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Alain Chamfort  (PIAS)  avril 2015

Sur Alain Chamfort, comme le chantait Jacques Dutronc, vous avez sans doute tout lu, tout vu, tout bu, d’ailleurs savez-vous qu’à la fin des années soixante, Alain Chamfort a été, sous le nom de Alain Le Govic, son vrai nom, clavier de Jacques Dutronc ? Oui, vous le saviez... Comme vous savez pour Lio, pour "A cause des garçons", pour Claude François, comme vous connaissez par cœur l’histoire de "Adieu California" / "Manureva", de Gainsbourg, ses soucis de maison de disques, etc. Bref, sur Chamfort, on sait tout, il fait partie de notre univers musical depuis toujours, c’est presque devenu un people qui fait des disques. Et on aurait tort de le limiter à trois anecdotes et "Manureva", ça serait oublier sa musique, ses collaborations avec Bertrand Burgalat, Steve Nieve, Michel Houellebecq... Laissons tout ça de côté et intéressons-nous seulement à la musique.

Alain Chamfort signe son (grand) retour après presque treize ans sans nouvel album, je ne parlerai pas de Une vie Saint Laurent, projet dispensable et d’Elles et Lui, album de reprises et de duo qui est plus que dispensable. Accompagné du fidèle belge Jacques Duvall au texte, réalisé par Frédéric Lo, Alain, permettez-moi de l’appeler Alain, j’ai l’impression que je le connais depuis toujours, signe un disque d’une classe folle. Dès l’ouverture avec "Deux Poignards", description d’une femme "qui transperce le cœur", le ton est donné, il sera comme souvent dans les chansons d’Alain beaucoup question d’histoires de cœur, d’amour, de femmes. Evidemment, c’est souvent des histoires qui ne sont pas si simples, en même temps si l’amour était simple, ça se saurait. Les textes de Jacques Duvall sont inspirés comme jamais, avec son sens incroyable de la formule qui frappe, qui avance et qui touche, qui va droit au but. Je pourrai vous donner un exemple par chanson, dans chaque titre on trouve une fulgurance...

Certaines chansons semblent répondre à d’autres chansons plus anciennes, en abordant les mêmes thèmes : "Joy" reprend l’idée de "Qu’est-ce que tu as fait de mes idées noires ?", celui du vieil ours dont la vie est bouleversée par l’arrivée d’une jeune fille, "Jamais je t’aime" sonne comme une suite à "Ce ne sera pas moi", il y a même une chanson "à jeux de mots" classique duvalien "Argentine" dans la lignée des "Beaux Yeux de Laure".

Musicalement, on trouve un mélange du savoir-faire de Chamfort, c’est-à-dire réussir à mélanger des sonorités électroniques dans l’air du temps comme il l’avait fait sur Trouble, ou Personne n’est parfait, à des chansons plus classiques comme cela était le cas sur Neuf ou Le Plaisir. Certes, la voix n’a plus la même fraîcheur que jadis (en même temps, elle a soixante-six ans, cette voix), elle paraît un peu usée, sur la corde à certains moments, mais ça ne manque pas de charme, au contraire cela apporte une certaine fragilité, l’impression d’un certain recul, un dandysme. Cette voix est particulièrement touchante lors du duo avec Charlotte Rampling, "Où es-tu ?" où ils se répondent à la perfection. "Joy", "L’amour n’est pas un sport individuel" ou "Puis-je vous offrir ?" réussissent à être totalement pop presque un peu dancefloor, avec des refrains entêtants et des jolis effets de voix ou la présence de chœur féminin, elles ont tout de la chanson efficace comme pouvait l’être "Manur.. heu oui celle-ci mais aussi "Souris puisque c’est grave" ou "Les Majorettes".

