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Conférence de presse  (Festival Solidays 2005)  10 juillet 2005

David Hinds, le leader du mythique groupe de reggae Steel Pulse, tenait une courte conférence de presse qui a démarré sur les chapeaux de roue avec les représentant de la Tribune d'Haiti.

Calme, serein, il répondra avec gentillesse aux questions en homme engagé et militant.

Quelle est votre opinion personnelle en tant que musicien reggae sur ce fléau mondial qu'est le sida ?

David Hinds : Je voudrais préciser que je viens de Birmingham en Angleterre et non de Kingstown en Jamaïque. Mes origines sont jamaïcaines mais je suis basé en d'Angleterre.

La musique peut lutter contre le racisme ou des épidémies comme le sida comme pour n'importe quelle cause qui œuvre dans le sens d'une plus grande ouverture d'esprit.

La musique peut apporter son soutien pour des causes spécifiques les fléaux sociaux spécialement en Afrique maintenant. Je pense aussi que les diasporas noires doivent avoir un rôle plus actif et plus engagé envers ce qui se passe en Afrique.

Nous payons cher les conséquences du passé. L'Afrique a longtemps été dépouillée de ses richesses minières et exploitée pour sa main d'oeuvre bon marché par les pays riches. Maintenant, l'attention est focalisée sur la dette des pays riches envers vers les pays d'Afrique

Le SIDA est devenu une préoccupation mondiale. Mais on parle moins de la discrimination raciale. Et de plus beaucoup d'africains quittent leur pays pour échapper aux fléaux. Ne vaudrait-il pas mieux qu'ils restent ou regagnent leur pays pour se battre ?. Qu'en pensez-vous ?

David Hinds : Là ou sévit le sida règne aussi la pauvreté qui résulte aussi d'un défaut d'éducation. Il faut donc agir en éduquant. Mais parfois, ce n'est pas satisfaisant de procéder à cette éducation dans un pays autre que le sien car il y a un risque d'oublier ou de perdre ses racines. C'est ce qui s'est passé avec les jamaïcains ou les caraïbéens qui ont émigrés vers les pays comme la France ou l'Angleterre ou aux Etats Unis. Ils ont reçu l'éducation de ses pays et ont intégré les modes de pensée de ces pays. Ils ont perdu leurs racines et perdu de vue ce qui se passe dans leur pays d'origine. Dans ce cas, l'éducation ne bénéficie pas à leur pays d'origine.

Que signifient les termes "diaspora noire" que vous utilisez ?

David Hinds : Ce sont les communautés noires constituées par les, d'Afrique ou des Caraïbes, qui ont émigré. Je ne suis pas né en Afrique mais en Angleterre mais j'ai le devoir, par le fait que mes parents sont originaires de Jamaïque, d'apporter mon aide à l'Afrique autant que je peux aussi bien par ma musique que par mon action personnelle.

Cela est très important pour moi parce que si l'Afrique est désespérée cela se répercutera sur le monde entier et que je lutte pour que le monde tende vers davantage d'harmonie.

Pourquoi n'avez-vous plus de section de cuivres lors de vos spectacles ?

David Hinds : Avoir une section cuivres coûte très cher. Nous avons voulu changer un peu notre style en revenant vers le roots reggae. Le groupe Steel Pulse a plusieurs lignes de force : la musique, les harmonies, les textes et nous avons remplacé les cuivres par un chœur féminin.

Nous avons un bon guitariste principal et un bon batteur. Nous avons décidé de changer un peu de style mais peut être reviendrons-nous aux cuivres à la fin de l'année. Et aussi personnellement, j'ai un problème quand je vois beaucoup de gens sur la scène. Nous avons été longtemps critiqué pour avoir intégré des cuivres. Mais nous les avons toujours en studio.

Il y a quelques semaines, le Garance reggae festival a été annulé sous la pression d'associations contre l'homophobie de certains artistes y participant. Qu'en pensez-vous ?

