Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Seratones
Get Gone  (Fat Possum Records)  juin 2016

Autant le dire de suite : j'ai le trac. Voici mon premier article au sein de l'équipe Froggy. Un retour, après de longs détours, à mes premières amours : les musiques. Il faudra donc doublement excuser les probables maladresses et méconnaissances dues à cette renaissance. Je renais en terre connue : le rock avec Get Gone des Seratones.

C'est d'ailleurs curieux que cela reparte avec du rock, je pensais que le genre était fini, récupéré sans vergogne par des vendeurs de soupes, tous plus cyniques les uns que les autres. Et puis, en cherchant un premier album à chroniquer, je suis tombé sur celui-ci.

Et j'ai été projeté dans les caves aménagées en discothèques de mon adolescence, j'ai eu le goût sans pareil de la bibine à deux sous, la moiteur de l'atmosphère et les spots en rythme avec la zique. Oui, il faudra vous y faire, je vous parle en général de temps que les moins de trente ans n'ont guère de chance de connaître.

Les Seratones est un tout jeune groupe de Lousiane, emmené par A. J. Haynes, chanteuse exubérante, débordant d'énergie, à la voix affirmée et show woman par nature. Le rock est avant tout intemporel. Bien sûr, nous n'avons pas là des Cochran, Lewis ou autres Berry, mais le principe est le même : aller droit au but, sans complication ou circonvolution (vous n'êtes pas obligés de me croire, mais je l'ai écrit du premier coup) inutiles. A l'émotion. A la sincérité.

On sent les gamins nourris à de multiples sources. A de multiples sous-genres. Des rifs grunges jusqu'au syncopé d'un Tom Verlaine au temps de Television. C'est un condensé de ces 40 dernières années, le tout dans un écrin de modernité. Le son et la production collent parfaitement au reste : guitare légérement en retrait, un petit quelque chose de "grailleux" et aucune fioriture.

Les Seratones rodent leurs morceaux sur la route et ils sont inlassablement sur les routes. Cela se sent : une cohésion hors du commun établi tout autant par les multiples répets que par la vie de groupe. Une certitude se dégage : on entendra encore parler du quatuor et sans doute pendant de longues années.

Le pire dans tout cela, c'est que l'ensemble est perfectible. De la chanteuse dynamique et facétieuse qui peut sans doute mener sa voix bien plus loin au guitariste solo qui gagnera en vitesse et âme en passant par la rythmique qui manque un peu de présence (à mon goût). Le son peut se peaufiner et il faudra bien sortir des morceaux qui ne sortent plus de la tête. Des mélodies qui se sifflent partout en attendant le bus pour aller bosser ou sur son balcon à cloper dans le petit matin.

Car c'est mon seul petit regret : si j'ai grand plaisir à les écouter en boucle sur ma chaîne, je ne retiens pas les morceaux, les mélodies ne s'entêtent pas. Je suis obligé de siffloter autre chose au petit matin. Ce qui me rend la clope nostalgique. Pas grave puisque j'arrête la clope. Demain.

Et finalement pas le rock, grâce aux Seratones.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Seratones
Le Bandcamp de Seratones
Le Facebook de Seratones


Marco Skoff         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

• Edition du 2024-04-14 :
Burning Heads - Embers Of Protest
Waxahatchee - Tigers Blood
Bertrand Betsch - Kit de survie en milieu hostile
Nikita Mndoyants - Prokofiev
Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler - Alas
Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne - Arnold Schönberg : Pierrot Lunaire
Thomas de Pourquery - Let the monster fall
Chaton Laveur - Etat Sauvage
Cyrille Dubois & Tristan Raës - Louis Beydts : Mélodies & Songs
Madame Robert - C'est pas Blanche-Neige ni Cendrillon
Chu Chi Cha - Sin Miedo
The Black Enderkid - Symptom Of Decline
Michelle David & the True Tones - Brothers and Sisters
Wizard - Not Good Enough

• Edition du 2024-04-07 :
Partie - Théâtre Silvia Monfort
La Mare Aux Grenouilles #83 - Talk Show Culturel
Dal Sasso Big Band - Le Carnajazz des animaux
Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce - Eden Beach Club
PALES - Sweet Needles - Soviet Suprem - Mazingo - Ni Vus Ni Connus
Lucie Folch - Ailleurs
Down To The Wire - Deep In Denial
Palace - Ultrasound
Terestesa - Bella Faccia
Sophie Cantier - Songez
 

• Archives :
Keigo Mukawa - Maurice Ravel : Complete works for solo piano
Lisatyd - Fishtalk - Ni Vus Ni Connus
Vanessa Philippe - L'amour c'est chiant
Mohamed Najem - Jaffa Blossom
Frustration - Our Decisions
CXK - Castèls dins la luna
Dynamite Shakers - Don't Be Boring
Johnnie Carwash - No Friends No Pain
Esparto - Nous célébrer
Michel Portal & Michel Dalberto - Berg, Brahms, Schumann, Poulenc
Louise Jallu - Jeu
Camille Bénâtre - Dommage
La Mare Aux Grenouilles #82 - Talk Show Culturel
CocoRosie - Elevator Angels EP
Bad Juice - Watertank - Intrusive Thoughts - The Darts - Mélys - Ni Vus Ni Connus
Judas Priest - Invincible Shield
Ecr.Linf - Belluaires
Iamverydumb - Queenside Castle
Karkara - All is Dust
Jean-Marc Millière / Sonic Winter - Five to the Floor
Claude Tchamitchian Trio - Naïri
Tangomotán - Motán
Junon - Dragging Bodies to the Fall
Chester Remington - Almost Dead
Les Diggers - Atmosphérique
Tara - Sekoya
Nicolas Jules - Ravage Club - Nouriture - Les Tambours du Bronx - Heeka - Ni Vus Ni Connus
La Mare Aux Grenouilles #81 - Talk Show Culturel
Sprints - Letter to Self
Laetitia Sadier - Rooting For Love
- les derniers albums (7489)
- les derniers articles (354)
- les derniers concerts (2393)
- les derniers expos (5)
- les derniers films (20)
- les derniers interviews (1131)
- les derniers livres (8)
- les derniers oldies (20)
- les derniers spectacles (9)
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=