur Pascal Daubias quand il vous a découvert ?

Taieb Rahmani : Ce qui est intéressant c'est ce qu'il m'a dit la première année. Quand je me suis présenté en septembre, Pascal Daubias m'a dit : "Il faut revenir l'année prochaine parce que le cours est complet !" Je lui ai demandé si je pouvais assister à un cours pour voir et que je reviendrai l'année prochaine. En fait, je suis revenu la semaine suivante et il m'a laissé m'incruster au cours.

Qu'avez-vous pensé de Taieb qui s'accrochait comme une moule à son bouchot ?

Pascal Daubias : Il montrait son intérêt et sa motivation pour le cours et ce sont les raisons pour lesquelles je l‘ai gardé. Il a fait beaucoup de spectacles avec le cours et c'est un des fondateurs de "La meute". Comme il s'est toujours beaucoup impliqué, il a fait naturellement partie de "La meute 2" qui s'est jouée à La Main d'or. Et ensuite, est intervenu la rencontre avec Sébastien.

L'art de la transition…Alors d'où vient Sébastien L'Arvor ?

Sébastien L'Arvor : Il vient de sa Bretagne. Je suis à Paris depuis 5-6 ans. Tout a commencé pour moi en septembre 2001, 4 jours après le drame de New York. Le 15 septembre 2001, je poussais pour la première fois la porte du cours de Pascal Daubias. Il me reste d'ailleurs des images très précises du premier cours pendant lequel je me disais :" Je n‘y arriverai pas ! C'est trop difficile". Et pourtant, depuis quelques années, je me sentais une certaine capacité à faire rire mais je ne savais pas si j'étais capable de la transposer sur scène, en passant des dîners entre amis à la scène.

Grâce aux cours de Pascal, j'ai constaté que j‘y arrivais et qu'en plus j'y prenais du plaisir. Ensuite, c'est terrible car on ne peut plus s'arrêter. Taieb a une formule qui m'a fait comprendre pourquoi je faisais ça. Taieb m'a dit : "Je fais du café-théâtre pour ne pas devenir fou". Et c'est vrai cette folie sur scène permet de relativiser, de prendre du recul sur les choses et de pouvoir rire de tout. C'est la raison pour laquelle je fais ça.

Taieb Rahmani : Oui, parce que les gens ne sont pas toujours prêts à accepter les délires que l'on crée autour de nous. Sur scène, nous jouissons d'une liberté totale.

Pascal Daubias : Les débuts sont toujours un peu difficiles. L'intégration surtout et c'est ce que je surveille : la capacité à continuer. Car les défections sont nombreuses au cours des 2 premiers mois. Et c'est au cours que Sébastien a rencontré Taieb.

Génial, vous assurez vraiment toutes les transitions ! Donc vus vous êtes rencontrés mais de là à monter un spectacle ensemble…Quelles étaient vos affinités…

Pascal Daubias : …la taille ! (rires). C'est bête à dire mais nous sommes tous les 3 de la même taille.

Sébastien L'Arvor : Oui, mais malgré la taille, on, ne se ressemblait pas. Nous étions plutôt complémentaires. Et nous riions des mêmes choses. C'est ce qui est génial avec l'humour c'est qu'il n'y a pas de frontières ! Nous nous sommes donc vite bien entendus. Ensuite, Pascal m'a fait rentrer dans "La Meute", ce qui a favorisé noter complicité. Nous avons pris des habitudes de rencontres et nous sommes devenus vite amis. C'est l'amitié qui nous a conduit à cette complicité sur scène. Nous ne sommes pas devenus amis en écrivant ensemble mais nous avons écrit ensemble parce que nous étions amis.

Taieb Rahmani : Oui.

Donc outre le fait de pouvoir vous regarder droit dans les yeux du fait de votre taille commune, vous partagiez le même sens de l'humour ?

Sébastien L'Arvor : Il n'y a pas eu de volonté préméditée de vouloir écrire un spectacle à deux. Les choses sont arrivées assez naturellement. Nous avions notre équilibre dans "La Meute". C'est dans le cadre des spectacles du cours de Pascal que nous avons eu envie d'écrire. Nous l'avons fait de manière impromptue. Le premier sketch que nous avons écrit est le résultat d'un délire que nous avons mis sur feuille. C'était le Père Noël qu nous avons écrit un 25 décembre.

