Vois-tu lecteur, j’traînais ma grôle quand soudain mes esgourdes furent subtilement attirées par du funk-rap-rock… oui, tout ça en une seule fois !

Un phrasé rap (le flow, j’crois qu’ça s’appelle) et de la guitare et des cuivres et puis parfois même on entend du jazz (que les puristes m’excusent, si pour eux, ce n’est pas du jazz). Tu tapes du pied si tu aimes le rock, tu danses si tu aimes le funk et je ne sais pas ce que tu fais si tu aimes le rap, mais tu le feras à coup sûr. Et tout cela c’est dû à Un D’Chaque !

Les 8 titres de Hard Score t’offrent aussi de la salsa cubaine sur le titre "Cailloute" et du rock festif sur la meuf de mon pote (avec une bonne tranche de rire et un humour bien senti). Ma question est : c’est du vécu ?

"Tu peux garder ton chapeau" : une putain de riff (oups, j’oublie que ce sont les vacances… Eloignez les enfants, vite… Envoyez-les à la plage prendre un coup de soleil en faisant des châteaux de sable, à la piscine, mais sous surveillance quand même, bref qu’ils ne lisent pas mon vocabulaire) et donc disais-je : un riff de guitare, des cuivres, du funk… C’est un titre qui dépote, crois-moi lecteur ! Et puis ce petit orgue Hammond de derrière les fagots !

Tu vois lecteur, là tout de suite, le soleil disparaît tandis que j’écris ces lignes, l’orage approche et gronde autant dehors que dans mes écouteurs. "Hard Score", le titre éponyme est fait avec la même recette de funk-rap-rock et une ligne de basse topissime. "Sur le bout de la langue" t’offre un changement de décor : guitare acoustique, du flow (le phrasé rap quoi) et un superbe texte qui claque.

Enfin arrive "La Menthe", un titre en live et c‘est un hymne à la menthe, tu sais la plante aromatique que nous trouvons dans nos jardins, qui soit dit en passant pousse et que si tu coupes l’année d’après tu en as encore plus, mais je m’égare et je me crois dans mon jardin, là. Et c’est bien la première fois qu’un titre allie plante aromatique et Simca 1000. Ce titre te permet aussi de voir toute l’étendu du talent d’Un D’Chaque sur scène et crois-moi : c’est formidable !

Bon, ce n’est pas tout ça mais j’ai une invasion de doryphores sur mes patates et des fraises à ramasser. Je te laisse parce qu’avec le temps qui se couvre, il faut que je sorte Médor et ce sacripan va encore aller se rouler dans la boue et rentrer trempé comme un scout sous la pluie au mois d’août !

Va vite te procurer cet album que tu écouteras bien plus longtemps qu’un été, ça c’est sûr !