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Stade de France  (Paris)  vendredi 7 juillet 2017

Que représentent les Guns and Roses en 2017 ? Que reflète, que constitue ce genre de musique en 2017 ? Plus grand-chose dirons les plus malins et ils auront surement raison. Pour presque 70000 personnes entassés dans le stade de France sous une chaude nuit d’été cela devait surtout représenter une partie de leur jeunesse, une madeleine au gout de (hard) rock and roll. Par ce qu’en 2017 musicalement les Guns And Roses ne pèsent plus grand-chose sur l’échiquier musical moderne c’est une évidence.

D’abord, rappelons que parler d’un retour des Guns and Roses est une erreur. Cela impliquerait qu’ils aient arrêté or c’est faux. Le vrai hiatus, avec des départs et de nombreux changements de membres, la sortie d’un unique titre : "Oh My God" avec Dave Navarro (Red Hot Chili Peppers, Jane’s Addiction) dans une lignée Nine Inch Nails / Marylin Manson et la sortie d’un album live se passe entre fin 1994 et le premier janvier 2001. Cette date marque le premier concert du groupe sous sa nouvelle forme avec Axl Rose, Tommy Stinson (basse), Dizzy Reed (claviers), Brain (batterie) ; Buckethead (guitares), Paul Tobias (guitares) et Robin Finck (guitares), pas que des manches au passage, au House of Blues de Las Vegas. Y seront interprétés, au milieu des titres d’Appetite for Destruction et de Use Your Illusion : "The Blues", "Chinese Democracy", "Rhiad and the Bedouins" et "Silkworms". Certains titres qui figureront sept ans plus tard sur l’album Chinese Democracy.

Quelques jours plus tard le groupe se retrouvera de nouveau sur scène pour un concert assez mémorable, dans le bon sens, au Rock In Rio III. Guns and Roses ne cessera de tourner, malgré quelques changements de line up, jusqu’à la sortie de Chinese Democracy en 2008, avec notamment un passage le 20 juin 2006 à Bercy avec la présence exceptionnelle, sur quelques morceaux, d’Izzy Stradlin (un des membres historiques très important dans les compositions du groupe parti en 91). Les Américains traverseront les continents jusqu’en 2014 avec des concerts plus ou moins bons.

Reste que l’idée de retrouver la formation presque originale soit Axl Rose, Slash, Duff McKagan, Dizzy Reed plus Frank ferrer à la batterie et Richard Fortus à la guitare avait de quoi soulever une certaine excitation. Avouons-le cette réunion était inespérée. Rappelons que lorsqu’on interrogeait les intéressés sur la possibilité de rejouer ensemble chacun affirmait : « not in this liftime ». Excitation donc mais également quelques interrogations, sur les motivations mais surtout sur la qualité des concerts. Nous nous garderons bien d’ergoter sur les motivations de cette reformation (l’argent rentre en jeu naturellement et alors ?) par contre en ce qui concerne la qualité du concert, Les Américains ont balayés cette interrogation en quelques minutes d’un show dantesque.

Il aurait été facile au groupe devant une foule acquise à deux cents pour cent de faire, comme beaucoup d’autres, le service minimum. Mais depuis le début de cette tournée mondiale, les Américains offrent des shows, dans ce qui ressemble fort à un dernier baroud d’honneur approchant souvent les trois heures (3h10 et 27 !! titres à Paris) et très généralement d’une grande qualité. Car malgré quelques temps longs (les nombreux soli de guitares à rallonge, la reprise "Wish You Were Here" de Pink Floyd et "The Seeker"des Who assez stérile musicalement, quelques titres bâclés ("Don’t cry" joué sur un tempo trop rapide, "Double Talkin’Jive", "Sorry", "This I love") ce concert est le meilleur qu’ait donné le groupe en France toute période confondue. Leur meilleur par ce que le son était au rendez-vous, en tout cas en fosse or soit très proche de la scène, par ce qu’avec une setlist assez incroyable, avec tous les tubes naturellement, souvent joués uptempo, (mention spéciale à "Patience", "Civil War", "Nightrain", "Welcome To The Jungle", "Sweet Child O’Mine", "November Rain", "You Could Be Mine", "Rocket Queen"…) plus des titres comme "Coma" ou "Estranged" dans de superbes interprétations et par ce que le groupe n’a jamais été aussi pro (trop dirons certain, mais faut-il rappeler que nous sommes au stade de France et non au Ritz…), moins c(r)amé, et jamais aussi bon musicalement.

Si les anciens sont toujours costauds : Axl Rose chante toujours aussi bien (les quelques dates en tant que frontman avec AC/DC ont fait du bien), Slash a toujours le même charisme et Duff reste impeccable les autres ne sont pas en reste : Franck Ferrer est bien meilleur batteur que Steven Adler (mais cela ce n’est pas difficile, à l’époque il était incapable techniquement (et trop poudré du nez) de jouer "Civil War"…) ou Matt Sorum et Richard Fortus avec une urgence dans ses phrasés et un son tranchant (il ferait presque de l’ombre à Slash) envoie aux oubliettes le fade et transparent Gilby Clarke.