Le thème des spectacles nous guidait aussi dans l'écriture. Il y en avait un qui s'intitulait "Gaudrioles et facéties". Comme le spectacle s'articulait autour de chansons, cela nous a amen é à écrire le sketch des musiciens de Michel Delpech. Pour le spectacle intitulé "Pas de bol !" nous avons écrit Monsieur Bernard est moche dans lequel Taieb subit une opération de chirurgie esthétique pour ressembler à Patrick Bruel et le résultat n'est pas à la hauteur de ses attentes mais tout va bien quand même. Nous écrivions donc de manière sporadique et puis un jour, nous nous sommes rendu compte avec Taieb et Pascal que nous avions suffisamment de matière originale pour monter un spectacle.

Pascal Daubias : C'est aussi un des buts du cours que j'anime que les spectacles en cours d'année puissent leur servir de source d'inspiration.

Quel est votre rôle dans ce processus ?

Pascal Daubias : Je peux intervenir sur la conception ou la forme du sketch si besoin est. Pour ce spectacle, mon intervention sur le texte a été très limitée. Peut être sur un ou 2 gags. Et j'ai assuré la mise en scène

Sébastien L'Arvor : Certains sketchs sont vraiment nés d'une improvisation en cours.

Pascal Daubias : Un des buts du cours est également de proposer des exercices un peu orientés pour susciter es idées de sketchs.

Sébastien L'Arvor : Quand nous arrivons devant Pascal avec un sketch nous suggérons un début de mise en scène bien sûr mais la transformation se fait avec les conseils de Pascal qui …

Taieb Rahmani : …rabote…

Sébastien L'Arvor : …qui modèle.

Taieb Rahmani : C'est le terme que je cherchais.

Pascal Daubias : Le travail en trio marche bien parce que nous avons le même esprit et on se comprend bien et vite.

Quand est née l'idée de monter un spectacle en duo ?

Pascal Daubias : Après l'arrêt de "La Meute", qui était un projet commun à plusieurs mais qui était aussi le spectacle de chacun, j'ai dit que je m'intéressais à des projets de duo.

Sébastien L'Arvor : Oui. Nous avons pris cette décision avant les grandes vacances 2004 et nous avons travaillé autour du barbecue chez Pascal l'été.

Quand vous avez pris la décision de monter un spectacle, comment avez-vous choisi les sketchs ?

Taieb Rahmani : C'était difficile car nous les aimons tous. Nous avons fait un premier tri et nous avons demandé conseil à Pascal pour voir comment ils s'articulaient entre eux.

Sébastien L'Arvor : Et nous avons eu la chance de les tester en public lors des spectacles du cours.

Pascal Daubias : Ce qui est important pour voir les sketchs qui marchent.

Sébastien L'Arvor : Et comme nous n'étions pas à cours de sketchs, nous avons pu faire un vrai choix en fonction de leur efficacité. Car nous sommes là pour nous faire plaisir mais aussi, avant tout, pour faire rire le public. Pascal a donné une vraie unité au spectacle qui n'est pas un zapping. Il y a une ambiance, une unité, une harmonie. Tout cela a guidé le choix des textes.

Quels sont les comiques qui vous font rire et vous inspirent et ceux qui vous inspirent sans vous faire rire.

Sébastien L'Arvor : Mes sources d'inspiration ne sont pas obligatoirement des comiques. Pour moi, sans aucun doute, Richard Gotainer pour sa capacité à donner des images qui touchent les gens, les Deschiens pour leur côté absurde, leur gentillesse et leur tendresse et Lafesse pour l'absurde des situations et son côté culotté. Ils me font rire et m'ont inspiré.

Taieb Rahmani : Louis de Funès pour ses caricatures et Bourvil pour son côté niais.

Sur scène, il y a un partage des rôles qui fonctionne selon le schéma classique du clown blanc et de l'auguste. Inverser les rôles serait-il concevable ?

Taieb Rahmani : C'est amusant parce que la question s'est posée.

Sébastien L'Arvor : C'est d'ailleurs un de nos prochains projets. Quand nous aurons un peu de temps, nous travaillerons sur une version inversée du spectacle. Ce qui nous demander plus d'efforts, car, ce n'est pas que je suis plus méchant, mais j'ai plus de facilité à jouer les méchants que Taieb

Taieb Rahmani : C'est vrai que j'ai beaucoup de mal à jouer les méchants.

