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X or Y  (Savoury Snacks Records)  février 2016

Souvenez-vous, nous sommes en 2011, on va découvrir de la musique sur l’excellent et regretté Noomiz, on quitte progressivement Myspace qui est devenu has been et tout le monde se rue sur Facebook pour faire sa pub. On se demande alors si nos newsletters par e-mail ont encore de l’avenir, Megaupload a le vent en poupe, le streaming en est à ses premiers balbutiements et Hadopi essaie de graduer ses réponses à un problème qui la dépasse complètement. Le web est devenu le web 2.0 et tout le monde s’en gargarise sans vraiment comprendre ce que ça veut dire ; on s’en fout, on met des 2.0 et des 3.0 partout pour faire cool. Les geeks sont en passe de prendre leur revanche sur les beaux gosses bodybuildés qui jouaient trop bien au foot dans la cour. Bref, le monde tourne.

Et voilà qu’apparaît sur les écrans un homme avec une guitare et une mélodie imparable, une voix tout en douceur et des choeurs angéliques. Un petit passage sifflé et une pub pour une banque qui s’occupe de nos éconocroques plus tard, le voilà propulsé sur le devant de la scène avec un très bel album, 67 songs (qui n’en contient que 12, des chansons, mais bon, quand on travaille pour une banque, les chiffres…).

Bref, tout ça pour dire que Captain Kid revient. La même année que Captain America, ce qui est probablement un signe. Reste à savoir si c’est un bon signe.

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Dès les premiers titres, ce X or Y sonne comme un album hommage à toutes les musiques qui ont dû bercer l’enfance du capitaine. Le titre de l’album qui semble faire écho aux générations X et Y nous donne d’ailleurs un indice sur son âge (du capitaine ! Haha ! #blaguenaze). On y trouve des références à une pop un peu psychédélique de la fin des sixties, au rock indé des années 90, à la pop plus folk des années 2000, et une touche d’électro plus actuelle. On pense aussi souvent à Peter Von Poehl, pour le timbre de voix et les atmosphères vaporeuses ou à Damon Albarn et Blur dans certains arrangements (et encore dans le timbre de voix). Le liant dans tout ça ? La patte mélodique du songwriter. Et il faut bien dire que Sébastien Sigault, de son vrai nom, sait y faire.

On l’avait déjà vu lors du premier album, il a le sens de la mélodie. De belles ballades, des titres pêchus ("Undisclosed" !), cette guitare folk qui a fait son premier succès, des arrangements variés et intelligents, tous les ingrédients sont là pour faire un très bon disque. Pourtant, quelque chose ne passe pas. Un sentiment mitigé présent dès la première écoute du disque et qui ne passe pas avec le temps. Comme si, finalement, l’ensemble n’arrivait pas complètement à trouver son identité propre. Captain Kid a pris son temps pour construire cet album, en trouver le son, et c’est peut-être justement là qu’est le problème. Il manque l’urgence, la nécessité du premier album.

[] Stop

J’avoue avoir été un peu refroidi par "Sun one" (le premier extrait diffusé) qui ressemble beaucoup trop à un titre de Blur. Mais la qualité de l’ensemble m’a vite fait oublier ce détail. C’est vrai, je ne suis pas du genre à m’emballer pour un album trop plein de références, j’aime les artistes qui explorent des territoires encore en friche. Mais Captain Kid réussit à imposer sa marque sur l’ensemble de ce bel album. Le coup de maître de 67 songs est passé, et forcément ce retour attendu risquait de décevoir. Il est seulement en demi-teinte, mais après ce deuxième album, on peut être sûr que Captain Kid reviendra encore et va s’installer pour de bon dans notre paysage musical.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album 67 Songs de Captain Kid
Captain Kid en concert au Festival MaMA 2015 (6ème édition)

En savoir plus :
Le Facebook de Captain Kid


Alex BBH         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

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"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
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"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

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"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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