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Maison des Métallos  (Paris)  janvier 2016

Tragi-comédie musicale écrite et et mise en scène par Abdelwaheb Sefsaf, avec Marion Guerrero, Toma Roche, Abdelwaheb Sefsaf, Nestor Kéa et Georges Baux.

La Compagnie Nomade In France fondée par Abdelwaheb Sefsaf, auteur, compositeur, comédien formé à l'école de la Comédie de Saint Etienne et interprète franco-algérien-stéphanois, et Georges Baux, réalisateur, arrangeur et compositeur franco-toulousain, relève un double défi avec le spectacle de théâtre musical intitulé "Médina Mérika".

D'une part, celui de la pluridisciplinarité, étendard de "la jeune création contemporaine" et postulat conceptuel rarement concrétisé de manière co,vaincnate sur scène en réussissant l'hybridation harmonieuse et cohérente du théâtre, de la musique, du son et de la vidéo.

Ensuite, en proposant une "tragi-comédie musicale entre Orient et 0ccident vue de l'intérieur" en forme de conte sans morale ni moralisme qui plonge au coeur des luttes fratricides et évoque une réalité politico-socio-métaphysico-religieuse en narrant "une histoire d’un rêve américain depuis la médina sur fond de printemps arabe à la dérive".

Inspiré d'une transposition dans le monde arbo-musulman contemporain du roman "Mon nom est Rouge" de l'écrivain turc Orhan Pamuk, cette partition pour trois acteurs et deux musiciens plonge au coeur de la Médina, où on mange les chats et où on ne chasse pas les rats, lieu paradoxal où les individus sont pris en étau entre la soif de modernité et de liberté, avec la fascination et le mépris pour l'Occident représentées par l'[A]Mérika, symbole de de la décadence et le suppôt du diable, et le carcan de la tradition.

Ali, un jeune cinéaste progressiste est assassiné car les fondamentalistes ne pratiquent pas la tolérance et ne se contentent ni de la stigmatisation ni de l'exclusion. Seule l'élimination peut avoir raison de la dissidence, ce qui donne la mesure de la peur engendrée par cette dernière, peur qui conduit à la barbarie. Il doit être tué pour éliminer un poison pour la société avec l'alibi de la compassion qui conduit à sauver une âme égarée. Et son assassin est son meilleur ami dont le mobile est trouble en raison de leur rivalité amoureuse pour la belle Lila qui est devenue l'épouse d'Ali.

Abdelwaheb Sefsaf a conçu un spectacle en tableaux polyphoniques, donc composé des monologues des personnages principaux qui procèdent à une narration sous différents points de vue et, par ailleurs, émaillée d'inserts sur la condition de la femme doublement soumise et maltraitée, la difficile transition démocratique et la fréquentation des cafés considérée comme " haram" parce que lieu de vente d'alcool et de rencontre avec des femmes qui incitent les hommes à la fornication et à l'adultère.

Cette approche narrative et subtilement discursive est soutenue par le traitement sonore, la scénographie de Pierre Heydorff, - devant un écran en fond de scène, un pré-carré rouge sang encadré par les musiciens, et les lumières pointues de Alexandre Juzdzewski, et des chansons en contrepoint qualifiées de "polaroïds animés" dont les très belles odes à Beirut, pas la plus belle des cités mais jamais conquise jamais soumise, et Bagdad, la survivante morte sous les coups de la lutte fratricide entre Orient désorientée et Occident oxydé, et la chanson allitérative de Ali et Lila.

A l'hyhridation dramaturgique répond le métissage musical auquel procède le groupe Aligator, héritier-avatar du Dezporiental et du Fantasia Orchestra, fondé par le même duo complice.

Faite "du bric et du broc oriental sur fond de loops électro", mêlant musique orientale et, entre autres, ragamuffin, slam et hip hop, la musique au groove addictif est dispensée par Nestor Kéa et Georges Baux et concourt à conférer au spectacle une identité formelle et dramaturgique originale et percutante.

Au jeu et au chant, Marion Guerrero, Toma Roche et Abdelwaheb Sefsaf, costume trois pièces-cravate, stature impressionnante, voix brute fascinante avec des accents à la Charlélie Couture, campent avec les protagonistes de ce lucide et édifiant conte moderne qui aurait pu s'intituler "Le mort, le borgne, la femme et le chien".