Sébastien L'Arvor : Toi, tu es un vrai gentil !

Sébastien L'Arvor : Quant aux comiques qui ne nous font pas rire, ce ont tous les nouveaux, le nouveau Bigard, le nouveau Coluche, l'impression de déjà vu.

Ce duo est pérenne ou purement conjoncturel ?

Sébastien L'Arvor : Nous espérons qu'il est en rodage et pas à son apogée. Nous souhaitons bien évidemment le pérenniser.

Taieb Rahmani : Bien sûr.

Pascal Daubias : C'est une réelle aventure qui peut comprendre plutôt projets en parallèle. Ainsi, nous avons écrit une pièce à 4, avec un autre ancien de "La Meute".

Effectivement nous nous aviez parlé de ce projet d'écriture commun. Où en est-il ?

Pascal Daubias : La pièce est écrite et nous l'avons proposé à des comédiens connus. Donc cela peut demander un peu de temps.

Vous feriez partie de la distribution ?

Pascal Daubias : Pas forcément car nous ne l'avons pas écrite pour nous faire plaisir. C'est une comédie entre boulevard et café-théâtre ; Je crois, en toute simplicité, que c'est très drôle et nous voulons la monter et qu'elle marche.

La coécriture est une méthode qui vous convient ?

Sébastien L'Arvor : Il est intéressant de se confronter à d'autres styles quand on a l'habitude d'une écriture à 2. Nous avons écrit à 10 dans "La Meute", nous avons écrit à 4, et à chaque exercice, son plaisir et ses difficultés. A 4, ça a particulièrement bien fonctionné

Pascal Daubias : C'est Fabrice Montgrelet, celui qui faisait le saint-bernard dans "La Meute". nous avons un esprit commun, une même approche de l'humour. Nous avons écrit en 2 moi et demi.

Sébastien L'Arvor : C'est important aussi de bien se connaître et d'avoir confiance sans autocensure.

Pascal Daubias : Il faut avoir l'intelligence de mettre de côté sa susceptibilité d'auteur.

Pour revenir à votre spectacle, certains de vos sketchs sont terriblement cruels.

Sébastien L'Arvor : Il y a une volonté d'aller le plus loin possible, à l'extrême. Quand nous avons écrit Le père Noël, nous avons été tentés dans un premier temps de l'édulcorer. Moi, j'étais même tenté de ne pas le jouer. Et Il a fallu toute la force de conviction de Taieb et Pascal pour me convaincre qu'il ferait rire et que nous pouvons le jouer sur plusieurs registres car nous le faisons précéder d'un sketch extrêmement gentil sur les 2 bougies sur un gâteau d'anniversaire qui s'extasie du sourire de la petite qui va les souffler…

Certes, mais avant l'anniversaire de la petite fille, les bougies étaient sur le gâteau d'une centenaire et elles se font fait doucher par des expectorations peu ragoûtantes !

Sébastien L'Arvor : Oui, mais c'est une vision de la famille assez tendre, il me semble (rires). Il faut bien comprendre que ce spectacle s'est écrit sur une durée de 2 ans, sans pression. Pour moi, c'était mes débuts dans l'écriture donc je suis passé par plusieurs phases. J'étais influencé par les sketchs que l'on jouait dans le cours. A l'époque de l'écriture du Père Noël, je jouais un sketch de Michel Muller qui office plutôt dans l'humour très noir. Pour le sketch sur Hervé Vilard, je jouais un sketch de Gérard Jugnot sur un type un peu efféminé. Donc, on retrouve dans ce spectacle notre parcours d'élève.

Nous avons eu notre période humour noir que l'on distille dans le spectacle, avec notamment le sketch sur l'enfant adopté par les 2 papas qui est assez fort. C'est le résultat d'un parcours. Il n'y a pas de message, de volonté de casser un tabou. Ce sont des délires mis sur papier comme pour le Père Noël, nous avion passé le réveillon ensemble avec Taieb

Taieb Rahmani : Nous nous étions dit que nous ne nous ferions pas de cadeau.

Sébastien L'Arvor : Le lendemain matin, je me suis dit que si jamais j'ai un enfant, juste pour le plaisir de voir sa tête je ne mettrais pas de cadeau sous le sapin. C'est parti comme ça. Et nous avons aligné les gags. Nous avons écrit le sketch ici même, au café, le lendemain et le samedi nous le présentions à Pascal en cours.

