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Interview  (Le Planète Mars, Paris)  samedi 11 mars 2017

C’est après leur session, au fond de chez Omar, le bar face au Planète Mars, que nous avons discuté avec SuperBravo, devant nous l’apéritif et les chips de rigueur, autour de la table beaucoup de complicité et de rire...

Au début, SuperBravo était un projet solo, est-ce toujours le cas ?

Armelle Pioline : Non, non, non, non !

La formation a évolué, donc pouvez-vous nous présenter vos nouveaux musiciens ?

Armelle Pioline : Je peux ! Dans l'ordre d'arrivée Michel Peteau, guitariste de son état et ingénieur du son et tout ça. Julie Gasnier chanteuse de Lala, c'est comme ça que je l'ai connue reconnue, repérée et que sais-je encore, qui joue plein d'instruments et qui chante et qui écrit, et donc le groupe est un trio désormais !

Il n’y a pas que la formation qui a évolué, vous avez également une nouvelle maison de disque. Qu'est-ce que cela change concrètement pour vous ?

Armelle Pioline : Ça change beaucoup de chose, d'abord ça assoie ce projet qui était au départ assez free. On ne savait pas très bien où on allait, donc d'avoir un petit retour positif du petit monde de la musique, ça fait toujours du bien, ça c'est pour l'égo. Après niveau pratique, sortir un disque sur un label qui connaît vraiment son métier et qui surtout fait une sorte de relais, à qui on peut lâcher les choses c'est merveilleux.

On est très content d’autant que c'est Zamora, que c'est un super label, qu'on découvre un peu mais avec qui on a un contact très chouette et je pense que ça va changer plein de choses. Je ne pourrais pas te dire quoi mais en tout cas, ça fait du bien de pouvoir faire ce qu'on sait faire de mieux, c’est-à-dire de la musique et laisser tout ce qui est obligatoire mais subsidiaire paradoxalement à d'autres dont c'est le métier.

Votre premier album date de 2011, entre temps deux EP Pluton - Notulp. Un EP contenait des chansons en français alors que votre premier album était uniquement en anglais, pourquoi ce revirement ?

Armelle Pioline : Est-ce que c'est un revirement ? En fait, on va dire que le projet que j'avais fait en anglais solo, c'était un peu un projet en réaction à ce que je vivais depuis quinze ans avec Holden qui était vraiment un groupe d'hommes. En tout cas, j'étais tout le temps entourée de plein de gens et d'hommes surtout, c'était un groupe de cinq. Par ailleurs pour l'anglais, au tout début de mon écriture j'écris en anglais, dans le premier album d'Holden il y a quelques morceaux en anglais et ça a été pour moi un vrai travail de se mettre à écrire en français à l'époque... C'était au vingtième siècle en 1998… On a décidé très vite avec Holden d'écrire exclusivement en français, parce qu'on se considérait comme un groupe français et qu'on avait envie d’ouvrir, de creuser quelque chose dans la chanson française et pour SuperBravo qui arrivait dix ans après la création d'Holden, c'était une envie de faire seule, autrement, en anglais parce que j'aimais ça et que je ne me l'étais pas autorisée depuis 10 ans.

Dans la nouvelle formule, tu n'es plus seule chanteuse d'ailleurs.

Armelle Pioline : Oui en fait après avoir tout fait toute seule, en anglais avec ma petite guitare et ma petite pédale à un moment donné, j'ai eu l’envie inverse. Un peu poussé par la chronologie des choses, j'ai fait SuperBravo, Holden existait encore, puis Holden s'est mis entre parenthèse et là tout à coup, j'ai eu une grosse envie de jouer avec des gens parce que c'est quand même ça le kiff dans la musique, et même le kiff absolu : partager, échanger, mettre des voix comme ça, un petit riff là, donc j'ai eu envie de m'acoquiner avec d'autres musiciens. J'ai rencontré Michel puis Julie que je connaissais déjà en tant que musicienne et qui arrêtait "hallelujah" son projet à ce moment-là et donc ça tombait tout bien. C'est comme ça qu'on a décidé de faire ce projet tous les trois.

En parlant des EP, ces morceaux seront sur l’album ?

Julie Gasnier : Absolument, le premier sera dans l'album et deux du deuxième aussi.

Justement, le second EP contenait des reprises assez hétéroclites De Rodrigo Amarante, Pixies, David Lafore, Broadcast. Comment s’est fait le choix ?

