Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Mexique 1900-1950
Grand Palais  (Paris)  Du 5 octobre 2016 au 23 janvier 2017

Organisée par la Réunion des Musées Nationaux- Grand Palais, le Secrétariat mexicain de la Culture, l'Institut National des Beaux-Arts et le Musée National de l'Art sis à Mexico, l'exposition "Mexique 1900-1950" propose de découvrir la production artistique de l'Ecole mexicaine bornée par l'académisme de la peinture élitaire du 19ème siècle et la "Ruptura" substituant la réflexivité à la discursivité normative

Elle en présente un panorama exceptionnel et, hors les artistes cités dans son sous-titre "Diego Rivera, Frida Kahlo, José Clemente Orozco et les avant-gardes", largement méconnu et non seulement du grand public.

De plus, l'intérêt de la monstration de ce conséquent corpus d'oeuvres en provenance essentiellement de collections mexicaines et américaines, s'avère double dans la mesure où elle illustre une double fusion intervenue dans le cadre d'une politique culturelle menée par le Mexique post-révolutionnaire.

La Mexicanidad, de l'art d'Etat à l'art engagé

En effet, l'art moderne mexicain résulte d'une novation politique, corollaire de l'institution républicaine, qui soutient les artistes finançant des voyages en France puis aux Etats Unis pour prendre le pouls de la création contemporaine, prône un art public et pilote un art d'Etat, souvent qualifié de nationaliste, en vue d'une construction identitaire commune pouvant fédérer la mosaïque ethnique et culturelle caractéristiique du pays.

Quant à la symbiose, elle tient, d'une part, en un métissage de deux cultures, celle des civilisations précolombiennes et la culture hispanique importée par les colons, et, d'autre part, celle de la tradition et de la modernité avec une hybridation esthétique entre les arts primitifs et les avant-gardes européennes.

Par l'ampleur de la période considérée et son foisonnement artistique, la "Renaissance Mexicaine" qui est aussi celle des renaissances, la structuration tant didactique que réflexive s'avère difficile et le parcours conçu par le commissaire, Agustín Arteaga, historien d'art et directeur du Musée National de l'Art, navigue entre sections historiques, monographiques et thématiques.

Quatre pôles se dégagent avec, en premier lieu, la figuration narrative patriotique, qui ressort à la peinture d'histoire, avec une ébouriffante immersion dans le panthéon mexicain de ces cinq "glorieuses", dont l'Olympe est représenté par la trinité picturale de "Los tres grandes", les chantres du muralisme et du réalisme social que sont Diego Riviera, José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros.

Bien évidemment, la monstration propose une ébouriffante immersion dans le panthéon mexicain de ces cinq "glorieuses", dont l'Olympe est représenté par la trinité picturale de "Los tres grandes", les chantres du muralisme et du réalisme social que sont Diego Riviera, José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros.

Chacun a sa fonction et son style, respectivement, comme l'indiquent les sections qui leur sont consacrées, la ligne claire et chatoyante de l'utopie sociale ("La Rivière Juchitán", "La barque fleurie")", la révolution des hommes à l'expressionnisme vibrant ("Têtes fléchées", "L'Indienne") et le baroquisme appliqué à la lutte des classes ("Accident dans la mine", "Mère prolétarienne").

Ce panthéon a ses déesses, telles Nahui Olin et María Izquierdo ("Autoportrait", "L'enfant indifférente", "Rêve et pressentiment"), placées sous l'égide de Frida Khalo et un étonnant autoportrait aux cheveux coupés, que le commissaire compare aux femmes fortes de la Bible et qui oeuvre dans un registre, autocentré et/ ou protoféministe, et une esthétique du naïf au réalisme magique.

Par ailleurs, la monstration fait la part belle aux artistes, comme Agustin Lazlo, dont l'engagement politqiue se manifeste de manière dissente par une peinture figurative imaginative et des thématiques ruraliste ou indigéniste se traduisant dans des scènes de genre affectionnées par Olga Costa ("La marchande de fruits") Luis Martínez ("Les musiciens"), Francisco Diaz de Leon et Ramon Cano Manilla.

Troisième axe, la spécificité du stridentisme, customisation à la mexicaine du futurisme, du cubisme et du dadaïsme phagocyté par la culture populaire pour exalter le modernisme avec des oeuvres de Miguel Covarrubias, Gabriel Fernandez Ledesma ("La Passerelle"), Ramon Alval de La Canal, Jorge Gonzalez Camarena ("Les Baigneurs") et Francisco Eppens.

Enfin, une section consacrée au surréalisme s'imposait pour le Mexique qualifié de "miroir magnétique du surréalisme" par le poète Octavio Paz et pays vers lequel nombre de surréalistes français firent le voyage et où s'installera Leonora Carrigton ("La Dame ovale", "Fine mouche") proche de Amado de la Cueva, Juan O’Gorman, Wolfang Paalen ("Toison d'or") et José Horna.