Le public ivre de musique aura donc chaviré de bonheur et il aura fallu en profiter. Car qui pouvait ignorer ces images d’horloges revenant continuellement dans les vidéos sur les écrans géants derrière le groupe ? Le temps qui passe comme une (bad) obsession. En faisant reculer les aiguilles les Guns and Roses espèrent ils remonter, voire même rattraper tout le temps perdu ? Car oui, que représentent les Guns and Roses en 2017 ? Que reflète, que constitue ce genre de musique en 2017 ? Plus grand-chose dirons les plus malins et ils auront surement raison. Faut-il vraiment espérer un nouvel album de Guns and Roses dans cette formation ? Les albums de Slash en solo (Slash's Snakepit), de Velvet Revolver (Guns and Roses sans Axl Rose mais avec Scott Weiland), ou Chinese Democracy sans être vraiment mauvais ne sont pas glorieux non plus. Reste alors juste une madeleine rock and roll qui aura donné pendant un petit peu plus de trois heures des frissons à pas mal de monde…

 

En savoir plus :
Le site officiel de Guns and Roses


Le Noise (Jérôme Gillet)         
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# 17 mai 2020 : le joli mois de mai

Après tout ce temps confiné, l'impression d'une liberté quasi retrouvée n'a d'égale que la prudence avec laquelle il faut aborder ses semblables. En attendant des jours meilleurs, voici de quoi se mettre du baume au coeur avec notre petite sélection culturelle hebdomadaire.

Du côté de la musique :

"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier
et toujours :
"Soir paien" de Alexis Kossenko, Anna Reinhold & Emmanuel Olivier
Interview de Morgane Imbeaud accompagnée d'une belle session acoustique
"Enrique Granados : Oeuvres pour piano" de Myriam Barbaux-Cohen
"For their love" de Other Lives
"Schubert, sonates pour piano D.845 & D.850" de Philippe Cassard
"Nothing is never over" de The Eternal Youth

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Cléopâtre in love"
"Affordable Solution for Better Living"
"Queen Blood"
"One night with Holly Woodlawn"
du des classiques revisistés :
"Antigone"
"La Dame de chez Maxim"
des comédies de moeurs:
"La garçonnière"

"Deux hommes tous nus"
du boulevard :
"Panique au Plaza"

"Grosse chaleur"
"Oscar"
du côté des humoristes :
"Shirley & Dino à Marigny"
"Philippe Lelièvre - Givré !"
Au Théâtre ce soir :
"Trois partout"
"Quand épousez-vous ma femme ?"
"J'y suis, j’y reste"
et une échappée opératique de classiques recontextualisés :
"Madame Butterfly" de Puccini
Pelléas et Mélissande" de Debussy

Expositions :

voir et revoir:
la récente exposition "Le Rêveur de la forêt " du Musée Zadkine en vidéo et avec les images commentées sur le site du musee
et la rétrospective "Christian Dior - Couturier du rêve" qui s'est tenue au Musée des Arts Décoratifs avec une visite-reportage réalisée par Benjamin Wu assortie des commentaires des commissaires
sillonner l'Hexagone en direction de l'exposition"Balenciaga, Magicien de la Dentelle" à la Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais et du Musée La Piscine de Roubaix
partir ensuite pour l'Europe :
au Pays-Bas avec le Musée Van Gogh à Amsterdam et la visite virtuelle de chacun des quatre niveaux de monstration
puis au Danemark au Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague
et encore plus loin en Turquie au Pera Museum d'Istanbul
et en Corée du Sud pour explorer en 6 étapes le National Museum of Modern and Contemporary Art
enfin revenir à Paris au Musée du Louvre avec les visites commentées par les commissaires des expositions "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" et "Un rêve d'Italie, la collection Campana"
et finir en musique avec un revival musical avec l'exposition en ligne "Mai 68 - De la révolte à la légende" au Musée de la Sacem

Cinéma at home avec :

voir ou revoir :
de la romance avec "Coup de foudre au Caire"
de la comédie musicale hollywoodienne avec "Mariage royal" de Stanley Donen
de la comédie dramatique avec "Coffee and Cigarettes" de Jim Jarmush
du policier avec "Jeff" de Jean Herman
du thriller avec "Volte face" de John Woo
du western avec "Mon nom est personne" de Tonino Valerii et Sergio Leone
du fantastique avec "La femme aux bottes rouges" de Juan Luis Bunuel
de la comédie avec :
"Absolument Fabuleux" de Gabrieh Aghion
"Cash Express" de Jerry Zucker
au Ciné Club avec des films des années 50 :
"Topaze" de Marcel Pagnol
"Sacré jeunesse" d'André Berthomieu
"Vous n'avez rien à délarer ?" de Clément Duhour
une curiosité avec "Le Père Noël contre les Martiens" de Nicholas Webster
et une rareté avec "L'invincible Kid du Kung Fu" de Eddie Niccart

Lecture avec :

"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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