Julie Gasnier : Hola ! On est très intuitif, ça s’est fait très simplement, ce sont des petits coups de foudre. On était ensemble et on disait : "bon celle-là on l'enregistre", il faut dire qu'on s'amuse à se rapporter les uns les autres régulièrement des chansons qu'on a envie de chanter...

Armelle Pioline : Et donc sur l'album, on a gardé les Français ! Il y a la reprise de David Lafore, avec "Un Baiser Une Bombe" et "Mon Nom" de Rodrigo Amarante, bon qui n'est pas français mais brésilien mais qui a écrit cette chanson en français et qui est incroyable.

Ça peut paraître un peu loin de vos univers, ces artistes-là ?

Armelle Pioline : Alors Lafore, moi je suis fan depuis très longtemps.

Michel Peteau : Moi je ne connaissais pas, je l'ai vu sur scène et j'ai trouvé ça génial et je trouve que ça va terriblement bien dans l'album...

Julie Gasnier : Mais ce n’est pas la question !

Michel Peteau : Oui mais c'est-ce que j'avais envie de répondre...

Armelle Pioline : Mais je vois ce que tu veux dire, je trouve que cette chanson de Lafore, elle est parfaite dans le sens où tu as envie de l'écrire, que t'aurais aimé avoir écrit et j'ai toujours pensé que cette chanson était géniale mais que David l’avait... (chuchottant) un peu foirée... Oops !

Comment ça s’est passé, Julie ? Je crois qu’on s’est mise à la chanter un jour ensemble, un peu comme le reste...

Julie Gasnier : Ce qui est amusant, c'est que la première chanson qu'on a faite ensemble, c'était "Mon Nom" chez lui alors qu'on n'était même pas encore acoquiné comme tu dis...

Armelle Pioline : Enfin voilà il n'y a pas une réflexion de ouf autour de tout ça, j'aime la chanson, tu aimes la chanson, ça t'inspire et bim !

Julie Gasnier : C'est vraiment pour le plaisir, il y en a plein qu'on chante et qui s'épuisent vite et il y en a qu'on a envie de chanter et qu'on s'approprie totalement, tellement qu'au final on a l'impression que ce sont nos chansons.

Justement, qu’est-ce qui change dans le fait de faire un album ou un EP ?

Armelle Pioline : Pas grand-chose en fait, c'est juste plus de travail, une aventure plus longue. Avec du recul, j'ai l'impression qu'on aura procédé exactement de la même manière avec les reprises que pour le reste de l'album, c’est-à-dire qu'on a la chance. Enfin Michel a la chance d'avoir un super studio chez lui, donc à chaque fois qu'on se retrouve c'est soit pour répéter, soit pour enregistrer et on a cette capacité à être poreux à jouer où on enregistre.

Julie Gasnier : Du coup, on peut plonger complètement dans chaque morceau sans forcément avoir besoin tout de suite de distance ou de cohérence.

Michel Peteau : Oui quand on fait une chanson, on est dans la chanson, on n’a pas besoin de regarder devant ou derrière, par contre quand d'un coup on en a douze-treize, on est surpris par la cohérence...

Armelle Pioline : Oui, ça fait un peu cadavre exquis au final...

Parlons de l’album : comment avez-vous travaillé comme pour le premier, presque en quasi improvisation, en autoproduction, sans studio ?

Michel Peteau : Qu'est-ce qu'on a besoin d'aller en studio ? C'est ça la vraie production. Parce que qu'est-ce que qu'on a tendance à se perdre dans un vrai studio, là on est chez nous et on fait notre musique et comme qu'on a envie.

Armelle Pioline : ... et on ne se perd jamais...

Julie Gasnier : Les histoires de temps et de rythmes sont très précieuses dans la manière dont on a de travailler parce que c'est le luxe absolu d'être libre et de n'avoir à dealer avec personne, si ce n'est nos disponibilités à tous les trois, pour la création. C'est le luxe total.

Pour le premier album, c'était Armelle et des invités qui passaient faire une seconde guitare des chœurs, vous avez procédé pareil ?

Armelle Pioline : En fait on a hyper cloisonné, moi je voulais inviter quelques personnes, mais eux deux on dit : "Non !".

Michel Peteau : Il n’a qu’une seule personne qui a réussi à s'infiltrer dans l'album, c'est Julien Gasc. Il est resté toute une journée avec nous et c'était superbe, tout en lisant à chaque fois qu'il entendait un truc, il levait la tête et amenait une idée.

