Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Oasis
Don't believe the truth  (Epic)  mai 2005

Et voici enfin Don't Believe the Truth, le nouvel album d'Oasis censé remettre les pendules à l'heure après un Heathen Chemistry en demi-teinte.

Beaucoup de nouveaux petits groupes ont émergé en Angleterre, certains s'attirant la faveur de Noel Gallagher comme The Coral ou The Stands. Les jeunes ont-ils remotivé les aînés, ces frères terribles devenus les parrains, les références de cette nouvelle scène rock anglaise ?

La gestation puis la réalisation de l'album ne s'est fait pas sans difficultés. Le duo anglais Death in Vegas a commencé par produire les premières chansons, mais finalement le groupe a abandonné ces enregistrements et fait appel au producteur Dave Sardy.

La première impression que donne cet album est une certaine cohérence. Cohérence de son, bonne production due à Dave Sardy, cohérence des compositions (peu de chansons anecdotiques, qui encombraient un peu les deux livraisons précédentes du groupe)…

De plus, Liam a retrouvé une voix quasi-parfaite. Oasis nous sort donc un chouette album, et il est temps que le public le sache. Voici une petite chronique chanson par chanson.

L'album débute sur un titre d'Andy Bell, "Turn up the Sun". Il démarre bien, en douceur, un beau son de guitare et des petites notes égrenées, avant de déboucher sur un mur du son de guitare. Bon le titre est pas mal mais manque cruellement de mélodie. En tout cas, "I carry madness everywhere I go", quelle introduction pour un Liam qui chante parfaitement ! Cette phrase lui colle à la peau. La fin du titre est très belle, reprenant un peu le début mais avec un petit air à la guitare bien sympa. Grosso modo, les parties instrumentales sont chouettes, la voix est au top, mais la base de la chanson est assez moyenne.

Et là, PAF, gros son qui débarque, "Mucky Fingers" et son beat frénétique et répétitif. Le son est superbe, waouh ! Dépassée l'impression de rip off du Velvet, cette chanson prend son envol. Elle est tout simplement géniale, le chant de Noel est mythique, avec ce phrasé très particulier. Titre très original dans la carrière d'Oasis, avec un harmonica de folie qui se transforme en hululement de train underground. The Chief est de retour et l'annonce dès cet excellent deuxième titre.

Voilà maintenant le premier single issu de l'album, "Lyla". "Lyla" serait la sœur de l'Elsa de Supersonic, pour la petite anecdote. A la première écoute radiophonique de ce titre, on ne peut s'empêcher d'être un peu déçu. La chanson paraît assez immédiate, est plaisante, mais n'enchante pas. Eh bien contrairement à ce que l'on pourrait penser, Lyla est une chanson qui se bonifie avec les écoutes, son rythme très binaire et son chouette refrain sont très marquants. Et surtout, surtout, c'est une chanson formidable en live, quand toute la salle reprend le "The world around us makes me feel so smaaaaaall, Lylaaaa !" et saute en rythme. Un titre bien sympa, bien rock, un peu à la Who, qui rappelle des titres rock comme "Roll With It".

"Love Like A Bomb", avec son titre à la Darkness, est la première compo de Liam sur cet album. Rappelons que le gaillard ne nous avait pas enthousiasmé par ses précédentes chansons hormis le cas à part de Songbird, très belle chanson, simple et acoustique, de l'album Heathen Chemistry. Celle-ci me déçoit : chanson très faiblarde, je n'aime pas la façon dont sonne la voix de Liam… bref meilleure que ses chansons précédentes (hors "Songbird") mais franchement pas extraordinaire. Mais vous verrez, le Kid se rattrape par la suite.

5 ème plage : "The Importance of Being Idle". Noel au chant, Noel à la compo, Noel est Dieu. Ce titre est absolument superbe, tout est bon là-dedans, mélodie à pleurer, son excellent, voix au top "(I can't get a life if my heart's not in iiit !")… Noel dévoile sa paresse et la sublime, rappelant par là des titres tels "I'm only sleeping" ou "Sunny Afternoon". Beaucoup d'inventivité, de changement de rythme (marche militaire/boléro puis plus classiquement coup de cymbale à contretemps) "The Importance of Being Idle" est certainement dans l'absolu l'un des deux meilleurs titres de l'album, et aussi indubitablement un nouveau classique du groupe.

Après cette pop de haute volée, Liam nous envoie un rageur "The Meaning of Soul". "I'm ten out of ten tonight" : cette chanson est une exultation rock, un hymne à la confiance en soi sur un tempo rapide, stoogien, mais à la guitare acoustique. Une bonne chanson, mais ce n'est pas trop mon trip.

Enfin vient la première excellente composition de Liam. Le titre est plutôt rigolo : "Guess God Thinks I'm Abel". Dieu sait qu'on l'aurait plutôt vu en Caïn. Cette chanson est marrante, très "laid back", tranquillou, on écouterait ça en mangeant des merguez. Vraiment une belle chanson sautillante, limite reggae-ïsante, très originale par rapport à leur son habituel. Liam n'a jamais aussi bien chanté, et il fait grâce à "Guess God Thinks I'm Abe"l la preuve de son talent de songwriter.

"Part of The Queue" voit le retour de Noël à l'écriture et au chant. Là encore, c'est assez surprenant pour une chanson d'Oasis, rythmique très spéciale soutenue par un percussionniste. La ligne mélodique du couplet est excellente. Noel nous refait le coup du gars qui en a marre de vivre en ville et qui y perd son âme (cf "Half the World Away")… et nous livre une chanson poignante, avec un chant réellement inspiré. Une excellente surprise de Don't Believe The Truth.

