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They've been called  (No Drums Records)  août 2017

La première fois que j'ai rencontré Darren Cross, c'était pour une interview qu'il nous avait accordé à l'occasion de son dernier passage à Paris avec son projet solo. Rendez-vous en bas d'un bâtiment du 20ème et Darren qui arrivait à pied avec sa guitare sur ses épaules.

Il m'avait dit, en souriant, qu'il venait à pied de République, "It's not so far !" avait-il ajouté, avec son accent australien et à ce moment-là, j'avais compris quelque chose : Darren est un musicien rare, une espèce en extinction, une personnalité encore plus rare, le genre de musicien humble, simple, qui fait le tour du monde pour faire connaître sa musique, avec tous les difficultés que cela engendre, dormir là où on peut, ne pas avoir tous les conforts d'une tournée officielle.

Mais son amour pour la musique et sa spontanéité, basée sur la philosophie du - vrai - do it yourself, lui permet de voir les beaux côtés de tout ça : un rapport direct avec le public, les découvertes very local de villes visitées, les anecdotes, les souvenirs. Et c'est avec toute cette spontaneité que Darren et sa copine, Jessica Cassar sortent leur dernier album They've been called sur No Drums Records.

"Folk noir duo" : c'est ça la première définition que vous allez trouver si vous googlez Jep and Dep et effectivement, ce duo de Sydney fusionne entre le folk classique et l'esprit noir d'une mélancolie qui nous fait penser à un autre super duo : Mark Lanegan et Isobel Campbell à la période de l'album Hawk.

Le couple, déjà éprouvé avec les albums Through the Night en 2013 et Word Got Out en 2014, se lance avec leur troisième album dans un univers qui mélange romantisme, nostalgie, et angoisse du quotidien. L'enregistrement de l'album, fait au Bernstein Studios de Darren, se révèle plus soigné par rapport à l'approche do it yourself de son projet solo, le son est plus élaboré et la voix, également directe, devient aussi un instrument et pas juste un accompagnement.

L'album s'ouvre avec "Lune Cassée Rêve", où la voix angélique et séduisante de Jessica, avec des faux airs de Mazzy Star, s'impose. C'est la même voix qui accompagne celle de Darren pour "Poor Little Rich Kids", avec des soupirs, chuchote lentement.

Le mood de l'album est une atmosphère nocturne, une journée de pluie en automne avec les influences de Bonnie Prince Billy, de M Ward, de Iron and Wine revisitées par une personnalité bien trempée. Une personnalité qui s'engage dans le social, avec "Helpless City", la chanson de l'anti-gentrification, comme Jessica même l'avait définie dans une interview. Un couple spécial, qui lutte contre certains stéréotypes et limites de nouvelles générations, à partir de la distribution de leur même musique : depuis toujours, ils se déclarent contre Apple, i-Tunes, Spotify, et toute cette caste de la monétisation musicale.

L'habilité du fingerpicking de Darren qui avait appris en regardant ses inspirations, comme Townes Van Zandt, Roscoe Holcomb, et le country de Waylon Jennings et du premier Willie Nelson, est très présent dans des morceaux comme "Cruel Moon", "Unrequited Requiem", "Never Let You Go".

Le folk à la sauce plus dark arrive avec les notes de "White Lies" et "This is not the End", les deux morceaux qui pr"sentent la dimension sonore la plus profonde. La surprise finale est une version électro- remix de "Cruel Moon" : une drum machine et des synthés détruisent le morceau original pour en récréer un autre complètement déstructuré.

Un album entre veille et sommeil, réalité et douceur de rêves pour les amants du folk et pour ceux qui veulent s'offrir des ba(l)lades nocturnes.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Jep and Dep
Le Bandcamp de Jep and Dep
Le Soundcloud de Jep and Dep
Le Facebook de Jep and Dep


Paola Simeone         
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# 7 février 2021 : Confiné à la Saint Valentin, célibataire jusqu'à la Saint Glinglin

Si les confinements n'ont pas eu raison de vos histoires d'amour, profitez de l'édition de cette semaine pour piocher quelques idées cadeaux pour vos chéri.e.s. Sinon vous aurez toujours de quoi vous occuper avec disques, livres et autres films, expos virtuelles etc... et bien entendu le replay de la toute fraiche Mare Aux Grenouilles #20 !

Du côté de la musique :

"Doppelgänger" de Joseph d'Anvers
"La peau des arbres" de Tue Loup
"Ok Human" de Weezer
"Mersi" de Christine Salem
"Hide my face" de Dahlia
"Concerto Saint Saëns, Huillet, Ravel" de Damien Ventula, Gilles Colliard & Orchestre de chambre de Toulouse
"Eleanora : The early years of Billie Holliday" de Hot Sugar Band & Nicolle Rochelle
"Antonio Salieri : Armida" de Les Talens Lyriques & Christophe Rousset
"Lubamba" de Sam Mangwana
"Happy hours" de Vincent Touchard & Stephen Binet
"Blue hawaiian" le mix 11 de Listen In Bed à écouter ici
et toujours :
"Persiennes d'Iran" de Atine
"L'extinction" de Bebly
"Carm" de Carm
"Providence" de Chevalrex
"The wide, wide river" de James Yorkston & the Second Hand Orchestra
"The dreamer" de Joce Mienniel
"Le rayon vert" de Lewis Evans
"La grande folie" de San Salvador
"Daylight savings" de Surprise Chef
"Seeds are back" de Whico Skyla

Au théâtre au salon :

avec les captations vidéo de :
"Derniers remords avant l'oubli" de Jean-Luc Lagarce
"La Tente" de Claude Ponti
"Camus-Casarès, Une géographie amoureuse" de Jean-Marie Galey et Teresa Ovidio
"Sainte dans l'incendie" de Laurent Fréchuret
"L'ombre d'une source" de Titi Robin
"Alex Vizorek est une dernière fois une oeuvre d'art" d'Alex Vizorek
"Pixel" de Mourad Merzouki

Expositions :

en virtuel :
"Les musiques de Picasso" à la Philarmonie de Paris
"Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" au Musée du Louvre
"Ker-Xavier Roussel - Jardin privé, jardin rêvé" au Musée des Impressionnismes de Giverny
"La Mode au 19eme siècle" au Musée des Arts Décoratifs
"Tracey Emin/Edvard Munch : The Loneliness of the Soul" à la Royal Academy à Londres
"Edvard Munch et la nature" au Munchmuseet à Oslo

Cinéma :

at home :
"Ruth et Alex" de Richard Loncraine
"Le Parfum de la dame en noir" de Bruno Podalydès
"La Tendresse" de Marion Hänsel
"Arrête ou je continue" de Sophie Fillières
"La Vanité" de Lionel Baier
"Mademoiselle de Jonquières" d'Emmanuel Mouret
"L'eau à la bouche" de Jacques Doniol-Valcroze

Lecture avec :

"Serge Gainsbourg : Histoire de Melody Nelson" de Philippe Gonin
"Analphabète" de Mick Kitson
"Baiser ou faire des films" de Chris Kraus
"La transgression selon David Cronenberg" de Fabien Demangeot
"Les maréchaux de Staline" de Jean Lopez & Lasha Otkhmezuri
et toujours :
"Casa triton" de Kjell Westö
"Indice des feux" de Antoine Desjardins
"Presqu'îles" de Yan Lespoux
"Si ce livre puvait me rapprocher de toi" de Jean-Paul Dubois
"Trente ans et des poussières" de Jay McInerney
"Tant qu'il reste des îles" de Martin Dumont

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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