Rosie Marie écume les planches parisiennes depuis quelques années déjà. Sur la scène indé, on la voit régulièrement porter ses chansons, à cheval entre tradition à texte et musique pop. De co-plateaux en concours, d’interviews radio en cafés-concerts, elle a patiemment construit son petit monde enchanté.

Une chose est sûre, elle aura pris son temps pour mûrir cet album et trouver sa recette du mélange délicat de français et de Pop, cocktail subtil dont le résultat peut donner Rémi Parson, La Féline ou Patrick Juvet.

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La production est résolument pop et c’est un vrai bonheur ! Les mélodies de Marie trouvent ici toute leur place pour s’envoler, entre synthés, piano, guitares, basse et batterie. Il y a quelque chose qui rappelle les années 80. Pas dans le son, dans l’écriture. Ce sens des notes et des mots. Il faut bien dire que cette décennie a su marier la langue française et la musique pop comme aucune autre - si ce n’est celle que nous vivons actuellement. Rosie Marie s’inscrit donc dans un mouvement bien actuel qui assume totalement l’idée d’une musique populaire francophone.

Puis la chanson revient, piano / voix pour chanter "L’oiseau", comme une virgule, une respiration avant de repartir. On retrouve alors quelque chose d’un Michel Berger dans les rythmiques, d’une France Gall dans les inflexions de voix. La voix de Marie se démultiplie, s’harmonise, se fait velours pour nous parler, puis semble se répéter à l’infini dans l’excellent "Minuit". Là encore, la construction musicale joue avec les ruptures, nous entraînant dans les méandres de nos insomnies.

Le parcours musical de Rosie Marie l’a amenée à chanter la variété, le jazz, le rock, le funk, la soul… autant d’influences qui viennent enrichir par touches les huit compositions de ce premier album.

[] Stop

Rosie Marie sera en concert le 26 février à l’Auguste Théâtre pour fêter la sortie de son album, l’occasion pour vous d’aller la découvrir et de vous procurer Minuit !