Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Les Vibrants
Théâtre de la Reine Blanche  (Paris)  mars 2017

Comédie dramatique de Aïda Asgharzadeh, mise en scène de Quentin Defalt, avec Aïda Asgharzadeh, Benjamin Brenière, Matthieu Hornuss et Amélie Manet.

Des sirènes dans la nuit. C’est le début de la guerre de 14. Eugène Fontel, jeune soldat envoyé à Verdun, est défiguré par des éclats d’obus et hospitalisé au Val-de-Grâce. Son sort de "gueule cassée" croisera la route de la grande Sarah Bernhardt qui lui proposera de relever un extraordinaire défi.

Présenté pour la première fois au Off d’Avignon en 2014, "Les Vibrants" fût immédiatement un immense succès et c’est fort de ses centaines de représentations tout autour du monde que le spectacle vient enfin rencontrer le public parisien.

Pas évident pourtant d’imaginer une histoire dont l’essentiel de l’action se passe à l’hôpital. Aïda Asgharzadeh a néanmoins choisi de traiter du thème de ces gueules cassées de la première guerre pour écrire un sublime hymne à la vie et au théâtre.

Le long apprentissage d’Eugène et son ascension grâce à la rencontre de la célèbre comédienne et par elle, celle avec le théâtre est un extraordinaire destin dont l’auteure fait une sublime partition.

En scène courtes, l’histoire nous emmène à travers une ambiance volontairement sombre dans l’enfer de la guerre que la pièce dénonce avec une incontestable démonstration. Elle nous fait assister aussi à la longue remontée d’un homme au destin qu’on pensait brisé dispensant un formidable message d’espoir.

Mis en scène avec une grande délicatesse, un étonnant travail corporel et le sens parfait du timing par Quentin Defalt, ce texte résonne on ne peut mieux grâce aux quatre comédiens de la Compagnie Teknaï qui livrent un époustouflant travail de troupe, changeant de personnages et de costumes à la vitesse d’un tiré de rideau.

L’ingénieux dispositif de tulles blancs superposés de Natacha le Guen de Kerneizon offre un enchaînement de scènes comme des changements de plans dans une réalisation efficace aux scènes fondues ou enchaînées à la manière d’un film. Le bruit régulier des fins rideaux filant sur leurs tringles comme celui d’un train sur les rails semble porter l’action toujours vers l’avant, dans un rythme invariablement tumultueux.

Aidé par une bande sonore dense de Ludovic Champagne ainsi qu’une musique d’une émouvante délicatesse de Stéphane Corbin qui placent le spectacle dans les meilleures conditions, il bénéficie également d’un formidable travail sur les lumières signé Manuel Desfeux. Les masques de Chloé Cassagnes et les costumes de Marion Rebmann achèvent de conférer à ce spectacle de superbes qualités esthétiques.

Sur scène, Aïda Asgharzadeh est tour à tour une Blanche délurée et une très émouvante Sylvie. Matthieu Hornuss joue la plupart des rôles d’hommes avec de belles nuances, passant d’un colonel tyrannique au timide jeune ouvreur du théâtre avec aisance.

Amélie Manet compose une Sarah Bernhardt exceptionnelle de gouaille et de d’humanité. Sa prestation est absolument remarquable. Non moins exceptionnel, Benjamin Brenière est un Eugène déchirant dont le corps exprime toute la souffrance et les yeux, le bouleversement de tout son être au contact des conseils de Sarah Bernhardt, des mots de Rostand et de l’épreuve de la scène. Tous les quatre vibrent avec une rare flamboyance.

"Les Vibrants" est de ces spectacles qui vous hantent longtemps après les avoir vu et dont les images comme les mots restent conservés au plus profond du cœur.

 

Nicolas Arnstam         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 2 février 2020 : Place aux crèpes

Finie la saison des galettes, place aux crèpes. Un début d'année placé sous le signe de la gourmandise. On se régale aussi de nouveautés au théâtre, au cinéma, au musée, chez nos libraires et disquaires. C'est parti pour le programme.

Du côté de la musique :

"A fuck toute, a love tout" de Rodrigue
"Sentinelle" de Superbravo
"Juillet" de En Attendant Ana
"Brahms : Fantasien, 116, Intermezzi, 117 & Klavierstucke OP 118" de Hortense Cartier Bresson
"Ce qui demeure" de Jean Louis Bergère
Philippe Katerine était au Fil de Saint Etienne avec Eveno
"Prévert parade" de André Minvielle et Papanosh
"Everything begins" de BO
"Bretagne[S]" de Ensemble Gustave
"The underground secession" de Feu Robertson
"Whosampled.com Part 2", le nouveau mix de Listen in Bed
"Paradais" de Tito Candela
et toujours :
"Pesson, Abrahamsen & Strasnoy : Piano concertos" de Alexandre Tharaud
"Paris Beyrouth" de Cyril Mokaiesh
"Water is wet" de Theo Hakola
"Musique de chambre" de Le Noiseur
"Les identités remarquables" de Tristen
Interview avec No One Is Innocent à Saint Lô
Theo Lawrence et Mr Bosseigne au Fil
"La légende de Nacilia" de Nacilia
"C'est quoi ton nom ?" de Blankass
"Il est où le bonheur" 9ème émission de Listen in Bed
"Swin, A Benny Godman story" de Pierre Génisson, BBC concert Orchestra et Keith Lockhart

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Huis Clos" au Théâtre de l'Eepée de Bois
"Splendeur" au Théâtre 71 à MAlakoff
"Les Bains macabres" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty ?" au Théâtre Gaité Montparnasse
"Marie des Poules" au Théâtre du Petit Montparnasse
"Uncanny Valley" au Centre Culturel Suisse
"Le Paradoxe sur le comédien" au Théâtre La Croisée des Chemins- Belleville
"Choses vues" au Théâtre de Poche-Montparnasse
"C'est bizarre l'écriture" au Théâtre Les Déchargeurs
"Mamma, sono tanto felice" au Lavoir Moderne Parisien
"François Rabelais" au Théâtre Essaion
"Rien plus rien au monde" au Théâtre de la Contrescarpe
"Aimez moi" au Théâtre Les Déchargeurs
"La Lune en plein jour" au Théâtre de la Huchette
"Olivia Moore - Egoïste" à la Nouvelle Seine
"Mudith Monroevitz" à la Nouvelle Seine
les reprises :
"Le Voyage musical des Soeurs Papilles" à la Comédie des Trois Bornes
"Fausse note" au Théâtre de la Contrescarpe
"Cyrano" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"La Passe imaginaire" au Théo Théâtre
"Jos Houben - L'Art du rire" à La Scala
et la chronique des autres spectacles à l'affiche

Expositions avec :

la dernière ligne droite pour "Greco" au Grand Palais

Cinéma avec :

"La Dernière vie de Simon" de Léo Karmann
et la chronique des films sortis en janvier

Lecture avec :

"Basse naissance" de Kerry Hudson
"Comment le roi à perdu la tête" de Ville Ranta
"Et Mara ferma les yeux" de Denis Jeambar
"La cité de feu" de Kate Mosse
"La septième croix" de Anna Seghers
"Les sables de l'empereur" de Mia Couto
et toujours :
"Le ciel à bout portant" de Jorge Franco
"Le prix de la démocratie" de Julia Cagé
"Les champs de la Shoah" de Marie Moutier Bitan
"Les rues bleues" de Julien Thèves
"Trois jours d'amour et de colère" de Edward Docx

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=