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puce Les experts - CSI - Las Vegas
Saison 1  sortie 2002

Las Vegas, ville lumière, ville fantasmée, est aussi la ville de tous les dangers et son taux de criminalité élevé constitue un creuset sans fond pour y situer une série policière télévisée inspirée par des faits réels, la réalité dépassant souvent la fiction.

"CSI : Crime Scene Investigation”, série américaine créée par Ann Donahue, Carol Mendelsohn et Anthony E. Zuiker et produite par Jerry Bruckheimer, lancée sans pub par CBS en septembre 2000, devenue série numéro 1 aux Etats-Unis et diffusée dans le monde entier, propose de suivre les pérégrinations nocturnes d'une équipe de nuit de la fameuse section C.S.I. de la police de Las Vegas. C.S.I. pour Crime Scene Investigation, lesdits experts s'attaquant au crime sous l'angle de l'analyse et de la réflexion à partir des indices factuels récoltés sur le lieu du crime qui constitueront les pièces à conviction propres à déterminer l'enchaînement des événements et, le cas échéant, à identifier et confondre les criminels.

Son succès réside dans son originalité et son atypisme qui la démarquent irrémédiablement des autres séries policières et cela tant au fond qu'en la forme.

Les scénarios sont originaux et bien ficelés, autant de déclinaisons des comportements humains, avec des mises en bouche aussi variées qu'un buffet du Club Med : classiques ou surréalistes, suscitent toujours l'étonnement et l'intérêt.

Des morts accidentelles ("Fahrenheit 932") ou naturelles ("To have & to hold"), des crimes par ricochet ("Pledging Mr Johnson"), les scénaristes explorent tous les méandres psychologiques (tels la peur panique collective Unfriendly skies ou le traumatisme criminogène subi par l'enfant kidnappé Face lift"), le fonctionnement du couple ("Crate 'n burial", "Table stakes"), de la famille protectrice ou pathogène ("Gentle, gentle", "Blood drops"), ou des adolescents ("Sounds of silence"), voire même des phénomènes apparemment inexplicables (l'autocombustion "Face lift", la porphyrie "Justice is served").

Les trames policières sont renforcées par des choix singuliers déterminants : la vulgarisation scientifique, qui passionne le spectateur même avec de simples images d'éprouvettes et de coton tige, l'enquête menée sous l'angle de l'analyse et de la réflexion et une certaine philosophie qui anime les enquêteurs, un parti pris d'humanisme et de respect de la vie, qui se place moins sur la traque du criminel au nom de la loi et de la répression sociale que par devoir envers la victime qui, quelle qu'elle ait été, doit pouvoir reposer en paix après que la lumière soit faite sur les circonstances de sa mort.

Aux termes d'un casting judicieux, les membres de l'équipe sont emprunts d'une grande humanité, ce qui les éloigne des héros et des scientifiques démiurges, et crédibles même si les premiers épisodes, avares en renseignements sur leur personne, peut les faire paraître un peu caricaturaux et dotés d'une conscience au dessus de la moyenne même s'ils ne sont pas infaillibles. Chaque épisode dévoile un morceau du puzzle ce qui rend préférable le visionnage chronologique.

Le chef de l'équipe, Gil Grissom (William Petersen), l'archétype même du scientifique introverti, est secondé par Catherine Willows (Marg Helgenberg), une belle quadragénaire, qui n'a pas froid aux yeux et entouré d'un bête de travail aux allures de première de la classe Sara Sidle (Jorja Fox), de Warrick Brown (Gary Dourdan), l'afro-américain hypersensible, de Nick Stokes (George Eads), au physique avantageux et d'un laborantin Greg Peters (Erik Szmanda) un peu allumé.

Sans omettre deux autres figures classiques mais animées ici d'un humour à froid plutôt décapant, le médecin légiste, le docteur Robbins (Robert David Hall), et Jim Brass (Paul Guylfole) le capitaine qui font réciproquement le lien entre les enquêteurs et le mort ou les suspects.

Et cela est renforcé par une identité esthétique prégnante avec des couleurs saturées, variations autour du bleu et du jaune qui symbolise la ville entourée de déserts et un grain d'image très dense et un traitement judicieux de l'image s'agissant des reconstitutions très réalistes, sans être gore, et d'effets spéciaux saisissants notamment par les zooms micro ou macroscopiques qui nous entraînent par exemple dans le corps humain.

Tout cela établit une réelle interactivité avec le spectateur dont l'attention et la réflexion sont sans cesse sollicitées.

