Il existe de nombreuses façons de faire du rock à tendance féministe. On pourra facilement opposer par exemple l’indéniable talent de Kathleen Hanna (The Julie Ruin, Bikini Kill, Le Tigre) et sa façon tranchante et subtile de faire de la musique et le duo guitare batterie Deap Vally. Duo emmené par Julie Edwards et Lindsey Troy.
Il faut dire que, contrairement à Kathleen Hanna, les deux demoiselles foncent droit devant et ne font pas dans la demi-mesure avec un garage rock mâtiné de punk et de blues, avec rythmique bien lourde (tu voies Tony Williams ? C’est presque l’exact opposé…), mélodies mises en avant et voix féminine burnée mais très subjective (féministe peut-être mais si l’on peut jouer sur un côté sexy…). Une ambivalence que nous ne nous permettrons pas de juger.
C’est plutôt efficace, mais sincèrement un poil redondant, pour la finesse on repassera, ce Femejism ayant la distinction d’un gros rouge qui tache. Reste une musique idéale pour jouer dans les stades ou les festivals et faire les premières parties de Queens of the Stone Age, Band of Skulls, Muse, Peaches, Black Rebel Motorcycle Club ou Marilyn Manson… Entre rouleau compresseur, lourdeur d’un côté et sophistication de l’autre, notre avis est tranché. A vous de faire le vôtre…
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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