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Il faut repeindre le monde  (Crash Music / PIAS)  juin 2005

C'est véritablement à la force du poignet que les membres de Guerilla Poubelle ont réussi à imposer, en seulement quelques années, leur "punk peinture" dans toute la France.

C'est après avoir usé les planches de tous les squats, caves, bars parisiens possibles et inimaginables, et après avoir écumé chaque région de France, que ce jeune groupe (formé en 2001), né sur les restes des Betteraves (ska-core lycéen dont Till chanteur et Kojac basse faisaient partie), s'est taillé une bonne petite réputation dans la scène punk underground. Leurs prestations live sont aussi inégales que délicieusement imprévisibles, et c'est ce qui fait le charme et la force du groupe.

Après une démo 4 titres ("Dégoûts des couleurs"), GxP sort aujourd'hui son premier album chez Crash Disques, Il faut repeindre le monde.

Tout d'abord le son. Grands amateurs du "Do It Yourself" devant l'éternel (en plus de se trouver des dates, les Guerilla ont leur propre asso et organisent les concerts des autres), les Guerilla ont enregistrés cet album eux mêmes. En résulte un son bien punk, crado mais soigné, qui, s'il aurait quand même mérité un peu plus de puissance sur la batterie, retranscrit bien le son live du groupe.

Pour qui connaît déjà bien Guerilla, ces 15 titres (+5 interludes) ne seront pas une surprise tant ils ont été joués et re-joués sur scène. Pour les autres, on retrouve ici ce qui fait la force d'un bon disque: une forte personnalité, des morceaux carrés et entraînants, des textes intelligibles, un engagement qui transpire la musique au travers des paroles et du livret, et une bonne dose de déconne et d'auto-dérision.

Les hymnes punk-rock à reprendre en chœur sont légions ("Si jamais", "Sur le trottoir", "Comme un sourire", "La révolution pour les lâches"….), et côtoient les titres plus hardcore mélo ("La fin suffira", "J'ai perdu mes mains", "Le pendu" (présent sur le 4 titres), "Finir sans raison"). L'album est truffé d'interludes plus ou moins réussis et de clins d'œil en tous genres. Les Guerilla défendent une culture au pluriel et n'hésite pas à user de références pointues pas toujours identifiables par le fan lambda, comme l'extrait audio d'un passage de "La société du spectacle" de Guy Debord, longue diatribe visionnaire, qui 30 ans avant Loft Story, prédisait une spectacularisation de l'image et du réel.

Même si certaines lignes de grattes et de chant se ressemblent un peu sur quelques morceaux, ce premier véritable album de Guerilla Poubelle tape un grand coup dans une scène un peu trop repliée sur ses propres codes. Un militantisme constant qui permet à Guerilla d'éviter d'être catalogué comme une vulgaire blague punk potache pour adolescents (ce que l'on pourrait croire en prenant au premier degré les interventions scéniques du groupe).

Si à l'heure actuelle, de nombreux groupes punks phares rendent les armes, on est content de voir qu'une nouvelle génération est en marche.

 

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Romain         
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