L’album se clôt avec "Le diable est une blonde" (même si moi, je parie que le diable est anglais), comme une suite logique aux deux poignards du début, "c’est toi qui me hais le mieux", parce que les histoires d’amour duvalochamforesque ne sont jamais loin des histoires de haine et de violence, parce que personne n’aime personne. C’est donc le (grand) retour d’Alain Chamfort et ça valait le coup d’attendre.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

Alain Chamfort en concert au Festival Le Printemps de Bourges 2006 (vendredi)
Alain Chamfort en concert au Festival FNAC Indétendances 2006
L'interview de Alain Chamfort (mercredi 17 février 2016)

En savoir plus :
Le site officiel de Alain Chamfort
Le Myspace de Alain Chamfort
Le Facebook de Alain Chamfort


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# 22 novembre 2020 : Le Froggy's Nouveau

L'arrivée du Beaujolais nouveau sera moins festive qu'à l'habitude cette année. Qu'à cela ne tienne la nouvelle édition de Froggy's Delight et le replay de la nouvelle Mare Aux Grenouilles est là pour vous tenir chaud ! Voici le programme :

Du côté de la musique :

"Sweet roller" de Al Pride
"After the great storm" et "How beauty holds the hand of sorrow" de Ane Brun
"Bisolaire" de Fredda
"Stillness" de Laetitia Shériff
"Un soir d'été" de Aurore Voilqué Trio
"Warning bell" de Daniel Trakell
"Trip" de Lambchop assortie de la nouvelle émission de Listen in Bed "Lambchop's Trip"
"Glo" de Manuel Bienvenu
"Serpentine prison" de Matt Berninger
"Je ne vous oublierai jamais" de Morgane Imbeaud
"Lockdown care bundle EP" de Nadeah
"Nashville tears" de Rumer

et toujours :
"Pursue a less miserable life" de Saffron Eyes
"Reborn" de Aldo Romano
"Dear mademoiselle" de Astrig Siranossian
"Lignes futures" de Brazzier
"Song machine, season one : Strange timez" de Gorillaz
"Mémoire d'un enfant de 300 000 ans" de Imbert Imbert
"Perspectives & avatars" de Laura Perrudin
"Aux amis qui manquent" la 4eme émission de la saison 2 de Listen In Bed
"Frédéric Chopin" de Roustem Saitkoulov
"Beethoven, un nouveau manifeste" de Simon Zaoui
"Any day now" de The Brooks

Au théâtre at home :
avec les captations vidéo de :
"Douze Hommes en colère" de Reginald Rose
"Phèdre!" par François Gremaud
"La Dame de chez Maxim" de Georges Feydeau
"Comme s'il en pleuvait" de Sébastien Thiéry
"La journée de la jupe" de Jean-Paul Lilenfeld
"Hier est un autre jour" de Sylvain Meyrac et Jean-François Cros
"10 ans de mariage" d'Alil Vardar
"Ils s’aiment" de Pierre Palmade et Muriel Robin
"Le Professeur Rollin se re-rebiffe" de François Rollin
et un malicieux air d'opéra avec "The Opera Locos"

Expositions :

découvrir l'exposition commentée "Soleils Noirs" au Louvre-Lens
en virtuel :
"Miro "Bleu I, Bleu II, Bleu III" au Centre Pompidou
"Gregory Crewdson - An Eclipse of Moths" à la Galerie Templon
voir ou revoir l'exposition "Les costumes font leur show !" au Centre national du costume de scène à Moulins
parcourir les collections de la National Gallery of Denmark à Copenhague
du Palais de Schönbrunn à Vienne
du Museu Imperial de Petropolis au Brésil et en Thaïlande
et du Museum of Contemporary Art à Bangkok
et "Les petites histoires des chansons coquines" du Musée de la Sacem

Cinéma :

at home en steaming gratuit :
"Les bien-aimés" de Christophe Honoré
"L'exercice de l'Etat" de Pierre Schoeller
"Jimmy Rivière" de Teddy Lussi-Modeste
"Peur de rien" de Danielle Arbid
"The Bookshop" de Isabel Coixet

Lecture avec :

"Lire les morts" de Jacob Ross
"La mer sans étoiles" de Erin Morgenstern
"Les filles mortes ne sont pas aussi jolies" de Elizabeth Little
"Batailles" de Isabelle Davion & Béatrice Heuser
"De Gaulle et les communistes" de Henri Christian Giraud
et toujours :
"Histoire politique de la roue" de Raphael Meltz
"Inépuisables" de Vivian Gornick
"Kudos" de Rachel Cusk
"Se cacher pour l'hiver" de Sarah St-Vincent
"Histoire navale de la seconde guerre mondiale" de Craig L. Symonds

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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