The world is all wrong but it's all right
(Vibrations Sur le Fil) mars 2017
Nombreux sont les disques qui prouvent qu’avec peu on peut faire de grandes choses. Son premier album, Victor Roux, musicien, compositeur, producteur (et réalisateur de ses vidéos) se cachant sous le pseudonyme de Grimme, l’a fait dans sa chambre avec deux-trois bouts de ficelle et quelques amis.
Sincèrement, cela ne s’entend pas. Si vous aimez la rondeur et les sons feutrés, vous serez comblés. Il faut dire que Roux montre un sens de l’écriture et une belle appétence pour les bricolages et les arrangements soignés (cuivres, cordes, petites touches électroniques…). Les mélodies délicates et gracieuses traversent une pop folk hors d’âge rappelant aussi bien Troy Von Balthazar, les Beatles, Eels que JIL ou Syd Matters. Ce mélange de folk rêveuse et de pop aux racines mélancoliques, d’harmonies mineures, de tempos lents, de romantisme (sans être chichiteux) d’instruments acoustiques et une petite pointe d’électronique.
Des couleurs que l’on retrouve dans "The world is all wrong but it’s all right", "Roses", "Split Violins", "Lordship Lane", "From The Birds", "From A King To A Jack" et l’exploration par Victor Roux des petites et grandes choses de la vie, des sentiments, les passions sous couvert d’un fatalisme apaisé (que l’on retrouve dans le titre par exemple). Des chansons qui sont autant de raisons de ne pas passer à côté de ce bien bel album.
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