Ian Black (bassiste de tournée de Field Music) est le chef de SLUG et le papa de cet album étrange qu’est Ripe…

Ripe est un disque concis (je ferai donc aussi une chronique assez courte), avec 11 titres qui ne durent pas plus d’une demi-heure. Les morceaux sont truffés de petites trouvailles, entre rock progressif, jazz, funk et pop intello.

Il y a de très bons titres mais l’ensemble part vraiment dans tous les sens. La surabondance d’effets et autres arrangements oniriques nous donne l’impression que Ian Black veut nous exposer tout ce qu’il sait faire. Un simple C.V. aurait été plus simple. Alors oui, la section basse / batterie est vraiment efficace mais l’ensemble manque tellement de cohérence. Et le problème est que ça ressemble à du sous-Field Music.

Un disque patchwork qui aurait pu être un bon EP en virant la moitié de son contenu et qui, du coup, est un album moyen et un peu chiant. J’ai écouté l’album 4 ou 5 fois pour écrire cette chronique, je ne l’écouterai plus. N’est pas Radiohead ou Eels qui veut…