"Keep the Dream Alive" est un morceau très oasisien. Début : la guitare arrive, un accord, ça monte, ça descend, la basse suit décalée d'une mesure, et là la voix de Liam arrive. Sa voix est superbe, tout comme dans "Guess God Thinks I'm Abel. Le refrain est génial ("I'm no stranger to this place Where real life and dreams collide"), de la magnifique pop comme Oasis en écrivait dans son deuxième et son troisième album. Or ce titre est signé par… Andy Bell, l'ex fan d'Oasis devenu bassiste. Alors là je dis respect devant l'ancien membre de Ride, qui nous prouve ici la qualité de son songwriting. (déjà révélé sur la face B "Thank Your For The Good Times", reprise parfois en acoustique par Andy seul, ou en duo avec Mark Gardener) Définitivement une de mes chansons préférées de cet album.

"A Bell Will Ring" est l'unique compo de Gem Archer. Bonne chanson, déjà entendue par le public chanceux de Glastonbury 2004. La chanson a peu évolué depuis cette époque, la partie de guitare est très bonne, et la mélodie fort sympa.

Le disque se clôt sur l'autre meilleur titre (avec "The Importance of Being Idle") : "Let There Be Love". Ainsi les frères Gallagher déposent les armes et réclament l'amour universel ? Peace, love and bananas ? Les fans du groupe auront bien sûr reconnu ce titre, qui faisait partie des paroles de "It's a Crime", démo de l'époque SOTSOG. Le groupe a donc fait ici une version studio de cette sublime ballade, à l'origine jouée par Noel seul à la guitare acoustique et au chant. Dans cette version sublimée par la production littéralement parfaite, les deux frères se passent le micro. Un piano porte la chanson, et l'arrivée de Noel au chant sur le refrain est à pleurer. On a envie de se mettre cette chanson, de s'allonger sur le lit en position fœtale et de rêver. Magnifique titre, qui montre bien que la période faste d'Oasis n'est pas encore terminée, quoiqu'en disent leurs détracteurs.

Ainsi, à l'heure où Coldplay sort un nouvel album teinté de son 80's qui paraît peu enthousiasmant, Oasis reprend le flambeau du rock britannique et le hisse haut à l'aide de ce Don't Believe The Truth et d'une tournée triomphale. They're gonna

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Be here now de Oasis
Oasis en concert au Festival International de Benicassim 2005 (dimanche)
Oasis en concert au Festival International Benicàssim #15 (2009)
Oasis en concert au Festival International Benicàssim #15 (2009) - 2ème


Jardin de pieuvres         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

• Edition du 2024-04-21 :
Isolation - Resto Basket - Greyborn - Bad Juice - Last Temptation - One Rusty Band - We Hate You Please Die - Ni Vus Ni Connus
Jacky Molard & François Corneloup Quartet - Entre les terres
Trio SR9 & Kyrie Kristmanson - Venus Rising
Yann Jankielewicz, Josh Dion & Jason Lindner - Keep It Simple
Watertank - Liminal Status
Fontanarosa - Take a Look at the sea
Fishtalk - Out
Ambre - Génération (Tome 1)
Whispering Sons - The Great Calm
Vesperine - Perpétuel

• Edition du 2024-04-14 :
Burning Heads - Embers Of Protest
Waxahatchee - Tigers Blood
Bertrand Betsch - Kit de survie en milieu hostile
Nikita Mndoyants - Prokofiev
Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler - Alas
Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne - Arnold Schönberg : Pierrot Lunaire
Thomas de Pourquery - Let the monster fall
Chaton Laveur - Etat Sauvage
Cyrille Dubois & Tristan Raës - Louis Beydts : Mélodies & Songs
Madame Robert - C'est pas Blanche-Neige ni Cendrillon
Chu Chi Cha - Sin Miedo
The Black Enderkid - Symptom Of Decline
Michelle David & the True Tones - Brothers and Sisters
Wizard - Not Good Enough
 

• Archives :
La Mare Aux Grenouilles #83 - Talk Show Culturel
Dal Sasso Big Band - Le Carnajazz des animaux
Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce - Eden Beach Club
PALES - Sweet Needles - Soviet Suprem - Mazingo - Ni Vus Ni Connus
Lucie Folch - Ailleurs
Down To The Wire - Deep In Denial
Palace - Ultrasound
Terestesa - Bella Faccia
Sophie Cantier - Songez
Keigo Mukawa - Maurice Ravel : Complete works for solo piano
Lisatyd - Fishtalk - Ni Vus Ni Connus
Vanessa Philippe - L'amour c'est chiant
Mohamed Najem - Jaffa Blossom
Frustration - Our Decisions
CXK - Castèls dins la luna
Dynamite Shakers - Don't Be Boring
Johnnie Carwash - No Friends No Pain
Esparto - Nous célébrer
Michel Portal & Michel Dalberto - Berg, Brahms, Schumann, Poulenc
Louise Jallu - Jeu
Camille Bénâtre - Dommage
La Mare Aux Grenouilles #82 - Talk Show Culturel
CocoRosie - Elevator Angels EP
Bad Juice - Watertank - Intrusive Thoughts - The Darts - Mélys - Ni Vus Ni Connus
Judas Priest - Invincible Shield
Ecr.Linf - Belluaires
Iamverydumb - Queenside Castle
Karkara - All is Dust
Jean-Marc Millière / Sonic Winter - Five to the Floor
Claude Tchamitchian Trio - Naïri
- les derniers albums (7499)
- les derniers articles (354)
- les derniers concerts (2393)
- les derniers expos (5)
- les derniers films (20)
- les derniers interviews (1131)
- les derniers livres (8)
- les derniers oldies (20)
- les derniers spectacles (9)
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=