Mais déjà se profile les abstraites "Pyramides mexicaines" de Mathias Goeritz annonciatrices d'un temps nouveau.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Grand Palais

Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie)
avec l'aimable autorisation du Grand Palais


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 24 mai 2020 : Culture pour tous !

Toujours pas de festival, de théâtre, de concert, et autres ouvertures de lieux de réjouissances diverses sinon quelques passe droits pour les amis de Manu. En espérant que tout rentre dans l'ordre et que l'on retrouve le plaisir du spectacle vivant bientôt. Soyez prudents, sortez couverts et restez curieux !

Du côté de la musique :

Interview de Roman Rappak autour de son nouveau projet Miro Shot
"Par défaut" de Antoine Hénaut
"Three old words" de Eldad Zitrin
"Night dreamer direct to disc sessions" de Gary Bartz & Maisha
"Mareld" de Isabel Sörling
"Miroir" de Jean Daufresne & Mathilde NGuyen
"Self made man" de Larkin Poe
"Notre dame, cathédrale d'émotions" de Maitrise Notre Dame de Paris
"Enchantée" de Marie Oppert
"Miroirs" de Quintet Bumbac
et toujours :
"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Frida jambe de bois" de Pascal Rinaldi en vidéo
le diptyque Arne Lygre mis en scène par Stéphane Braunschweig :
"Je disparais" en vidéo
"Rien de moi" en vidéo
des comédies :
"Alors on s'aime"
"L'Appel de Londres"
"Hier est un autre jour"
du divertissement :
"On ne choisit pas sa famille"
"Double mixte"
du vaudeville avec "Le Système Ribadier"
du côté des humoristes :
"François Rollin - Colères"
"La Teuf des Chevaliers du fiel"
"Franck Duboscq - Il était une fois"
Au Théâtre ce soir :
"Le canard à l'orange"
"Le prête-nom"
"Deux hommes dans une valise"
des classiques par la Comédie française :
"Le Petit-Maître corrigé" de Marivaux
"Cyrano de Bergerac" d"Edmond Rostand
et aller à l'opéra pour :
"Fortunio" d'André Messager
"Falstaff" de Verdi

Expositions avec :

les visites commentées par les commissaires d'expositions qui se sont tenues au Musée Jacquemart-André :
"Hammershøi, le maître de la peinture danoise" en vidéo
et "La collection Alana - Chefs-d'oeuvre de la peinture italienne"
partir en province pour découvrir en images le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
et le Musée des Beaux-Arts de Nancy
puis en Europe en Espagne le Musée national Thyssen-Bornemisza à Madrid
en Allemagne au Städel Museum à Francfort
ailleurs au Brésil à la Pinacothèque de Sao Paulo
et au Japon au Ohara Museum of Art à Kurashiki
avant de revenir dans l'Hexagone pour une déambulation virtuelle dans le Petit Palais

Cinéma at home avec :

du drame : "Aime ton père" de Jacob Berger
de l'espionnage : "Les Ennemis" d'Edouard Molinaro
du thriller : "The Unseen" de Geoff Redknap
du thriller fantastique avec "La Neuvième Porte" de Roman Polanski
du divertissement :
"Cassos" de Philippe Carrèse
"Promotion canapé" de Didier Kaminka
"Les Frères Pétard" de Hervé Palud
de glorieux péplums italiens avec Steve Reeves :
"Les Travaux d'Hercule' de Pietro Francisci en VO
"La Bataille de Marathon" de Jacques Tourneur, Mario Bava et Bruno Vailati en VF
du western :
"L'Homme aux colts d'or" d'Edward Dmytryk
"Chino" de John Sturges
au Ciné Club, du cinéma français des années 30 :
"Mister Flow" de Robert Siodmak
"La Banque Némo" de Marguerite Viel
"Les amours de minuit" d'Augusto Genina et Marc Allégret
"Ces messieurs de la santé" de Pierre Colombier
et des films récents en DVD :
"Deux" de Filippo Meneghetti
"Les Eblouis" de Sarah Suco
"La Dernière vie de Simon" de Léo Karmann

Lecture avec :

"J'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond" de Alexis Jenni
"Les Beatles" de Frédéric Granier
"Washington Black" de Esi Edugyan
et toujours :
"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
"Les lumières de Tel Aviv" de Alexandra Schwartzbrod
"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
"La chaîne" de Adrian McKinty
"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret

Froggeek's Delight :

Des lives jeux vidéo (mais aussi des concerts) tout au long de la semaine sur la chaine Twitch. Rejoignez la chaine et cliquez sur SUIVRE pour ne rien rater de nos diffusions.

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=