C'est par une belle soirée de décembre que Froggy's Delight rencontre Marie Flore. Son premier album, By the dozen, est l'un de mes coups de cœur 2014.

Marie Flore, peux-tu te présenter ?

Marie Flore : Tout a commencé de manière assez classique : je suis allée au conservatoire pendant 8 ans, pour apprendre l'alto et le solfège, des cordes. J'ai arrêté parce que l'enseignement ne me convenait pas trop. J'étais à une période de ma vie où je n'avais pas trop forcément envie de travailler tous les soirs en rentrant, adolescente ! Je me suis mise à écrire mes chansons en autodidacte et à apprendre la guitare ! Et j'ai fini par mettre une chanson sur Myspace à l'époque... Je me suis fait repérer par un manager et il a commencé à me suivre.

Comment as-tu mis en place tes idées pour écrire ce premier album By the dozen (produit par Robin Leduc) ?

Marie Flore : Cela s'est fait naturellement. J'ai commencé par écrire la chanson titre "By the dozen", ça a été le point de départ. C'est une chanson dont j'étais enfin contente, tant en termes de compo que d'arrangements. Je suis venue en studio avec Robin Leduc, on a retravaillé tout ça et la prod, c'est vraiment Robin qui a su trouver le son juste, celui qui correspondait à ma musique.

Peux-tu nous parler de certaines chansons, en commençant par "Number Them" ?

Marie Flore : C'est une chanson qui parle d'une sorte d’errance, des moments dans ta vie où tu peux te perdre, un peu trop boire, faire des choses pas très bien, parce que tu es dessus. Cette chanson parle de la frustration et de la perdition à Paris dans le monde de la nuit. C'était une très bonne introduction à l'album.

Que peux-tu nous dire sur la chanson "All Mine" ?

Marie Flore : Je pense que l'on peut dire que c'est la seule chanson qui transpire un peu le Velvet, en termes de prod j'aime vraiment ce que Robin a fait. Pour le sujet, c'est sur l'être aimé que parfois on peut mépriser...

Et enfin pour "Empty Walls" ?

Marie Flore : C'est un vieux titre que j'ai écrit il y a 7 ans. On l'a repris en live l'année dernière et ça a donné naissance à cette version.

Quel est ton planning pour 2015 ?

Marie Flore : Je ne sais pas, je vais déjà voir si je passe le 31, on ne sait jamais. J'ai des dates avec Baxter Dury en février-mars, c'est super, je suis très contente. Beaucoup d'écriture aussi en tant qu'auteur pour d'autres groupes, notamment un groupe qui n'existe pas encore mais qui rentre en studio en début d'année. J'écris aussi pour un groupe qui s'appelle Omoh.

Baptiste Homo est un ami de Julien Doré, il a travaillé sur son dernier album avec Clément Agapitos.

J'ai lu aussi que tu connaissais Roger O'Donnell, le claviériste de The Cure ! La connexion s'est faite comment ?

Marie Flore : Par hasard, dans un bar. Depuis, on se voit de temps en temps et on projette d'enregistrer un album ensemble au printemps.

Ma dernière question, quelle bouteille de vin pourrait-on boire en écoutant ton album ?

Marie Flore : Ça tombe bien, je ne bois que du vin, donc un Moulin-à-vent, c'est bien ça !

En concert à L'Olympia le mercredi 25 février avec Aline et Baxter Dury dans le cadre du Festival A Nous Paris Fireworks.

Retrouvez Marie Flore
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