Pascal Daubias : Et la première version a choqué les élèves. Ensuite, ; nous l'avons travaillé pour chercher un équilibre, la subtilité dans le jeu. Maintenant il a trouvé cette confidence avec le public. Même s'il reste cinglant, il y a un regard un peu complice avec le public.

Sébastien L'Arvor : Le plus dur dans ce sketch, c'est le regard de Taieb qui joue l'enfant martyr de manière si crédible

La programmation actuelle, c'est une représentation par semaine le dimanche au Théâtre de la Providence.

Pascal Daubias : Oui, c'est peu mais il fat lancer le spectacle et nous tournons ainsi jusqu'à fin juin. Ensuite, nous verrons car il y aussi un enjeu financier.

L'écriture de sketches à 2 continue-t-elle ou êtes-vous un peu en stand-by du fait de l'écriture de la pièce à 4 et des représentations ?

Sébastien L'Arvor : Nous avons des sketches en cours de finalisation mais nous n'avons pas attaqué de nouvelles idées. Nous avons prévu avec Taieb de faire une sorte de retraite ver les beaux jours pour lancer des idées. Car pour le moment, nous manquons de temps. Nous travaillons la journée et 7 jours sur 7 nous travaillons pour la promotion du spectacle et il faut être en forme sur scène. Mais tout cela se fait dans le plaisir. Nous faisons aussi des plateaux qui permettent de rencontrer d'autres comiques.

Au début de cette interview, vous avez parlé de plaisir. Vous parlez encore de plaisir. Est-ce le maître mot, le moteur ?

Pascal Daubias : Oui. Et dans mon cours, j'insiste beaucoup sur le fait qu'il faut d'abord s'amuser. Le plaisir est une composante majeure.

Sébastien L'Arvor : Le couple plaisir-douleur existe. Quand nous arrivons à La Providence le dimanche, nous avons de la douleur puis sur scène il n'y a que du plaisir. Et la petite souffrance du début fait partie du plaisir. Le plaisir est un moteur fantastique. Depuis quelques représentations, maintenant que les premiers réglages sont passés, je ne sais pas pour toi Taieb, mais je trouve que nous nous faisons vraiment plaisir. Nous sortons de scène épanouis, le monde nous appartient quasiment.

Taieb Rahmani : Oui, c'est pareil pour moi. Dès que je mets les pieds sur scène, c'est un autre univers et c'est du plaisir à grandes doses, quoiqu'il arrive.

Pascal Daubias : Taieb disait qu'il fait ça pour ne pas devenir fou. Moi, je pense que la vie est suffisamment difficile comme ça pour que l'on ait envie de créer son monde à soi, un peu en parallèle, de s'imaginer un monde tel qu'il n'est pas tout à fait. Et nous évoluons dans ce monde et ceux qui s'y retrouvent tant mieux. Le plaisir est un passage obligé.

Sébastien L'Arvor : Pour ma part, je ne me vois pas faire cela tout seul. J'ai besoin de cet équilibre collectif qui me rattrape, me motive, me donne envie de surprendre l'autre, quand je doute. Le plaisir j'éprouve parce que c'est une aventure collective. Je n'aurais pas le même plaisir si j'étais seul, je n'en aurais même pas du tout je crois.

Parce que Taieb est votre premier public et vice-versa ?

Sébastien L'Arvor : Je ne sais pas même si on peut dire cela tellement nous n'avons pas besoin de nous proposer les choses. Noter écriture est tellement fusionnelle que nous n'arrivons même pas à savoir qui a eu l'idée du sketch. Notre premier public c'est Pascal, et le cours qui n'est pas forcément un public facile car il attend de passer son sketch, il a un peu le trac. Oui notre premier public c'est Pascal.

Dernière question uqi devrait êre la première : Pourquoi le titre Les femmes et les cousins d'abord ?

Sébastien L'Arvor : Parce que c'est d'abord une histoire de copains. Les copains d'abord c'était déjà pris donc les cousins parce que nous sommes tous cousins (ndlr : à la mode de Bretagne !), que nous appelons tous Pascal Tonton et que le premier sketch du spectacle est les évadés de la mairie !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique du spectacle "Les femmes et les cousins d'abord"
L'interview de Pascal Daubias autour de son cours au Centre de danse du Marais


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