Armelle Pioline : Oui c'est vrai et c'était super qu'il soit là, il faut dire que c'était notre voisin à l'époque et il est passé à un moment où on avait une chanson un peu en choral et il a amené sa voix là-dessus, mais globalement à l'inverse du premier, que je voulais faire seule mais en étant ravie qu'il y ait une ou deux personnes de mon entourage qui viennent me filer un coup de main. Là on a cloisonné, on avait besoin de ça, d'être un noyau resserré, fort. Et on l’avait mis aussi un peu comme postula au départ : qu’est-ce qu’on peut faire à trois, sans batteur, sans bassiste ?

Julie Gasnier : Et il faut dire qu’on se rencontrait aussi, il y avait aussi cette dynamique à créer, et la contrainte d’enregistrer dans un temps défini, ce qui nous imposant de n’attendre que nous-même.

Michel Peteau : C’est bien je découvre tout, "ah bon ça s’est passé comme ça ?".

Justement l’album, comment vous pourriez le décrire musicalement par rapport à…

Michel Peteau : C’est un chef-d’œuvre !

Je n’en doute pas un seul instant ! Justement qu’est-ce qui vous a influencé pour ce chef-d’œuvre ?

Armelle Pioline : Alors les influences c’est trop dur pour moi, ce n’est pas forcément ce que tu as écouté la semaine dernière qui t’inspire, ça peut… Mais c’est en fait une accumulation de plein de choses, de tout ce que tu as entendu… Ce qui compte, c’est surtout ce que chacun à apporter de soi… Julie a apporté ses sons de Korg…

Julie Gasnier : Déjà qu’on se mette tous les trois, à faire des impros, à chercher ensemble, ce n’est pas comme si on avait une vision de ce qu’on pouvait apporter, ça a été intérieur, on a un rapport très instinctif presque ludique.

Michel Peteau : Ce qui est étonnant, c’est que l’on n’est pas dans un style de groupe de technicien absolument étonnant mais tous les trois avons trouvé notre place immédiatement. Quand Julie est arrivée par exemple, ça faisait un an qu’on travaillait tous les deux, on faisait quelques concerts sur le premier album, quand elle est arrivée tout est devenu limpide, il n’y avait plus de problème…

Julie Gasnier : Ce qu’on a amené chacun dans le groupe, c’est le mouvement "d’aller vers" et on s’aperçoit de ce qui va être possible, ce qui va grandir, se nourrir de chacun. Comme Armelle je suis auteure-compositeur, ce qui fait que l’on confronte deux univers, deux écritures. Et on a eu la chance de constater que nos voix se mariaient bien, qu’il se passait un truc dans les voix. On aurait très bien pu avoir eu envie de faire un truc ensemble mais que ça ne prenne pas là : tout a été simple, très sensible et très complémentaire. On est tous les trois très différents dans nos façons de porter les choses, d’habiter les temporalités… Ce qui est assez mystérieux.

Michel Peteau : Julie explique que l’on est un vrai groupe, ensemble mais différents !

A plusieurs justement, c’est un autre moyen d’appréhender la scène ?

Armelle Pioline : Justement je trouve que notre noyau est tout petit, est très condensé, il n'y a pas de violon, pas de batteur, pas de sample, de trucs, on est dans quelque chose de très resserré. Mais partant de ça, on peut se permettre de digresser sur nos morceaux, d’improviser, c’est-à-dire être vraiment trois musiciens sur scène qui vont développer ces morceaux qui sont une matière atomique forte et compacte et que ça va couler tout seul.

Julie Gasnier : Il y a quelque chose qui s’est installé de soi, c’est que naturellement quand on a commencé à travailler sur les morceaux on s’est déplacé les uns les autres ; ce qui fait qu’on change aussi d’instruments, ce qui fait qu’il y a un équilibre qui se reconstruit différemment sur chaque chanson et qui donne une grande dynamique.

Michel Peteau : On a un tome basse par exemple. Au milieu parfois Armelle l’utilise puis d’un seul coup Julie vient, puis c’est moi. On en joue tous les trois, on joue tous les trois de tous les instruments, ça tourne et on est juste au service des chansons.

Julie Gasnier : On arrive à se glisser dans l’univers de chaque chanson comme autant de petites maisons où les équilibres sont différents et où on vient habiter dans ce temps un équilibre qu’on a créé ensemble.

Justement Armelle, c’est amusant le glissement entre le projet solo initial et où maintenant c’est un trio en collectif…

Michel Peteau : … C’est-à-dire qu’elle s’est faite envahir.