David Hinds : J'aime beaucoup la musique jamaïcaine et, notamment la dancehall. Je suis personnellement attristé par le fait que le concert ait été annulé car il y a beaucoup de groupes, autres que des groupes reggae, qui tiennent des propos homophobes comme Emimem. Il est regrettable qu'il y ait deux poids deux mesures. Cela étant je pense qu'il y a aujourd'hui d'autres sujets plus importants dans le monde que les préférences sexuelles

Quel est votre sentiment quand au public français ?

David Hinds : Je l'aime beaucoup ! Mon premier concert en France en 1978 a le public français a toujours beaucoup soutenu et aimé la musique reggae et notre groupe.

Et beaucoup plus que le public anglais ?

David Hinds : Oui. Le public français nous a soutenu bien plus que le public anglais.

Comment s'est située le reggae parmi les autres musiques?

David Hinds : Le reggae existait depuis longtemps en Angleterre mais n'avait jamais pu émerger. L'arrivée du punk rock a permis le mélange des cultures car les groupes punk ont joué avec nous ce qui a permis le mélange des genres musicaux mais aussi des publics blanc et noir.

Quels sont les projets de Steel Pulse ?

David Hinds : Nous allons sortir un DVD et nous avons une tournée de prévue en Afrique, spécialement au Sénégal et dans des pays comme l'Afrique du Sud où nous ne sommes jamais allés. Nous allons aussi réaliser un double album.

 

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Steel Pulse en concert au Festival Solidays 2005 (dimanche)

Crédits photos : MM


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# 9 décembre 2018 : l'empire d'essence

Pénurie d'essence peut être, mais pas de pénurie des sens avec notre sélection hebdomadaire à lire, à voir et à écouter. C'est parti sans plus attendre pour une semaine de plaisirs.

Du côté de la musique :

"L'allégresse" de DaYtona
"C'est la vie" de Phosphorescent
"Oak leaf" de Raoul Vignal
"Karl Maria Von Weber : Symphonie N 1 & concertos" de l'Orchestre Victor Hugo, Jean François Verdier, Nicolas Baldeyrou, David Guerrier et Thomas Bloch
"City walk" de Adrien Chicot
"Tribute to an imaginary folk band" de Bedmakers
Rencontre avec Emma Solal, accompagnée d'une session acoustique aux couleurs de l'Italie
"Valdevaqueros" de Fred Nevché
"Chapitres V et VI" de La Pietà
"Parallel universe blues" de Papercuts
et toujours :
"Persuasive" de Persuasive
"About Bridges" de Régis Boulard et Nico Sacco
"No tourists" de The Prodigy
"Kings and bastards" de Roberto Negro
"Tout bleu" de Tout Bleu"
Plutôt me rendre" de Anne Darban
Nicolas Vidal en interview accompagnée de sa Froggy's session live, autour de son album "Bleu Piscine"
"Il était fou" de JUR
"Young girls punk rock" de Lilix & Didi
Mokado, Clozee et Grandepolis dans une sélection singles et EP
"S/T" de The Balkanys

Au théâtre :

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"Bérénice Paysages" au Théâtre de Belleville
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"J'ai des doutes" au Théâtre du Rond-Point
"L'Ecole des femmes" au Théâtre Dejazet
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"Dans ma chambre" au Théâtre La Flèche
"F(r)iction" au CNAC de Châlons-en-Champagne
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"Aglaé" au Théâtre du Rond-Point
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"La Galerie des Sculptures" au Petit Palais
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"Pachamama" de Juan Antin
"Utoya 22 juillet" de Erik Poppe
"Rêver sous le capitalisme" de Sophie Bruneau
"Le sous bois des insensés" de Martine Deyres
Oldies but Goodies avec :
"Le Solitaire" de Michael Mann dans le cadre de la Rétrospective James Caanà la Cinémathèque française
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"Pierre Laval, un mystère français" de Renaud Meltz
et toujours :
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"Le meurtre du commandeur, livre 2 : La métaphore se déplace" de Haruki Murakami
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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