Jour 2 - Samedi 28 janvier
La soirée commence avec Paula Tebbens, une brindille berlinoise vivant maintenant à Copenhague, elle arrive sur scène avec sa guitare, le silence se met en place. Le set sera folk et pop. Pour l'occasion, elle fut rejointe pour quelques titres par la talentueuse Laila Nysten au violon (que l'on croisera le dimanche soir avec son groupe Poems for Jamiro mais je ne pourrai pas assister à son concert prévu à 23h, mon mal de dos et le travail me rappelant furieusement à l'ordre).
J'adore sa voix, sa présence, son sourire complice. C'était une mise en bouche agréable pour ce début de soirée, une découverte à suivre.
Il monte sur scène et il en impose déjà. Ces doigts virevoltes et dansent sur les cordes, l'ambiance est envoyée d'entrée, ici ça va groover, ça va balancer du son et de la voix.
Le blues et la soul sont au rendez-vous, les esprits de Ray Charles et de James Brown passent saluer le public de la Bellevilloise et on adhère à sa musique et a son rythme avec un large sourire et les mains en feu !
Kevin Davy White a balancé des bonnes vibes.
A 20h, alors que le public redescend petit à petit de la prestation de l'anglo-français, les Allemands de Whale Vs Elephant montent sur scène.
Il fallait oser programmer ce groupe à cette heure, la musique plutôt electronica, limite post-rock dénote tellement de l'artiste venant quitter la scène que l'ambiance retombe brutalement.
Quelques soucis avec un clavier qu'il semble ne pas connaître, probablement prêté pour son concert, font que j'ai eu du mal à rentrer dans le musique intimiste qui demande un silence total, la salle du Forum à la Bellevilloise n'est pas vraiment prévue pour ce genre de prestation
A revoir dans des meilleures conditions.
Les parisiens de Venice Bliss se mettent en place, le quatuor proposera un set acoustique spécialement pour le Melodica Festival, c'est un peu comme-ci on débranchait Weezer ou Stereophonics. Pas désagréable du tout. A revoir en version électrique !
Le samedi se termine sur le trio néerlandais Roosmarijn. Au violon et à la voix Roosmarijn Tuenter. Elle impose le respect, le groupe proposera des mélodies parfois limite free-jazz mais la pop n'est pas loin non plus. L'un de mes coups de cœur de ce festivals mais j'y reviendrai.
Il est temps de rentrer, la soirée du samedi fut elle aussi plein de découvertes même si j'aurais préféré écouter Kevin Davy White pour clore en apothéose cette soirée mixant musique intimiste et groove brûlant !
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