Armelle Pioline : Ils me squattent…

Julie Gasnier : On a essayé de changer de nom en fait…

Michel Peteau : … mais on n’y est pas arrivé et on y a travaillé trois mois, on a des livres entiers de noms. Et on est revenu à SuperBravo parce que c’est évident, SuperBravo !

Armelle Pioline : Comme ça s’est passé comme ça, j’ai trouvé ça très beau. On s’est mis ensemble alors que le projet existait déjà, on était tous prêts de repartir à zéro et en même temps on n’y arrivait pas.

Julie Gasnier : Et les premiers concerts moi je suis venue comme ça, on a joué deux-trois fois les morceaux du premier album et puis très vite, on a eu envie de faire de la musique ensemble, c’est tout.

Armelle Pioline : Je crois qu’on ne s’est pas pris plus la tête que ça, oui c’était un glissement. Pour moi, le premier album de SuperBravo c’était vraiment…

Michel Peteau : … un chef-d’œuvre…

Armelle Pioline : … haha oui un autre. Non c’était une prise de distance, c’était une façon de faire un peu autre chose et je trouve ça très bien finalement d’embarquer les gens dans l’histoire plutôt que de tout casser et comme ça convenait à tout le monde, on y va !

Je pars du projet d’Holden où j’étais vraiment front girl et lui faisait sa guitare, l’autre faisait sa batterie, parfaitement merveilleusement bien et c’était génial. Puis je me retrouve seule et maintenant le fait d’être là à trois, pas hiérarchisé, pas pyramidal, pas avec chacun un poste, ça tourne tout le temps.

Ce que j’aime dans nos concerts c’est que tout est désamorcé très vite : tu vois Julie front girl qui chante "La Cabine", puis elle va au clavier, c’est quelqu’un d’autre qui prend sa place et c’est tellement agréable de passer de front à soutien.

Avec ce nouveau disque à paraître, qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter ?

Armelle Pioline : Du succès, ça nous ferait du bien…

Julie Gasnier : Un public…

Michel Peteau : Oui voilà un public, c’est mieux que le succès parfois.

Vous tournez beaucoup notamment à l’étranger, ça va encore être le cas ?

Armelle Pioline : Absolument, je trouve que c’est le kiff absolu, tu sors un disque, tu joues bien sûr pour tes compatriotes que tu aimes beaucoup, mais quel pied d’aller confronter ça au bout du monde où tu n’as pas du tout les mêmes regards, la même réception, la même oreille. On sait qu’on va partir tourner au Chili en septembre et c’est super et en Argentine j’espère, et on essaie évidemment de se faire une tournée française.

Justement dans l’idée de beaucoup tourner, vous voyez les chansons évoluer ou au contraire rester figées ?

Julie Gasnier : Ce n’est pas figé du tout, dans ce qu’on essaie de construire et porter, il y a ces deux dimensions d’avoir quelque chose de très dessiné, de très construit mais dans cette structure-là il y a beaucoup de place pour quelque chose de plus organique, de plus improvisé et on a vraiment ces deux plaisirs d’avoir à tenir ces choses dessinées et d’amener ces mêmes choses dans l’inattendu, l’inconnu, l’imprévu…

Enfin des questions importantes, si SuperBravo était une boisson ça serait un vin blanc super doux, de la bière super fraîche ou un alcool super fort ?

Michel Peteau : Un alcool super fort.

Armelle Pioline : Ouais ! ça me paraît évident mais frais quand même avec de la glace pilée, genre une poire avec de la glace pilée.

Et que conseillez-vous de manger en écoutant un disque de SuperBravo ?

Michel Peteau : Des pates ! Enfin les miennes !

C’est ce que vous avez mangé pendant que vous enregistriez ?

Armelle Pioline : Non on a mangé des blanquettes de veau, des bœufs carotte, des tomates farcies… Moi je verrai plutôt une petite burrata, huile d’olive avec un petit peu de poivrons.

Julie Gasnier : Du poulpe ! En fait des pâtes, du poulpe et un peu de burrata avec un peu d’alcool fort et voilà !

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La chronique de l'album A Space Without Corner de SuperBravo
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L'interview de SuperBravo (19 décembre 2011)

En savoir plus :
Le site officiel de SuperBravo
Le Bandcamp de SuperBravo
Le Soundcloud de SuperBravo
Le Facebook de SuperBravo

Crédits photos : Thomy Keat (retrouvez toute la série sur Taste Of Indie)


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