Bury the hatchet
(A.R.T / 29 Music) septembre 2017
C'est peu dire que le nouveau disque de Jay-Jay Johanson nous a séduits, il nous a même plutôt envoûtés.
Dès l'ouverture, le ton est donné avec "Paranoid" et le brillant des cymbales, puis sur le très réussi "You'll miss me when I'm gone" auquel les cuivres apportent une ambiance polar à l'américaine. A l'écoute de cette chanson, l'image en noir et blanc d'Ava Gardner, la cigarette allumée au bout d'un long fume-cigarette, s'immisce derrière les paupières de l'auditeur.
Bienvenue dans un voyage où l'élégance et la mélodie, apprise autant à l'écoute de Francis Lay que de Chet Baker, côtoient une mélancolie toujours présente chez le crooner suédois. On retiendra les échappées au piano de "Advice to my younger self" et de "Bury the hatchet", avant une fin d'album qui se nourrit aux racines trip-hop sur "Wreck", "Rainbow" et "Nightmares are dreams too". L'équipe qui l'entoure est la même que sur les précédents albums, ce qui explique le velouté du son de Jay-Jay Johanson, mais aussi cette cohérence dans son parcours artistique.
Jay-Jay Johanson avait révélé sur scène quelques chansons du nouvel album lors de sa mini tournée française au printemps dernier où il fêtait les 20 ans de son premier album Whiskey. On l'attend de pied ferme à l'Alhambra le 22 novembre prochain.
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