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Le Film  (Cinq 7 / Wagram Music)  avril 2016

Que ce soit clair, je refuse d’écrire sur Katerine, oui sur Philippe "j’adore regarder danser les gens" Katerine.

Cet ex chanteur de chansons que j’aimais écouter dans des jardins botaniques, qui a pris ses blagues tellement au sérieux parce que trois personnes, dont deux journalistes aux Inrocks, lui ont dit qu’il était génial quand il faisait n’importe quoi et que du coup, il a arrêté de faire de la musique pour faire n’importe quoi. Et trois personnes ont trouvé ça génial. Sans doute des génies qui se reconnaissent entre eux et on les embrasse parce qu’ils sont influents.

Donc non, je parle de musique, pas de n’importe quoi. Autre chose ? Oh un disque sur lequel a collaboré Julien Baer ! C’est intéressant ça, parce que Julien Baer niveau grande classe internationale et exigence ça se pose là, donc écoutons…

(plus tard, environ quarante minutes plus tard au même endroit)

Julien Baer chantait "l’espoir n’est pas mort, il est juste figé", et finalement ça peut aussi s’appliquer à Philippe Katerine. Katerine réveille l’espoir, l’espoir de nos amours passés, ce bon vieux temps où l’on faisait un disque avec des brics et des brocs, sans se soucier de quoique ce soit, ce bon vieux temps où Papa n’était pas mort, et où vendre mille disques était rien du tout.

Ce disque est déroutant, mais pourtant terriblement attachant comme un doudou, pardon un objet transitionnel. A la fois simple, un vrai faux piano voix, mais compliqué avec des chœurs d’enfant, des bruitages, des cordes. Il est sensé nous raconter "un film" et pourtant chaque chanson est une petite histoire en soit. Ce disque, il n’est pas comme nous, parce que Katerine n’est pas comme nous, ses textes qui oscillent entre le réalisme et le rêve, le grotesque et le sérieux, le léger et la profondeur. Ici nous trouverons un texte assez touchant sur son Papa, un autre sur les enfants de moins de trois ans, sur le dance traditionnelle (oui oui) et d’autres plus elliptiques diront nous.

Seize petites perles, douces-amères pour la plupart, qu’il aurait chantées, improvisées au volant de sa voiture… Oui désormais plus de disque sans storytelling… Mais la manière dont il a été enregistré importe peu, on retrouve avec plaisir la voix de Katerine, le chanteur qui chante aigu, accompagné ici par beaucoup de douceur, on retrouve son talent de compositeur également, dans la veine de ce qu’il pouvait faire à ces débuts (Les Mariages chinois), des mélodies simples presque évidentes comme des comptines enfantines que l’on peut chantonner, siffloter… Et ne serait-ce que pour le magnifique "Moment Parfait" qui clôt l’album, ce film faut le coup, un disque hors format, hors schéma, qui nous ouvre le monde intérieur de Katerine, et c’est tout sauf déplaisant.

 

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L'interview de Katerine (15 août 2006)

En savoir plus :
Le site officiel de Katerine
Le Facebook de Katerine


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# 29 mars 2020 : On continue à s'égayer le cerveau

On attaque la troisième semaine de confinement. On ne va pas baisser les bras, et nous vous proposons encore un joli contenu histoire de s'oxygéner le cerveau comme on peut. C'est parti.

Du côté de la musique :
"44" de François Puyalto
"Yene mircha" de Hailu Mergia
"Le silence et l'eau" de Jean-Baptiste Soulard
"Gigaton" de Pearl Jam
"Metal band" de Bernard Minet
"Connection loss" de Caesaria
"The black days session #1" de Daniel Roméo
"Sixième sens" de Faut Qu'ça Guinche
Péroké, Coco Bans, Al Qasar, quelques clips pour lutter contre l'ennui du confinement
"Alterations" de Robin McKelle
"Love of life" de Vincent Courtois, Robin Fincker et Daniel Erdmann
"No return" de We are Birds
et toujours :
"La course" de Bon Voyage Organisation
"Où ça en est ?" de Ceylon
"Blossom" de Coralie Royer
"Brothers of string" de Duplessy & the Violins of the World
"Atomised single" de Gogo penguin
"Onkalo" de Julie Campiche Quartet
"Single carry me home" de Kokoroko
"The pain, the blood and the sword" de Lion's Law
"Five for five" de Michael Fine
"Mon étrangère" de Valentin Vander

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

en diffusion sur le net :
une comédie contemporaine avec la captation de la création originelle de "Art"
du boulevard avec :
le streaming de "Fleur de cactus"
le streaming de "Jo"
un classique revisité avec la captation de "Peer Gynt"
une évocation de l'univers de Lewis Caroll avec la captation de "Lewis versus Alice"
dans la rubrique "Au Théâtre ce soir" :
"Peau de vache"
avec Sophie Desmarets
et "La Puce à l'oreille" avec Louis de Funès
une gourmandise pour fan addict avec Fabrice Luchini en vidéo dans "Le point sur Robert"
et des spectales à voir ou a revoir en DVD :
"Le Paradoxe amoureux"
"Dieu habite Dusseldorf"
"ABC D'airs"

Expositions :

en toute tranquillité mais musicales avec sur le Musée de la Sacem :
"L'Opérette" de son Age d'or à la Belle Epoque au regain d'engouement avec sa réactivation par des compagnies contemporaines tels "Azor" et "La Grande duchesse de Gerolstein"
et celle dédiée à son roi "Jacques Offenbach"
au Musée de la Monnaie de Paris :
la visite virtuelle des collections permanentes et la visite de sa dernière exposition en date "Kiki Smith"
et passer les frontières avec la visite virtuelle des collections du Musée Guggenheim de New York

Cinéma :

Ciné-Club at home avec :
"Blue Velvet" de David Lynch
"Casanova" de Federico Fellini
"Les 39 marches" d'Alfred Hitchock
le téléfilm "Paris Best" de Philippe Lioret
et des films récents sortis en DVD :
"Les Eblouis" de Sarah Suco
"Alice et le maire" de Nicolas Pariser
"Noura" de Hinde Boujemaa

Lecture avec :

"Banditi" de Antoine Albertini
"Champ de tir" de Linwood Barclay
"Chasseurs et collectionneurs" de Matt Suddain
"Les cents derniers jours d'Hitler" de Jean Lopez
"Les plumes du pouvoir" de Michaël Moreau
"Nefertari dream" de Xavier-Marie Bonnot
et toujours :
"Confession téméraire" de Anita Pittoni
"L'âne mort" de Chawki Amari
"L'archipel des larmes" de Camilla Grebe
"Riposte" de David Albertyn
"Temps noirs" de Thomas Mullen
"Toute la violence des hommes" de Paul Colize
"Une île sur la Volga" de Iwan Lépingle

Froggeek's Delight :

"Shadow, le cloud computing", retour d'expérience de l'utisation d'un PC dans les nuages
Une sélection de jeux pour moins vous ennuyer pendant le confinement et plus tard
"Call of Cthulhu" sur Switch, PS4, Xbox One et PC
"Call of Duty Modern warfare" sur PS4, XboxOne, PC

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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