Au terme de la saison 1, qui a permis également de confronter les méthodes de travail du CSI et celles du fameux FBI et d'aborder les interférences tout à fait spécifiques et non négligeables des élus politiques dans la direction de la police aux Etats Unis, des bribes de la vie privée des enquêteurs ont été distillées et leurs caractères se sont dessinés mais aussi affirmés et l'équipe n'est pas présentée comme idyllique.

Des tensions internes voient le jour, jalousies, velléités de changement et de plus grande autonomie voir de responsabilité, contestation de l'autorité, qui laissent présumer de rebondissements ultérieurs pour une série qui, autre caractéristique atypique, ne repose pas sur des personnages figés mais sur des hommes qui évoluent autant avec les événements de leur vie privée que leurs enquêtes qui les amènent parfois à s'interroger.

Rendez-vous donc avec la saison 2 !

 

MM         
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# 15 novembre 2020 : Novembre à Paris

Les 13 novembre (a fortiori quand cela tombe un vendredi) ne seront plus vraiment les mêmes depuis 2015. Nos pensées vont nécessairement vers les victimes et leurs proches de ces attentats. En attendant de pouvoir retourner en concerts, aux terrasses de cafés, partageons un peu de joie au travers de notre sélection culturelle de la semaine.

Du côté de la musique :

"Pursue a less miserable life" de Saffron Eyes
"Reborn" de Aldo Romano
"Dear mademoiselle" de Astrig Siranossian
"Lignes futures" de Brazzier
"Song machine, season one : Strange timez" de Gorillaz
"Mémoire d'un enfant de 300 000 ans" de Imbert Imbert
"Perspectives & avatars" de Laura Perrudin
"Aux amis qui manquent" la 4eme émission de la saison 2 de Listen In Bed
"Frédéric Chopin" de Roustem Saitkoulov
"Beethoven, un nouveau manifeste" de Simon Zaoui
"Any day now" de The Brooks
et toujours :
"Walton, Grisi & Prokofiev : Heroes" de Adrien La Marca
"Noir lac" de David Neerman
"Tonus !" de Old School Funky Family
"Difference and repetition (a musical evocation of Gilles Deleuze" de Palo Alto
"Primevère" de Primevère
"Spirit song" de Simon Moullier
"Untried ways" de Solaris Great Confusion

Au théâtre at home :
avec les captations vidéo de :
"Antigone" de Lucie Berelowitsch
"La vie de Galilée" de Bertold Brecht
"La Nuit des taupes" de Philippe Quesne
"To my only desire" de Gaëlle Bourges
"Cléopâtre in love" de Christophe Fiat et Judith Henry
"Affordable Solution for Better Living" de The´o Mercier et Steven Michel
pour rire et sourire :
"Panique au Plaza" de Ray Cooney
"Oscar" de Claude Magnier
"Shirley & Dino à Marigny"
"Philippe Lelièvre - Givré !"
et un air d'opéra avec "L'Orfeo" de Claudio Monteverdi

Expositions :

découvrir l'exposition commentée "Bacon en toutes lettres" au Centre Pompidou
voir ou revoir l'exposition "Turner, peintures et aquarelles - Collections de la Tate" au Musée Jacquemart-André en vidéo
des visites d'expositions commentées par les commissaires : "Delacroix" au Musée du Louvre "Berthe Morisot" au Musée d'Orsay
découvrir le Musée Nissim de Camondo à Paris
la Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais et à Toulouse au musée d'art contemporain Les Abattoirs
le Musée Albertina de Vienne et l'Alte Nationalgalerie Staatliche à Berlin
le Musée Robert Brady à Cuernavaca au Mexique et le Musée National des Beaux-Arts de Rio de Janeiro

Cinéma :

at home en steaming gratuit et pour tous les goûts :
"Naissance des pieuvres" de Céline Sciamma
"A perdre la raison" de Joachim Lafosse
"Dieu seul me voit "de Bruno Podalydès
"Starbuck" de Ken Scott
"Bébé tigre" de Cyprien Vial
"Un poison violent" de Katell Quillévéré
"Versailles " de Pierre Schoeller

Lecture avec :

"Histoire politique de la roue" de Raphael Meltz
"Inépuisables" de Vivian Gornick
"Kudos" de Rachel Cusk
"Se cacher pour l'hiver" de Sarah St-Vincent
"Histoire navale de la seconde guerre mondiale" de Craig L. Symonds
et toujours :
"Brûler, brûler, brûler" de Lisette Lombé
"Christophe Honoré, les corps libérés" de Mathieu Champalaune
"Dark was the night" de Grégoire Hervier
"Paris-en-fantasy : La légende du Saint-Crââne" de Bret Nephaeus
"Tupinilândia" de Samir Machado de Machado

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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