 

MM         
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# 24 mai 2020 : Culture pour tous !

Toujours pas de festival, de théâtre, de concert, et autres ouvertures de lieux de réjouissances diverses sinon quelques passe droits pour les amis de Manu. En espérant que tout rentre dans l'ordre et que l'on retrouve le plaisir du spectacle vivant bientôt. Soyez prudents, sortez couverts et restez curieux !

Du côté de la musique :

Interview de Roman Rappak autour de son nouveau projet Miro Shot
"Par défaut" de Antoine Hénaut
"Three old words" de Eldad Zitrin
"Night dreamer direct to disc sessions" de Gary Bartz & Maisha
"Mareld" de Isabel Sörling
"Miroir" de Jean Daufresne & Mathilde NGuyen
"Self made man" de Larkin Poe
"Notre dame, cathédrale d'émotions" de Maitrise Notre Dame de Paris
"Enchantée" de Marie Oppert
"Miroirs" de Quintet Bumbac
et toujours :
"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Frida jambe de bois" de Pascal Rinaldi en vidéo
le diptyque Arne Lygre mis en scène par Stéphane Braunschweig :
"Je disparais" en vidéo
"Rien de moi" en vidéo
des comédies :
"Alors on s'aime"
"L'Appel de Londres"
"Hier est un autre jour"
du divertissement :
"On ne choisit pas sa famille"
"Double mixte"
du vaudeville avec "Le Système Ribadier"
du côté des humoristes :
"François Rollin - Colères"
"La Teuf des Chevaliers du fiel"
"Franck Duboscq - Il était une fois"
Au Théâtre ce soir :
"Le canard à l'orange"
"Le prête-nom"
"Deux hommes dans une valise"
des classiques par la Comédie française :
"Le Petit-Maître corrigé" de Marivaux
"Cyrano de Bergerac" d"Edmond Rostand
et aller à l'opéra pour :
"Fortunio" d'André Messager
"Falstaff" de Verdi

Expositions avec :

les visites commentées par les commissaires d'expositions qui se sont tenues au Musée Jacquemart-André :
"Hammershøi, le maître de la peinture danoise" en vidéo
et "La collection Alana - Chefs-d'oeuvre de la peinture italienne"
partir en province pour découvrir en images le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
et le Musée des Beaux-Arts de Nancy
puis en Europe en Espagne le Musée national Thyssen-Bornemisza à Madrid
en Allemagne au Städel Museum à Francfort
ailleurs au Brésil à la Pinacothèque de Sao Paulo
et au Japon au Ohara Museum of Art à Kurashiki
avant de revenir dans l'Hexagone pour une déambulation virtuelle dans le Petit Palais

Cinéma at home avec :

du drame : "Aime ton père" de Jacob Berger
de l'espionnage : "Les Ennemis" d'Edouard Molinaro
du thriller : "The Unseen" de Geoff Redknap
du thriller fantastique avec "La Neuvième Porte" de Roman Polanski
du divertissement :
"Cassos" de Philippe Carrèse
"Promotion canapé" de Didier Kaminka
"Les Frères Pétard" de Hervé Palud
de glorieux péplums italiens avec Steve Reeves :
"Les Travaux d'Hercule' de Pietro Francisci en VO
"La Bataille de Marathon" de Jacques Tourneur, Mario Bava et Bruno Vailati en VF
du western :
"L'Homme aux colts d'or" d'Edward Dmytryk
"Chino" de John Sturges
au Ciné Club, du cinéma français des années 30 :
"Mister Flow" de Robert Siodmak
"La Banque Némo" de Marguerite Viel
"Les amours de minuit" d'Augusto Genina et Marc Allégret
"Ces messieurs de la santé" de Pierre Colombier
et des films récents en DVD :
"Deux" de Filippo Meneghetti
"Les Eblouis" de Sarah Suco
"La Dernière vie de Simon" de Léo Karmann

Lecture avec :

"J'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond" de Alexis Jenni
"Les Beatles" de Frédéric Granier
"Washington Black" de Esi Edugyan
et toujours :
"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
"Les lumières de Tel Aviv" de Alexandra Schwartzbrod
"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
"La chaîne" de Adrian McKinty
"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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